Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
88 min
Nb Dvd
1
Johnny Dark, ingénieur en automobile, crée un nouveau modèle révolutionnaire de voiture de courses. Mais le propriétaire de la compagnie d’automobile refuse de sponsoriser la nouvelle voiture à l’occasion d’une course entre le Mexique et le Canada. Johnny décide alors de voler la voiture pour y participer. Il se fait aider de Liz Fielding, la petite fille du propriétaire. Johnny est prêt à piloter face au favori de la course qui est aussi son ancien ami.
Film méconnu de la carrière de Tony Curtis, « Les bolides de l’enfer » est une œuvre finalement marquante dans le cv de l’acteur. D’abord par le talent énergique de son réalisateur à qui l’on doit notamment « Comanche ». En voulant traiter de l’un des sports les plus populaires aux Etats-Unis, Georges Sherman, en comprend l’essence même, il en profite pour donner au passage une leçon d’ambition dans un secteur à l’industrie naissante. Et pour cela le réalisateur n’a pas hésité à utiliser les grands moyens pour rendre son film crédible. Il filme ainsi de véritables courses de voitures, pour être au cœur de l’action en permanence, et il trouve en ses acteurs principaux des bases solides pour donner corps à son histoire.
Et d’ailleurs Tony Curtis réutilisera régulièrement dans sa carrière, notamment dans « Amicalement votre » des qualités qui furent mise en valeur par Georges Sherman dans « Les bolides de l’enfer ». Car effectivement, en utilisant les capacités de pilote de son comédien principal, le réalisateur lui donne là les clés de la réussite de sa composition. Tony Curtis se fait cabot, à la fois séduisant, parfois transgressif pour assumer une ambition qui le rendra célèbre. Mais il serait injuste de limiter la réussite du film à la composition de Tony Curtis, car il faut bien reconnaitre que le trio que forme l’acteur avec ses partenaires Piper Laurie (L’arnaqueur) et Don Taylor (L’ile du Dr Moreau) est l’un des plus réjouissant de l’histoire du cinéma.
Car c’est bien là toute la force du film. Au-delà des courses de voitures et de l’intrigue qui entoure le monde de l’industrie automobile, le film se repose sur la dualité qui oppose les deux pilotes et sur le triangle amoureux qui commence à se dessiner tout au long du film. Les deux pilotes voulant obtenir les faveurs de la demoiselle, qui s’impose dans un monde résolument réservé, à l’époque aux adultes...
En conclusion, « Les bolides de l’enfer » est un film avec Tony Curtis dont on parle finalement très peu, mais qui méritait de retrouver la mémoire des spectateurs. L’acteur y joue avec beaucoup de crédibilité, dans une réalisation énergique et inspirée dont se sont certainement inspirés bien des réalisateurs dans les années qui ont suivirent.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1
Malgré le transfert en support numérique, l’image reste tout de même de qualité décevante, avec un grain particulièrement présent. Les contrastes sont un peu faibles et donnent finalement très peu de profondeur à l’ensemble. Les contours sont beaucoup moins marqués que l’on pourrait le souhaiter. Un manque de volume certainement dû à l’âge du film (1954).
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0
Une piste aussi catastrophique que l’image, avec un son qui se fait violamment agressif dès l’intro du studio. La musique et les dialogues semblent n’avoir bénéficié d’aucun traitement de restauration. On se heurte à une bande sonore crachotante à l’excès, dans laquelle les dialogues sont difficilement audibles !
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Pas de bonus dans cette édition !
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