L'horrible invasion

Titre Original
Kingdom of the spiders
Genre
Pays
USA (1977)
Date de sortie
jeudi 16 octobre 2014
Durée
91 Min
Réalisateur
Producteurs
Henry Fownes
Scénaristes
Richard Robinson, Alan Caillou
Compositeur
James Dehr
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
91 min
Nb Dvd
1

L’histoire

La population d’un petit patelin d’Arizona est soudainement confrontée à des hordes d’araignées venimeuses.

Critique

1977, le réalisateur John « Bud » Cardos joue la carte de la terreur à huit pattes en signant Kingdom of the spiders alias L’horrible invasion.

Si la menace animale existait de longue date au cinéma, un film la relancera en force au milieu des années soixante-dix : Les dents de la mer. Dans son sillage, fleuriront des ersatz plus ou moins fréquentables. Certains, en restant dans un milieu aquatique, décideront de coller au plus près à Jaws (Piranhas et ses poissons gloutons, Orca et son orque vindicative, ...). D’autres se montreront plus « discrets » dans leur démarche (Grizzly avec son plantigrade, The bees avec ses abeilles, ...). Tablant sur un péril arachnide, L’horrible invasion s’inscrit dans cette seconde catégorie. Cependant, le pompage du chef-d’œuvre de Spielberg n’en restera pas moins ostensible pour autant : première attaque filmée en vue subjective et accompagnée d’une musique singeant la célèbre partition de John Williams, autorités refusant de prendre les mesures de sécurité qui s’imposent (pas question d’annuler la foire du comté !), scientifique dépêché sur place inspirant la méfiance des habitants du cru, etc. L’influence reste fortement palpable. L’aspect décalque évident.

Sans être mauvais à se défenestrer, Kingdom of the spiders est loin d’être un métrage sensationnel. Long à l’allumage, mou, bavard et outrageusement bucolique (la vie en milieu rural, c’est tellement mieux ...), il propose un spectacle poussif ne suscitant que l’ennui. Raté. On se consolera quelque peu avec une sympathique patine seventies, une réjouissante ambiance redneck (bienvenue à Ploucville USA) et des moments qui démangent l’épiderme. Il faut dire que le film bénéficie d’un « casting » particulier, l’équipe de tournage s’étant octroyé les services ... de vraies araignées, une pratique impensable aujourd’hui. Si ces véritables bestioles (5000 mygales) apportent un réalisme insurpassable, beaucoup l’ont payé de leur vie (on en voit nettement se faire rouler dessus par des voitures ou être écrasées par des figurants courant en tous sens). Les défenseurs des animaux apprécieront ...

Verdict

Un titre oubliable.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Des visuels convenables pour une série B tournée il y a près de quarante ans. Si le master se montre parfois un peu fatigué (plans d’ouverture notamment), il fait son travail plutôt correctement avec une définition décente, un grain d’époque bien respecté et une colorimétrie honorable. Constat positif côté compression avec un encodage qui sait se faire discret.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0
Des pistes DD 2.0 (VOSTF et VF) qui ne cassent pas des briques mais s’avèrent néanmoins correctes. Ayant fait l’objet d’un travail de restauration, le son se montre plutôt clair, assez dynamique et offre un bon équilibrage dialogues / effets sonores / musique. Aucun défaut majeur n’est donc à déplorer.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
2 min
Boitier
Amaray
Bande annonce (2 minutes).
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
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