Le Film
    Critique de Frédéric  Hebert
    
    
    
        
            Editeur
            
            Edition
            
                Standard
            
            Label
            
                
            
            Zone
            
                2
            
            Durée Film
            
                87 min
            
            Nb Dvd
            
                1
            
         
     
    
 
                            
	
Synopsis : 
Le major Ben McBride met sur place une expédition qui part à la recherche d'un collègue disparu en Arctique. Une fois sur place, l'équipe découvre une oasis tropicale cachée au milieu de la glace ! Très vite, les dangers guettent et une armée d'hommes des cavernes et de dinosaures affamés se lancent en quête de chair fraîche. Une hystérie préhistorique s'empare aussitôt de toute l'expédition !
Critique :
Troisième excursion de Kevin Connor dans l'univers de Edgar Rice Burroughs, le Continent oublié fait suite au plus où moins réussi "Sixième continent" (The land that time forgot) réalisé en 1975. Pour le coup, le metteur en scène s'offre les services de l'acteur Patrick Wayne (Sinbad et l'oeil du tigre - 1977), et place son acteur fétiche Doug McClure au second plan. On confronte encore cette fois-ci des explorateurs téméraires à un monde préhistorique dont la faune et les différentes peuplades se montrent des plus inhospitalières. Mélangeant aventure et fantastique, le long métrage de Kevin Connor propose les mêmes qualités et les mêmes défauts que ses précédentes oeuvres, notamment sur ses choix de mise en image qui paraissent particulièrement désuets aujourd'hui.
Le but de ce genre de production est bien entendu de nous dépayser, en nous offrant des séquences fantaisistes faisant intervenir des monstres de tout genres dans un contexte naturel et si possible sauvage. En tant que film d'aventure préhistorique, le long métrage de Kevin Connor atteint son but, et nous propose 1h30 de pur divertissement. Mais les années passées, fort est de constater que la magie de certaines oeuvres pourtant antérieures, tels que les films de Schoedsack ou plus récemment de Henry Levin (Voyage au centre de la terre - 1959) surpassent de loin la (les) vision(s) de Connor. 
Au cours des années 70, dans le genre aventure préhistorique, deux courants s'affrontent, l'un talentueusement représenté par Ray Harryhausen (élève de Willis O'Brien) grand spécialiste de la stop-motion (technique d'animation image par image), dont les oeuvres sont illustrées par de magnifiques "Matte painting" (peintures sur verre), et de l'autre celui de Kevin Connor, Juan Piquer Simon (Le continent fantastique - 1976) et consort, dont la particularité est d'utiliser des plans composites mêlant créatures en caoutchouc (en tous cas d'aspect ...) grossièrement articulées avec acteurs et décors réels. Les deux techniques employées sont donc radicalement différentes. Même si l'art utilisé par Harryhausen semble d'un certain côté plus archaïque, en revanche il s'en dégage un charme indéniable, que les productions de Connor ont toujours eu du mal à égaler. Il est donc bien dommage qu'un long métrage comme "Le continent oublié" échoue par manque de fantaisie alors que son sujet s'y prêtait tant.
En revanche la qualité de Connor sait d'avoir su maintenir l'attention du spectateur, avec entre autres une femme des cavernes généreusement interprétée par Dana Gillespie dont le décolleté plongeant ferait presque frémir Raquel welch dans "Un million d'années avant J.-C" (1966). Biensûr passons sur le réalisme du personnage, ce qui n'est pas après tout le soucis du réalisateur, qui souhaite avant tout nous offrir un film d'aventure avec moult rebondissements et cascades, aidées par des effets spéciaux qui eux, font bien préhistoriques. Malgré tout on se laisse facilement prendre au jeu, pour finalement après 1h30 de métrage, constater que l'on s'est bien amusé.
Conclusion :
On peut parler d'échec artistique aujourd'hui au vu des monstres grotesques du "Continent oublié" et tant l'ensemble parait kitch et dépassé, il n'en reste pas moins une aventure fantastique agréable à suivre, où Kevin Connor fait preuve de spontanéité et d'un certain sens du rythme. Au second degré, on peut dire que le film remplis le cahier des charges de la petite série B sans prétention, et nous propose au final un honnête divertissement.
                            
    
        L'image
    
    
    
    
        
            Couleurs
            
            Définition
            
            Compression
            
            Format Vidéo
            
                16/9 anamorphique couleur
            
            Format Cinéma
            
                1.85:1
						
            
         
     
    
 
                            
	Grain, tâches, rayures, compression approximative, voici le lot proposé par le générique du début. Heureusement par la suite, tout s'arrange. L'image pour un film de 1977 est de qualité standard et offre de jolies couleurs malgré une définition tout juste convenable, mais on est loin de la catastrophe des premières minutes d'introduction. 
                            
                            
    Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Allemand                      
2.0
Anglais                       
2.0
Espagnol                      
2.0
Français                      
2.0
 
                            
	Pour toutes les versions proposées il s'agit de mono dispensé sur deux canaux. Dans ces conditions pas de miracle; effets surrond et spatialisation sont évidemment complètement absents. Pour le choix, nous privilégierions l'anglais, pour ses qualités en tant que bande originale, mais aussi pour l'authenticité des dialogues, qui sont à l'écoute bien plus agréable à l'oreille, comparé aux autres bandes son. Le français reste tout de même de bonne qualité, étant donné le format de la bande sonore, de plus on savourera le doublage d'origine. 
                            
                            
    
        Les Bonus
    
    
    
        
            Supléments
            
            Menus
            
                
            
            Sérigraphie
            
            Packaging
            
            Durée
            
                3 min
            
            Boitier
            
                Amaray
            
         
     
    
 
                            
	
Un seul et unique bonus malheureusement :
La bande annonce : Très abîmée, elle surprend par sa linéarité, qui suit à travers différents morceaux choisis, la trame exacte du film, où comment faire un résumé en 3 minutes. Procédé très archaïque, qui heureusement a été un peu oublié depuis.
                            
Bonus
    
        
            
            Livret
 
        
            
            Bande annonce
 
        
            
            Biographies
 
     
    
        
            
            Making of
 
        
            
            Documentaire
 
        
            
            Interviews
 
     
    
        
            
            Com. audio
        
            
            Scènes sup
 
        
            
            Fin alternative
 
     
    
        
            
            Galerie de photos
 
        
            
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