Halloween Resurrection

Titre Original
Halloween Resurrection
Genre
Pays
Usa (2002)
Date de sortie
jeudi 3 juillet 2003
Durée
94 Min
Réalisateur
Producteurs
Dimension Films / Miramax International
Scénaristes
Larry Brand et Sean Hood
Compositeur
John Carpenter, Danny Lux
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires

Halloween resurrection (Halloween : homecoming) est le huitième volet de Halloween, une saga d'horreur initiée en 1978 par John Carpenter.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de José Evrard
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
94 min
Nb Dvd
1


Qui va crever l’écran ?
Synopsis
 Dans un hôpital psychiatrique, Laurie Strode, soeur du multi-récidiviste psychopathe schizophrène et meurtrier Mike Myers, devenue folle, attend le retour de son frère. Elle le croyait mort, mais non ! Elle pensait l’avoir décapité pour de bon ? Hélas non. Car Myers est à nouveau libre pour perpétrer de nouvelles abominations, mais personne ne le sait encore ! Choisi par un site web pour passer une nuit, le soir d’Halloween, dans la maison où Myers a passé son enfance. C’est un groupe d’adolescents qui va se frotter sans le savoir au malade mental. Des caméras sont dissimulées dans les quatre coins de la maison pour diffuser le spectacle en direct live. Ce qui devait être un show inoffensif va se transformer en carnage.


Critique subjective
Comment renouveler encore et encore ?
6 étudiants en mal de sensations sont sélectionnées pour participer à Dangertainment, une émission de Real-Tv dont le but est de passer une nuit entière dans la maison d’enfance de Michale Myers, à Haddonfields dans l’Illinois. Chaque candidat est équipé d’une caméra digitale sanglée autour de la tête ; ses moindres faits et gestes sont diffusés en direct sur le ent. Mais le programme de divertissement tourne court car Myers s’invite à la fête. Et cette fois ci ne comptez pas sur Laurie Strobe pour leur venir en aide..chut je n’en dis pas plusRick Rosenthal souhaitait que le public, à la vue du film, éprouve de nouvelles sensations. C'est ainsi qu'il a eu l'idée de faire porter à chaque participant de ce jeu terrifiant une caméra digitale sanglée autour de la tête.Le réalisateur explique : "Cela donne l'impression que tout se déroule dans la réalité et en temps réel. Cette idée offre un potentiel impressionnant de suspense et de tension, car vous pouvez voir ce qui se passe en différents points de la maison et savoir qui est en danger avant même que cette personne en ait pris conscience. Enfin, cette idée permet au public de mieux connaître les personnages et d'être beaucoup plus près d'eux."Les objectifs utilisés pour ces caméras étant du 7 mm, les images prises par les participants le sont sous des grands angles, ce qui donne à ces séquences une ambiance particulièrement inquiétante que Rick Rosenthal caractérise à la "Cabinet du Dr. Caligari".
Nouvelle génération…
Le film regroupe une pépinière de nouveaux « talents » d’Hollywood : Thomas Nicolas déjà vu dans Amercian Pie 1 & 2 ;Tyra Banks dans Coyote Girls ; Sean Patrick Thomas dans Save the Last Dance et Sexe intentions ; Bianca Kjlich dans American Girls et Busta Rhymes dans ShaftPour la plupart des comédiens, jouer dans Halloween resurrection (Halloween : homecoming) était une façon d'affronter ses propres peurs.  espérait que jouer dans ce film l'aiderait à dépasser ses terreurs les plus enfouies. "J'ai vu Michael Myers sur le plateau, j'ai été effrayée : son masque est à la fois si proche du vivant et pourtant totalement dépourvu d'émotion ajoute : "Qu'importe le nombre de fois où vous avez vu ce masque, cela vous noue encore et toujours l'estomac. Il est tellement effrayant que vous n'avez même plus besoin de simuler, car la peur vient spontanément. Il y a quelque chose chez cet être diabolique que vous ne pouvez expliquer ni formuler mais qui ne cesse de vous terrifier."
..recherche ancienne Scream Queen
On retrouve toujours Jamie Lee Curtis avec plaisir et au sujet du film elle déclare : "Je suis fière d'avoir créé un personnage comme celui de Laurie, aimé du grand public et parvenant à survivre à tous ces épisodes. Lorsque j'ai appris que Michael Myers était encore vivant, je me suis dit que je ne pouvais pas faire autrement que de revenir pour ce film."Ce nouvel opus marque pour le rôle de Laurie un changement de comportement : elle est cette fois déterminée à échapper à son frère Michael. Jamie Lee Curtis a été particulièrement intriguée par la façon dont son personnage apprend enfin à gérer sa peur et devient de plus en plus intrépide face à son frère."Il me semblait intéressant de penser que la seule chose qui l'effraie vraiment est la peur elle-même", ajoute la comédienne. "Je voulais qu'elle puisse enfin affronter son frère et lui déclarer : "Cela n'a plus d'importance car la seule chose qui compte est que ton emprise s'achève. Tu es pathétique. Tu n'es rien. Tu es une mauviette car je ne te crains même plus."
Et le film ?
Le pré-générique démarre fort, très fort, pendant près de 15 mns, vous avez bien lu 15 mns de pré-générique sur un film d’1 h 30 , c’est le mythe entier qui est explosé. Après ce démarrage en trombe, le film a un peu de mal à suivre le rythme même si l’idée de départ est excellente. On n’y verra aucune « féroce satire des média omniprésente «  comme le proclamaient la presse américaine mais plutôt une évolution intelligente du Mythe Myers. Un des passages les plus amusant concernent une bande de « jeunes » dans un fête qui préfère suivre l’émission plutôt que s’éclater entre eux. L’intérêt de la fiction est toujours plus important que la réalité , surtout si la fiction ressemble à la réalité sublimée par le petit écran. Mais il faut avouer que le film fonctionne, on est tendu , on sursaute et la bande son, intelligente et diabolique de répartition, y est pour beaucoup. Le titre de cette critique est un peu mensonger, on devrait dire Qui va crever à l’écran tellement tout ceci est prévisible.  Mais la question se pose de l’épuisement d’une série usé jusqu’à la trame. Myke Myers est invincible à l’instar d’un Jason, il n’y a aucun suspense et le réalisateur est loin d’être convaincant. N’est pas John Carpenter qui veut !
Un dernier mot
Il faut différencier la qualité technique de ce DVD du contenu. Un film à louer au vidéo club pour passer une soirée l’un contre l’autre devant le projecteur. Ou un film à acheter pour servir de démo. Ce n'est pas vriament une résurrection mais un enterrement...de première classe. 
 
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1


Le film a bénéficié d’une très bonne production et la qualité d l’image rejaillit sur ce DVD. Les contrastes auraient mérités d’être plus appuyés car 95 % du film se passe dans le noir. Mais la compression est d’une fluidité remarquable et les noirs sont abyssaux.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Anglais
5.1
Français
5.1
Français
5.1


Une grande bande son, une piste Vf ou Vo de démonstration. De plus nous avons le droit au DD et au DTS tant en Vo qu’en Vf. La piste DTS française est de très haut niveau et concourt (sauve ?) à l’ambiance du film. Craquement, bruit de couteau,la répartition est phénoménale. La dynamique et les basses sont au rendez-vous. Les surrounds fonctionnent plus que les avants et leur utilisation est géniale. Lors des scènes de web-cam, nous passons donc en vue subjective, les vois sortent des surrounds pour renforcer cette subjectivité. Une bande son de référence.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
65 min
Boitier
Amaray


Bonus

 

Visite guidée des décors (6’52) :

Le décorateur nous explique le défi représenté par le décor (Sic)




 Scènes coupées :

6 scènes coupées en Vo non sous-titrés mais elles sont toutes commentées par le réalisateur, et ce commentaire est sous-titré lui par contre. Elles ne dépassent jamais les 30 secondes. Ces scènes ont été coupées, je pense pour ne pas dépasser 1 h 30 de film et soigner le rythme trépidant du film…


Fins alternatives :

3 fins ont été testés et rejetés. Le commentateur se contente de présenter ce que l’on voit à l’écran sans jamais le commenter au sens propre du terme. On ne saura jamais pourquoi ces fins n’ont pas été plébiscités.




Sur le tournage avec jamie Lee Curtis (4’04) :

Jamie n’est pas à son avantage dans ce documentaire, cheveux gras, pyjama informe (quel regret, informe avec Jamie Lee Curtis). Ce documentaire tourne autour d’elle, de sa présence dans le film et de sa joie de vivre. Elle est géniale proclame l’équipe et les acteurs. On les croit sur parole.




Comparaison film/storyboard et Rushs :

A partir de scènes choisis, il nous est offert trois visions de la m^me scène : celle du Storyboard, du film et de la webcam. Rien de réellement transcendant même si ‘idée est très bonne au départ.




A propos de webcams (4’11) :

C’est LE concept qui devait sauver le film et montrer sa modernité. A vous de juger.


Bande annonce 




Un dernier mot sur les bonusPléthorique, soulignons l’effort de l’éditeur pour un DVD de très bonne facture technique.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage