Ayashi no ceres Volume 1

L'auteur

Chose assez rare, cette série (manga puis série TV animée) est l'oeuvre d'une femme, Yuu Watase, à qui l'on doit également la sage Fushigi Yûgi (dont la critique est disponible sur ce site). Ayashi no Ceres est également catégorisé comme shôjo, c'est à dire avec une forte tendance sentimentalo-larmoyante qui destinerait cette série aux jeunes filles. Mais le traitement de l'anime Ayashi no ceres est globalement plus véloce que sa version papier et n'est pas si catégorisé.
Diffusé en 2000 au Japon, on retrouve une partie du staff de Fushigi Yûgi aux commandes.

 

Résumé éliptique des 4 premiers épisodes

L'anniversaire des jumeaux Aya et son frère Aki n'est pas comme d'habitude. Ils sont conviés à une grande réunion de famille bien étrange. Personne ne parle et après un drôle de test, le grand père ordonne l'assassinat d'Aya pour "préserver" son frère. Heureusement Toya et Suzumi sauvent Aya et la prenne sous leur toit.
Plus tard, Aya apprend qu'elle est la descendante d'une nymphe, échouée sur terre. Elle révèle une double personnalité qui prend peu à peu le contrôle de son corps.

 

Critique

Ca commence très très fort. Par exemple, dès la fin du premier épisode, le père d'Aya pointe son arme sur sa tempe. Et c'est ainsi à chaque épisode! L'anime sait parfaitement doser la dose humour/romantisme/fantastique. L'histoire se complique rapidement et on se demande si les scénaristes ne vont pas se perdre dans les rébondissements... à suivre.

Techniquement, c'est une réalisation très numérique, qui malgré une grande maîtrise technique, donne un aspect presque froid. Pourtant le character design est soigné, l'animation est tout à fait correcte pour une série télé. Par contre, la musique des épisodes est assez quelconque et les génériques sont, au contraire, très réussis avec une balade romantique en ouverture et un titre bien plus rock en fin d'épisode.

 

Verdict
 
Difficile de critiquer une série avec seulement 4 épisodes vus. Les 3 premiers sont très entraînants, le quatrième inquiète un peu vis à vis de la tournure que peut prendre le scénario par la suite. On note donc 3/5 en attendant la suite.

Mauvaise surprise, le nom des épisodes a été gommé directement sur la video au lieu d'être simplement sous titré. Ce procédé rapelle le Club Dorothée.
Si la compression est de bonne qualité ainsi que le transcodage NTSC->PAL, le niveau de noir semble bien élévé présentant des ombres plutôt grises. Sinon au niveau du piqué et des couleurs, c'est impeccable.

Rien de bien transcendant dans la piste japonaise. L'action est très frontale et votre décodeur prologic ne surchauffera pas avec les effets multicanaux.

Les génériques en Karaoké et 3 bandes annonces pour les autres éditions de l'éditeur.