CERRONE : Hysteria party

Genre
Pays
France (2003)
Date de sortie
jeudi 11 décembre 2003
Durée
83 Min
Producteurs
Inter-Concerts & Malligator Productions
Compositeur
Marc Cerrone
Format
Dvd 5
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Musique
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Christophe Bonnet
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
83 min
Nb Dvd
1


L'artiste :
Après des études de musique, Marc Cerrone travaille pour Eddie Barclay et devient l'un des producteurs de disco majeur dans les années 70. En 1976, il sort l'album "Love in C-Minor" qui le fera connaître en Europe mais aussi aux USA. Il enchaîne ensuite avec "Cerrone's Paradise", "Cerrone 3", "Supernature", "Cerrone IV", "The Golden Touch", "Angelina", "IX" et "Paradise". Plus récemment, sa collaboration avec Bob Sinclar (sur l'album "Champs Elysées") et la sortie en 2001 de "Cerrone by Bob Sinclar" lui permettent de toucher la jeune génération qui n'a pas connu les années disco. En 2002, paraît son seizième album "Hysteria" co-écrit avec son fils Greg, et pour lequel il fait appel à de "vieux amis" comme les Kongas (son premier groupe), Nile Rodgers (du groupe Chic), ou Don Ray (responsable des claviers dans son premier album).

 

Le concert :
Il a été donné en janvier 2003, dans un olympia débarrassé de ses sièges et devenu pour l'occasion une discothèque de 22 h à 6 h. Inutile de dire que ce n'est pas une ambiance intimiste qui a été recherchée, mais plutôt un "gros son" appuyé par un puissant et coloré jeu d'éclairage. Un grand écran et des écrans plasma se chargeaient de diffuser des images, mixées en live par un vidéo-jockey. Une salle comble, un Cerrone débordant d'énergie, une équipe de musiciens et de choristes totalement impliqués dans le spectacle, une touche sexy avec des danseuses de court vêtues, il devait être difficile de rester immobile et insensible à l'occasion de ce show, à moins de souffrir de défaillances visuelles et auditives ...  

 

La critique :
Les titres proposés sont issus d'un subtil dosage entre le "Cerrone d'époque" et le "Cerrone du moment", une sorte de grand écart entre Supernature et Hysteria. Il serait plus approprié de parler de continuité, d'évolution car rien n'a radicalement changé dans cette musique, toujours empreinte de chaleur (merci les cordes !) de sensualité, toujours très "love" comme se plaît à dire l'artiste. En filigrane, le rythme, le tempo du disco, indispensable pour des oeuvres qui n'ont d'autre but avoué que celui de "faire bouger le public". Ici pas de message philosophique, pas de rejet de la société, pas de problème d'identité, mais juste l'envie d'atteindre le nirvana par le biais de la danse et de la musique. Peut-être une vision basique, mais finalement assez saine et efficace.
On peut reprocher un léger manque d'originalité dans les dernières créations de Cerrone, mais cela relève davantage du procès d'intention que de la réalité. Cet artiste précurseur a posé, il y a déjà quelques années, les jalons de certains types de musique très prisés aujourd'hui. La "French Touch" a été en partie inspirée par cette musique, d'ailleurs nombreux sont ceux qui ont samplé du Cerrone : c'est tout dire. 
Avec ce concert, on retrouve un Cerrone serein, derrière son instrument de prédilection : la batterie. A ses côtés, son fils Greg, aux platines (avec un sympathique moment en duo), son premier groupe, les "Kongas" (toujours de la percussion !) et en guest star, Nile Rodgers (ancien leader du groupe Chic) qui nous interprète un "le freak" indémodable. Le reste est à l'avenant avec les danseuses et les choristes et la Goum Pak Family (au Djumbé) très efficaces, tout autant que le décor et les moyens techniques, même si le DVD ne nous permet pas de bien tout percevoir en raison de ses qualités techniques approximatives. L'impression d'ensemble peut se résumer à l'évaluation de l'horrible jaquette : l'interactivité, l'habillage, les sections son et images sont en retrait de ce qu'on était en droit d'attendre. Mais, au niveau artistique, quel bonheur ! Finalement, un beau cadeau emballé dans du papier journal ...   

 

Tracklisting :
1 - supernature
2 - the only one
3 - funky love
4 - gonna get you
5 - love in c minor
6 - love is the answer
7 - look for love
8 - you are the one
9 - hysteria
10 - love on the dancefloor
11 - got to have lovin'
12 - le freak
13 - the soul of my love
14 - africanism
15 - sweet drums part 1
16 - gimme love
17 - sweet drums part 2
18 - back home

 

Conclusion :
En dehors d'un traitement technique imparfait et d'une interactivité sommaire, ce DVD est source d'énergie, de joie, et pourquoi pas d'hystérie. Il nous permet de vivre ou de revivre ce concert que l'on peut qualifier d'évènement, étant donné le background musical de Cerrone. 
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1
Grosse déception de ce DVD, la section vidéo est loin d'offrir le feu d'artifice visuel auquel on s'attendait. Si quelques plans s'en sortent plutôt bien, la plupart des passages offrent un éventail de défauts, aussi riche que pénalisant. La définition est irrégulière et le grain se cumule parfois avec une mise au point défaillante. Les couleurs explosent, certes, mais au passage, elles emportent tout l'équilibre de l'image avec une tendance à baver comme un chien devant un os ! Enfin, la compression a du mal à suivre les mouvements énergiques des musiciens et les multiples effets lumineux. Pas la peine d'en dire plus ...

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Musique
5.1
Musique
2.0
Deux choix possibles : le Dolby Digital en 2.0 et 5.1. La stéréo manque cruellement de précision, les voix semblent étouffées et noyées au milieu du reste des informations sonores, les instruments manquent de corps. Le 5.1 n'arrange pas les choses, bien au contraire, avec un mixage qui privilégie les surround au point de basculer les voix du canal central vers l'arrière. Le résultat est peu réaliste et confère à la restitution multicanal une agressivité qui vous incitera à manipuler votre télécommande pour revenir à une stéréo moins "fatigante". Donc le son et l'image sont en adéquation, solidaires dans leurs approximations ... le visionnage du spectacle se retouve ainsi doublement pénalisé. 

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
86 min
Boitier
Amaray


Après une courte séquence présentant un autre DVD de l'artiste, celui de ses meilleurs clips, on accède au menu général. Son dessin est des plus ordinaires, puisqu'il s'agit d'une image figée de la salle bondée de monde avec quelques faisceaux lumineux colorés en guise d'animation. Un fond sonore complète l'habillage. Les sections proposées sont :
- Concert : lancement du programme
- Sélection :  chapitrage par nom des titres, sans vignettes mais néanmoins très lisible.
- Audio : sélection de l'un des deux formats audio avec comme unique mention "stéréo" et "5.1 surround" sans la moindre précision sur la nature de chaque format. Ce type d'oubli est inhabituel mais agaçant à la longue, sauf pour ceux qui regardent leurs DVD avec le boîtier continuellement dans les mains ... et puis quelques mots de plus sur un menu n'explosent pas les capacités de stockage du support. Voilà c'était mon coup de gueule !
- Bonus : rubrique qui lance le clip (DD 2.0 - 3min48) "Hysteria" interprété par Benoît Petré. Une vidéo sans grande envergure mais plutôt sympathique avec ses côtés sexy, coloré et kitsch. Un petit clin d'oeil avec de furtives apparitions de Cerrone : agréable à regarder.

 

L'interactivité souffre d'un habillage dépourvu de toute recherche et d'un contenu limité à un clip vidéo. Heureusement, la présence du CD audio du concert permet de se consoler...  
  
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
CD audio du concert