Bella

Genre
Pays
USA (2006)
Date de sortie
mardi 18 mai 2021
Durée
88 Min
Réalisateur
Producteurs
Stephen McEveety, Dan Genetti et Glen Trotiner
Scénaristes
Alejandro Monteverde et Patrick Million
Compositeur
Stephan Altman
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
88 min
Nb Dvd
1

Ancienne gloire du football, aujourd'hui cuisinier dans le restaurant mexicain de son frère, José s'est retiré du monde mais quelque chose l’intrigue chez Nina, une jeune serveuse à qui il tend la main. Au cours d’une longue journée ordinaire à New York, ils vont non seulement affronter leur passé, mais découvrir comment le pouvoir de guérison d'une famille peut les aider à embrasser l'avenir.


La production américaine, outre ses grosses machines qui débarquent en masses sur les écrans du monde entier, contient également une part destinée à la propagande religieuse, dont les lobbys sont très puissants et possèdent de gros moyens. Avec une finesse aussi subtile qu’un éléphant au milieu d’une mare, ces productions sont, le plus souvent destinées à mettre au cœur de leurs histoires des débats parfois discutables. 


Tourné en 2006, par le réalisateur Mexicain Alejandro Gomez Monteverde (Little Boy), « Bella » est surtout une variation sur le droit à la vie et contre l’avortement. On y suit une jeune serveuse qui vient de se faire renvoyer de son travail suite à de très nombreux retards mais qui apprend dans le même temps qu’elle est enceinte. Consciente qu’il lui sera difficile de pouvoir assurer un avenir à son enfant, elle décide d’avorter. Elle se confie à son ami, cuisinier du restaurant dans lequel elle travaillait et qui n’est autre que le frère du propriétaire. En une journée, à travers un périple, à la découverte de la ville et de ses habitants, choisi pour leurs parcours chaotiques, José, le cuisinier va montrer à Nina la serveuse, à quel point la vie de son enfant à venir est précieuse. 


Si le discours se défend, chacun a le droit à son idéologie, et qu’il faut le respecter pour cela, ce sont les ficelles grossières et lourdes de sens qui viennent ponctuer le film, qui laissent définitivement de marbre. Et le parallèle avec la bible manque tellement de subtilité qu’il en finit par lasser. La jeune serveuse est un peu laxiste et cet enfant qu’elle porte en est la preuve et le choix qu’elle faut dans un premier temps, montre qu’elle a besoin d’être guidée sur le chemin de la vérité. José, quant à lui, est un homme qui s’habille comme un prophète, est avare de mots inutiles, pose son regard bleu acier sur tout ce qu’il voit et tout ce qu’il touche. Tout le monde l’aime et révère mais surtout il ressemble physiquement à l’image de Jésus.


La mise en scène d’Alejandro Gomez Monteverde manque également, de la même manière que son discours, de subtilité et d’inventivité. La dynamique laisse à désirer, et surtout, le rythme est lent, trop lent pour réellement passionner. A vouloir faire trop propre, le réalisateur, qui a également signé le scénario, ne parvient jamais à insuffler à son film ne véritable profondeur qui puisse en faire un film intéressant. Si l’idée peut se défendre, elle ne parvient jamais à trouver, ni dans le scénario et encore moins dans la mise en scène une certaine subtilité qui parviendrait à nous faire nous interroger. Le film nous entraine sans passion, ni splendeur dans un voyage initiatique bien pauvre en émotion et en profondeur.


L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1
L’image de « Bella » est soignée jusque dans ses détails avec dans l’ensemble, des environnements plus ou moins lumineux pour ne pas alourdir le propos et conserver une certaine ambiance sombre qui colle à merveille avec l’histoire. Les intérieurs oscillent entre minimalisme et surcharge. Les couleurs sont soignées, elles se laissent porter par un support qui met en valeur toutes les nuances que l’on trouve dans la rue, dans les maisons et dans la nature qui entoure les personnages. 

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0
Un film sobre et sans beaucoup d’effets, mais qui se laisse tout de même illustrer lorsque la musique ou les effets sonores s’invitent à la narration. On regrettera tout de même, le choix d’une piste Dolby Digitale 2.0, qui manque forcément de tout.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
15 min
Boitier
Amaray
Un court métrage : « Crescendo » d’Alonso Alvarez Barreda
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
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Bonus Cachés
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