Le Prix de la Vérité : L'Histoire Vraie de Graham Staines

Titre Original
The Least of These: The Graham Staines Story
Genre
Pays
USA (2023)
Date de sortie
vendredi 1 septembre 2023
Durée
109 Min
Réalisateur
Producteurs
Steven H. Bernard et Aneesh Daniel
Scénaristes
Aneesh Daniel et Andrew Matthews
Compositeur
Bruce Retief
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
109 min
Nb Dvd
1

À la fin des années 1990, dans l’état d’Orissa, Manav, un journaliste indien, est chargé d'enquêter sur Graham Staines, un missionnaire australien soupçonné d’acheter la conversion des pauvres au christianisme. Manav accepte d’investiguer sur cet homme avec la promesse d'obtenir un poste important en retour. Mais il découvre une série de révélations qui vont ébranler ses préjugés. Il se retrouve face à un choix crucial : favoriser son ambition professionnelle ou faire éclater la vérité. D'après l'histoire vraie de Graham Staines, qui soignait les lépreux en Inde depuis plus de 30 ans. Le 23 janvier 1999, il est brûlé vif avec deux de ses enfants par des fondamentalistes hindous.


Nous le disons assez peu, même si maintenant les choses ont considérablement évolué, mais l’Inde est un pays qui souffre encore de tensions entre plusieurs religions : Hindouiste, Musulmanes et Catholiques, entre autres. La fin des années 90 fut particulièrement marquantes dans cette obsession de certaines factions de vouloir préserver leur religion et leur cultures ancestrales, au point de lutter contre ce qu’elles appelaient : « Les Conversions forcées ». Un sujet idéal pour un réalisateur qui souhaite parler de son pays par un sujet fort, autre que la grande transformation de l’Inde, les effets de la corruption, etc…


C’est aussi l’occasion pour une société de production telle que Sky Pass Entertainment de s’associer avec la très traditionaliste société de production et de distribution Sage et d’inscrire un nouveau fait d’arme sur le terrain de la très catholique propagande en mettant ce missionnaire en position de martyre et ne mettant en lumière ses qualités, jamais ses défauts et surtout en faisant un parallèle redoutablement efficace entre l’histoire du Christ et notamment le regard qu’il posait sur les Lépreux qui, à son époque, étaient bannis des villes et des villages. Ici, l’histoire est similaire, mais le missionnaire, est entouré de sa famille et prodigue ses valeurs à ses enfants qui y perdront la vie en même temps que lui. Un destin dramatique, qui ne pouvait susciter que l’intérêt de ces deux sociétés de productions ultra-conservatrice. 


Le scénario, que le réalisateur a signé avec son co-scénariste Andrew Matthews, va d’ailleurs principalement tourner autour de ce journaliste, Manav Barnejee, joué avec beaucoup de retenue par Sharman Joshi (3 Idiots) qui va d’abord cherche à prouver que le missionnaire, sous couvert d’aider les lépreux, cherche, à convertir de force ses patient et va, un peu tard se rendre compte de la manipulation dont il est victime. Et au lieu de cherche à explorer un peu plus les raisons sociales et culturelles qui ont poussé au drame, le scénario va plutôt chercher à mettre en lumière : Le Bien et Le Mal et ne fait que très rarement dans la nuance. Il va même jusqu’à appuyer le trait, en peignant Graham Stains dans une figure christique un peu trop évidente.


D’ailleurs, la mise en scène d’Aneesh Daniel va dans ce sens, de ne rien contextualiser et de faire un parallèle constant entre Jésus et Graham Thaines, comme lorsqu’un jeune est menacé par la foule sur un marché parce qu’il s’avère être lépreux et que Graham arrive de dos, fend la foule, et prend dans ses bras, à la stupeur générale, le jeune homme et l’emmène avec lui. Le parti pris est plus qu’évident et sera la ligne de conduite à toutes les apparitions de Thaines, qui mesure ses paroles, reste toujours d’humeur égale, est gentil avec sa femme et ses enfants et pose ses mains sur ses patients comme s’il les bénissait. D’ailleurs le jeu de Stephen Baldwin (Usual Suspects), grand soutien de Trump et fervent évangéliste, va dans ce sens avec une posture très solennelle et rarement dans une nuance assumée comme lors de la scène de meurtre du missionnaire et de ses deux enfants.


L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
« Le Prix de la vérité » bénéficie d’un transfert de grande qualité dans lequel les couleurs sont parfaitement dosées, et permettent d’appuyer une ambiance sobre avec des plans soignés qui installent une ambiance assez classique pour mettre en lumière le destin dramatique de cet homme. Le réalisateur joue constamment le contraste entre plans larges et focales serrées sur les acteurs pour mieux laisser apparaitre ses choix narratifs. Les contrastes sont suffisamment présents pour pouvoir donner plus de profondeur à l’image.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
La piste Dolby Digital 5.1 se révèle d’une grande efficacité dans la mise en place des ambiances. Sobre dans ses effets, la répartition est travaillée avec beaucoup de précision et de dynamique. Et comme le film joue énormément sur la qualité narrative des dialogues, il était nécessaire que la piste sonore soit à la hauteur de manière à ne pas trop les déséquilibrer. Les dialogues ainsi que la musique sont parfaitement équilibrés. Le résultat est saisissant !

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
8 min
Boitier
Amaray
Un Making of de 8 minutes qui revient sur les coulisses du tournage.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
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