After Burner Black Falcon

Genre
Pays
U.S.A (2007)
Date de sortie
jeudi 3 mai 2007
Durée
400 Min
Plateforme
PSP
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Jeu
Critique de David Guillet
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
400 min
Nb Dvd
1
Au début il n'y avait rien et dieu créa la borne d'arcade
Voilà quelques années qu'on ne l'a pas entendu : SEGA c'est plus fort que toi. Et oui montons à bord de la Delorean de Doc et Marty, direction 1987 dans toutes les salles d'arcades de la planète. Que voyait-on à cette époque bénie ? L'excellent 1943 ou encore Street Fighter qui non content d'user nos nerfs en laissa plus d'un sans le sous. Space Harrier avait un an auparavant et avec Out Run ouvert la brèche des bornes mobiles pouvant bouger sur 2 axes, puis after burner un hit de SEGA arrive et avec lui les simulations de combat prennent un autre tournant. On sort de la simple vue de haut pour une pseudo 3D à la space harrier et un principe toujours aussi simple tire sur tout ce qui bouge et même ce qui ne bouge pas le tout " confortablement " installé dans un cockpit. Quelques années plus tard c'est la bombe alors que les bornes d'arcades se font plus rares, le R-360 voit le jour et là attention les sensations fortes car ici le cockpit tourne comme son nom l'indique à 360 degrés.
 
Du neuf avec du vieux
De toutes les sorties de jeux à tendance " revival ", portage de jeux célèbres sur console telles que les namco museum battle collection, ou encore Taito legends power up il en est peu qui ont su tirer leur épingle du jeu comme la série des Metal Slug, avec After Burner c'est un méga Hit de chez SEGA qui voit le jour sur PSP et autant dire tout de suite que le plaisir de jouer est immédiat. Le gameplay n'a certes pas évolué avec une vue de dos de l'avion mais les prouesses techniques dont est capable la portable de Sony en terme de gestion 3D donne un coup de neuf certain au jeu. D'un point de vue de la réalisation la 3D n'est pas parfaite en tout point notamment au niveau des textures mais le rendu global est cependant très au-dessus de la moyenne. Les scènes cinématiques ont l'apparence de bandes dessinées ce qui est un peu dommage d'autant que les bulles en français et en anglais cohabitent et rendent la lecture un peu laborieuse par moment.
 
Accrochez vous au manche !
La prise en main est dès les premières minutes de jeu un peu déconcertante car les déplacements de l'avion restent  assez limités sur l'écran, se limitant à peine à 20 % de sa position centrale dans les quatre directions, il faudra alors jouer savamment du bouton triangle pour effectuer des vrilles afin d'éviter tirs balistiques et autres roquettes. Une fois l'apprentissage du pilotage effectué (dès la deuxième mission pour les plus doués) le plaisir de jouer prend le dessus et sur les missions bonus le pilotage deviendra un réel bonheur tant il demandera de la concentration afin de rester en vie. Chaque avion dispose de sa propre maniabilité et c'est avec cet élément qu'il faudra compter pour réussir chacune des missions, à noter que certains avions tels que le F14 ou le F15 sont un régal alors que d'autres tels que le SR71 ou le B2 sont certes très véloces mais aussi maniables qu'une voiture en plein aquaplaning. Chacune des missions proposées rapportera de l'argent et des points qui permettront de débloquer des armes et des avions supplémentaires mais également d'acheter ceux-ci. Pour mener à bien chaque mission, des objectifs sont définis avec un objectif principal et des objectifs bonus, la mission est une réussite dès lors que l'objectif principal est atteint. Cependant, les missions bonus ne seront débloquées que si  les précédentes missions auront été un succès total,  à savoir l'objectif principal et les objectifs bonus atteints et de surcroit dans un temps défini qui disons-le tout de suite ne sera possible que si l'avion choisi bénéficie de solides booster. Avec 3 choix de pilotes possibles bénéficiant de missions bonus spécifiques, le jeu permet quelques heures de jeux, mais pas tant que cela car une fois l'avion de son choix boosté au maximum les missions s'enchaîneront avec une certaine facilité.
 
Le Sega Tunning Show
After Bruner propose une multitude d'avions ( 15 en tout), pour chacun de ses avions et après chaque missions réussies il sera possible de compléter leur arsenal ou encore d'acheter des boosters et autres capacités de chargement afin de rendre son avion plus performant et surtout plus redoutable. Mais ce n'est pas tout, SEGA propose aussi de revêtir son avion d'un camouflage spécial ou encore de rajouter des ailes, un aileron de requin, des pots chromés ou des gros moteurs et pour ceux qui auront terminé le jeu pourquoi pas de déguiser son avion en vache !!! Bref vous l'aurez compris sans doute After Burner n'est pas un jeu où il suffit de finir les missions une à une et de passer à la suivante mais il faut aussi gérer un budget et choisir judicieusement son appareil en fonction de la mission et de pourvoir les bons accessoires et armement pour mener à bien toutes les missions.
 
Le mot de la fin
Que c'est bon de pouvoir prendre les commandes des fleurons de l'US air force sans avoir peur de dépenser les deniers du contribuable en armes lourdes. Quel plaisir de voler à plus de mach 6 tout en virevoltant autour des missiles et en déversant sa cargaison de bombes et missiles. Avec After Burner certes la durée de vie ne dépassera 5 heures pour achever toute les missions par pilote mais pour réussir toutes les missions dans les temps impartis, ce sera une autre  histoire.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
Sans objet
Format Cinéma
Sans objet
Rien à dire, si ce n'est qu'une fois de plus la console de Sony prouve qu'au niveau 3D c'est une bête de course. Les textures des avions sont un peu pixélisés mais rien de vraiment dérangeant, d'autant que l'on prête plus attention aux cibles qui nous arrivent dessus que sur les détails. On regrettera plus les "scènes cinématiques" de transition qui font assez cheap.
 

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Une piste stéréo très en-dessous de ce que l'on aimerait entendre. L'ambiance sonore est bien faite même si la pluie de munition mêlée aux explosions devient rapidement assourdissante, c'est surtout du côté de la musique que la gêne sera plus grande. Effectivement on se croirait avec une Gamegear de SEGA dans les mains tellement la musique est synthétique et si peu harmonieuse. On aurait aimé à la place la possibilité de jouer des musiques directement depuis la Memory Stick.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Le jeu propose un menu de statistique du joueur et la possibilité de jouer à plusieurs avec plusieurs exemplaire du jeu.
 
 
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage