Way Down Braquage Final

Titre Original
The Vault
Genre
Pays
USA (2022)
Date de sortie
mercredi 18 mai 2022
Durée
118 Min
Réalisateur
Producteurs
Alvaro Augustin, Ghislain Barrois, Freddie Highmore, Eneko Lizarraga et Francisco Sanchez Ortiz
Scénaristes
Rafa Martinez et Andrès M. Koppel
Compositeur
Arnau Batalier
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
118 min
Nb Dvd
1

Coupe du monde de football 2010. Contacté par un cambrioleur de haut vol, un brillant étudiant britannique s'envole pour l'Espagne pour s'emparer d'un trésor détenu dans une banque au système de sécurité très élaboré et dont il ne subsiste aucun plan.


Certains films peuvent paraître pour de bonnes idées et se révéler, au final bien en dessous de ce que l'on attendait. C'est le cas de ce « Braquage Final » qui n'arrive jamais à être totalement à la hauteur de nos espoirs. D'abord parce que l'histoire, semble vouloir nous promettre une intrigue haletante où se mêlent l'archéologie et le film de braquage, mais à trop vouloir surfer sur la vague « Casa de Papel », le film ne parvient jamais à trouver son identité. Le scénario enchaine les idées, mais elles ne sont jamais totalement développées ou justement exploitées pour nous surprendre ou nous embarquer. A commencer par cette histoire de trésor, dont on ne comprend pas très bien comment il en est arrivé à être au cœur de la banque d'Espagne. Mais soit, comme le gouvernement semble être derrière cela, comment ne pas monter une opération ? 


Et puis petit à petit le scenario et la mise en scène se perdent dans le trop et le pas assez. Car « Braquage Final » se cherche en permanence une identité et cela se voit à l'écran. Surfant sur la vague de « Casa De Papel », les membres de l'équipe ont un passé qui les prédispose à évoluer ensemble mais pas forcément à se comprendre, et vont s’enfermer dans la banque d’Espagne, et un puis d'un coup on passe sur du « Haute Voltige » (1999) de Jon Amiel  et du « Inside Man » (2006) de Spike Lee, tout un florilège d'influences qui transpirent à l'écran mais ne révèlent rien de l'identité de son réalisateur et encore moins d'une maîtrise précise de la narration ou du retournement de situation. Car des surprises, il y en a, mais elles sont tellement évidentes, qu'elles perdent immédiatement leur effet de surprise. 


Côté distribution, les acteurs, à commencer par Liam Cunningham (Game of Thrones) et Freddie Highmore (Arthur et les Minimoys) tentent bien de tirer leur épingle du jeu, mais le premier semble englué dans une prestation identique à celle de son personnage dans la série tirée de l'œuvre Georges R R Martin, et le second semble également ne pas réussir à décrocher de son rôle dans la série « Good Doctor », alors que le jeune homme nous avait prouvé dans le passé et notamment dans la série « Bates » toute l’étendue de son talent. Ici il apparaît bien transparent. Et c'est peu de dire que toute la distribution suit le même moule avec des prestations très irrégulières pour des personnages qui manquent déjà de relief et de profondeur. 


En conclusion « Braquage Final », est un film qui ne parvient jamais à trouver son style, ni son rythme. Le réalisateur laisser transparaître toutes ses influences mais oublie d'y mettre sa propre signature pour le rendre intéressant. Le résultat est décevant et les acteurs manquent d'inspiration, ce qui donne un ensemble assez terne au final.


L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Le film jouant sur les différentes ambiances : Colorées en extérieures, et plus sombres lors des soirées ou lorsque les choses ne vont pas forcément bien, il fallait un support qui ne soit pas trop en défaillance ou en saturation. Le travail de transfert et de très bonne qualité et le film se regarde avec beaucoup de plaisir.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Une piste Dolby Digital 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait.  La dynamique est bien présente pour jouer son rôle. Chaque canal est utilisé pour faciliter l’immersion, même si parfois les dialogues se laissent dépasser par les effets spéciaux.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray
Un Making Of qui revient sur les dessous de tournage de ce film aux ambitions internationales. Le réalisateur nous communique son énergie lors de ses interventions, dommage que le résultat ne soit pas à la hauteur.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage