Black Jack Volume 2

Genre
Pays
Japon (2007)
Date de sortie
jeudi 4 janvier 2007
Durée
250 Min
Réalisateur
Producteurs
Sumio Udagawa, Tezuka productions
Scénaristes
Eto Mori, Katsuhiko Kode d’après l’oeuvre de Osamu Tezuka
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Japonais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Laurent Berry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
250 min
Nb Dvd
2


L'histoire :

Ecrit par Osamu Tezuka et réalisé par Osamu Desaki, Black Jack met en scène un chirurgien de l’impossible qui possède un véritable don pour opérer et soigner dans l’illégalité les maladies les plus incurables. Devenu extrêmement riche grâce aux exorbitantes rémunérations qu’il exige, ce mystérieux docteur marron semble tout autant assoiffé du justice que d’argent. Son côté sombre introduit à l’intrigue du fantastique et de la science-fiction dans des contextes très variés.

Résumés des épisodes :

# 06   La princesse maudite
Black jack reçoit un colis par la poste contenant la coquette somme de trois millions. Cet argent est envoyé par un homme qui le supplie de venir guérir sa femme. Lorsque Black jack remarque que le colis a été envoyé il y a plus de deux ans, il hésite à se rendre sur place, d'autant plus que l'endroit est complètement isolé de tout au fond des montagnes. Il finit par se décider mais une terrible tempête de neige l'oblige, lui et Prunelle, à s'arrêter...

# 07   Un Serviteur de Dieu
Afin de participer à une mission dans un camp de réfugiés, une jeune femme médecin décide de reporter son mariage avec un talentueux médecin. Son fiancé déçu lira un peu plus tard ses lettres où elle raconte non sans admiration sa rencontre avec un personnage étonnant, marchant 10 km dans le désert pour atteindre le camp manquant de sauter sur un champ de mines. Il s’agit de Black jack qui va la subjuguer par son talent de chirurgien alors quelle l’assiste lors de la délicate opération d’une fillette atteinte d’une tétralogie de fallow …

# 08   Le protecteur
Laurens, un jeune garçon en pension se sent mal et des bourgeons apparaissent sur son corps. Dans le même temps un arbre très vieux est menacé par la construction d’une route. Cet arbre que l’on appelle le protecteur ou le mangeur d’homme semble doter de pouvoir mystérieux. Se pourrait–il que son sort soit relier à celui du jeune Laurens ? Affolé par l’étrangeté du mal qui le ronge, son grand frère décide de faire appel à Black jack, seul médecin capable de venir à bout de ce mal mystérieux.

# 09   Une  tumeur à visage humain
La police relève plusieurs actes de vandalisme qui semblent perpétrés par des personnes différentes. Pourtant on retrouve des empreintes similaires sur les différents lieux des incidents. Black jack est appelé à l’aide par le président d’un très grand groupe économique afin de tenter de le débarrasser d’une tumeur disgracieuse qui à la particularité d’avoir la forme d’un visage. Black jack va devoir comprendre l’origine de cette tumeur exceptionnelle alors que son patient manifeste un comportement étrange...

# 10   La sirène
A la suite d’une pollution dramatique des eaux de la baie du croisant de lune réputée pour la qualité de son poison, des résidus de métaux lourds évacués dans la mer, provoquèrent l’apparition de divers symptômes. Certains contaminés perdirent leurs cheveux, la vue, furent frappé de handicap moteurs ou moururent. Afin de soigner les nombreuses victimes de la pollution, Black jack est convoqué en même temps que de nombreux médecins. Il va alors faire la rencontre d’une étrange jeune fille, aussi à l’aise dans l’eau qu’une sirène, cherchant à vendre le produit de sa pêche mais frappée par le même mal que les autres malades...

Critique artistique :

Le deuxième volume de Black Jack bénéficie d’une qualité d’image supérieure mais tout en s’inscrivant dans la suite du premier volume, propose des épisodes où l’on retrouve plus de situations fantastiques et surnaturels comme avec les épisodes n°6, La princesse maudite, n°8 Le protecteur, n°9 Une  tumeur à visage humain et dans une certaine mesure le dernier épisode, La sirène même si cela reste flou. L’épisode n°7, Un Serviteur de Dieu met à jour un aspect inconnu de Black Jack qui se retrouve dans un camp de réfugiés dont il va devoir soigner tous les malades. Il accepte de le faire pour un dollar ou contre une promesse de dette. Le fait qu’il accepte de soigner pour un montant dérisoire est déjà surprenant mais quand il empêche Pinoko de jeter une valise contenant toutes les promesses de dette on comprend que Black Jack est décidément un personnage à la psychologie très complexe. Il se montre à la fois très distant et froid comme avec la jeune épouse de l’industriel Crossword, qu’il a soigné mais dont il dit ne pas se souvenir, mais semble éprouver de l’affection pour Pinoko (peut-être la voit–il comme sa création ?) et parvient à s’amouracher de Maria, la fille du général qu’il soigne dans l’épisode n°3, Les décorations de Maria ou de la jeune fille qu’il tente de soigner dans l’épisode de La sirène.

La figure du Médecin est très présente dans l’ouvre de Osamu Tezuka qui était lui-même médecin avant de se lancer définitivement dans le manga. Il a suivi ses études à la faculté de médecine d’Osaka dont il est sorti diplômé en 1961. Sa passion pour Walt Disney le poussera à dessiner des mangas très jeune (il collaborera plus tard à la réalisation du Roi Lion) et il amortira les années passées en faculté de médecine dans son œuvre dessinée puisqu’en plus de l’univers médical de Black Jack on retrouve plusieurs personnages de Docteur dans Astro Boy (Dr O’Shay ou Dr Tenma). On pourrait ressentir dans Black Jack, comme une forme de nostalgie de Tezuka, amené à choisir le manga. Dans l’épisode n°7, Un Serviteur de Dieu, une commission médicale propose à Black Jack d’être reconnu officiellement comme médecin, compte tenu de ses compétences mais celui-ci n’y prête aucun intérêt, préférant resté dans l’ombre et indépendant. A sa manière Osamu Tezuka a choisi l’indépendance en faisant du manga, loin des contraintes du métier de médecin. Il n’épargne d’ailleurs pas le monde médical en mettant en scène autant des héros de la médecine comme le celui qui a soigné l’officier Lesley que l’on découvre dans l’épisode n°5 La chouette de San Merida que des médecins arrogants et plein de faiblesses comme le fiancé de la jeune médecin qui l’assiste dans l’épisode n°7, Un Serviteur de Dieu.

Black Jack aborde de nombreux thèmes dont les tensions géopolitiques comme dans l’épisode n°3, Les décorations de Maria où il essaye de prolonger la vie d'un homme d'état renversé et poursuivi par une puissance étrangère, la préoccupation écologique et ses conséquences comme dans les épisodes n°8, Le protecteur et n°10, La sirène ou la dépendance à la drogue abordée dans le deuxième épisode. La galerie de personnage très riche met en scène toute une sociologie que Osamu Tezuka s’ingénie à dessiner avec des styles graphiques très diverses et par fois radicalement opposés. Ce mélange des styles graphiques se retrouve dans le manga Metropolis et l’adaptation cinématographique signée par Rintaro en 2001. Les personnages sont en général dessinés de manière plutôt réalistes mais certains personnages sont souvent mis en évidence par Tezuka par des traits arrondissant leurs formes, qui les rendent grotesques si ce sont des hommes ou des traits fins qui les rendent élancés si ce sont des femmes. Le personnage du commissaire Takazugi qui croise Black jack par moment peut être très roublard, amusant et dessiné de manière plus caricaturale tandis que Black Jack est très rigide, se livre peu et profite d’un graphisme plus réaliste. Ce personnage du commissaire ressemble beaucoup à celui d’Acétylène Lampun, un gangster redoutable qui apparaît entre autre dans Astro Boy. De son côté, Pinoko qui est une petite fille semble être une sorte de caricature de jeune femme du fait de sa grande maturité psychologique et de ces réactions qui ne correspondent absolument pas à ceux d’une fillette. On dirait qu’elle préfigure le style chibi (petite taille, grosse tête, petits doigts et pieds simplifiés).

Verdict :

Cette édition de l’intégrale de la série culte Black Jack édité en double DVD vient compléter les autres adaptations vidéo et cinématographiques du manga original. Pour l’occasion le label Asia Spirit nous gratifie de quatre épisodes inédits réalisés par Osamu Desaki après 1995. Les fans visionneront avec gourmandise cette OAV enrichie mais il serait intéressant que ceux qui découvrent Black Jack se procure le manga pour découvrir les fondements du personnage et de la série. Ils pourront cependant apprécier cette animé pour elle-même sans passer par le manga.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1

Sur cette édition ce qui surprend tout de suite c’est le format 16/9 qui déforme l’image. La série a été créée en 4:3 aussi faut-il modifier le ratio de l’affichage afin de voir l’OAV dans de bonnes conditions (activer votre décodeur 16 :9 ou modifiez vos paramètres d’affichage vidéo). Le master de l’édition présente quelques petites taches blanches cependant assez discrètes. On remarque aussi quelques plus rares petites taches blanches qui sont des défauts de fabrication de l’animé, semble-t-il puisqu’elles se déplacent en même temps que les scrolling sur l’image. L’image est par ailleurs assez belle grâce à une compression impeccable, une colorimétrie maîtrisée et une excellente définition qui est indispensable compte tenu des nombreux détails que l’on peut découvrir dans l’image comme quand on voit un porte clef en forme de petite figurine de Astro, un des personnages les plus connus de Ozamu Tezuka. Les détails des documents médicaux sont assez remarquables pour un animé car on accroche facilement aux histoires et aux exploits médicaux et chirurgicaux de Black Jack. En dépit d’un beau travail de transfert sur DVD pour une édition qui arrive bien pour faire connaître l’œuvre de Ozamu Tezuka décédé en 1989, on note une amélioration de la qualité de l’image globalement avec les derniers épisodes réalisés après 1995. La luminosité est meilleur ce qui rehausse la qualité de la colorimétrie.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
5.1
Français
2.0
Japonais
2.0

Cette édition est livrée avec un package de pistes audio gonflées comme il faut pour réveiller les amplis et optimiser l’écoute. En effet, on dispose d’une piste audio en Version originale Japonais Dolby Digital 2.0 sous-titrée (224 Kbps, option à activer ou pas), et de trois pistes audio en version française Dolby digital 2.0 (256 Kbps), Dolby Digital 5.1 (448 Kbps) et DTS 5.1 (768 Kbps). Naturellement, si vous êtes un fan de la première heure vous choisirez la version originale cependant la version française est pas mal du tout. Les surround fonctionnent très bien en nous enveloppant quand il le faut des différentes ambiances associés aux aventures de Black Jack mais ne vous attendez cependant pas à des pistes qui exploitent les surround de manière intensive. Si on rajoute deux commentaires audio par le réalisateur et le producteur sur les épisodes 1 et 6, on a droit à une très sympathique édition en deux volumes de Black Jack.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Digipack


Les bonus de cette édtion ne sont pas très fournit en dépit des 2 volumes composés chacun de 2 DVD. Il faut dire que l'on dispose de 250 mn d'animé dans chaque volume. Les croquis et les illustrations peuvent s'apprécier bien que leur format semble un peu petit pour un confort visuel suffisant. Les commetnaires sur l'épisode 6 permet de se rapprocher du travail de création du réalisateur Osamu Desaki, du producteur Sumio Udagawa et du dessinateur Sunigo.

Bonus :

- Commentaire audio par le réalisateur Osamu Desaki et le producteur Sumio Udagawa sur l’épisode 6 (DVD 3): Les commentaires sont assez amusants à suivre car les deux hommes se laissent aller à des discussions parfois légères et parlent autant des bases artistiques de l’OAV que de leurs goûts personnels en matière de beauté féminines par exemple. En somme, on peut apprendre quelques petites anecdotes sur certaines scènes ou certains choix graphiques tout en ayant l’impression d’avoir une discussion sur les « à côté » du studio de création de l’OAV.

- Galeries de croquis et illustrations (DVD 3 et4)

- Karaoké de la chanson du générique (sur le DVD 4 en version française et japonaise)

- Bandes-annonces japonaises

- Lien Internet

Menus
L’interface des deux volumes est très réussie, notamment grâce à un graphisme cohérent avec l’OAV mais également à des transitions très agréables entre les menus. Asia Spirit (qui est un label de TF1 vidéo) a fait du bon travail sur cette édition DVD.

Packaging
Le packaging est également réussit et soigné, inspirant confiance. Il ne faut pas oublier que les classique de l’animé et du manga méritent des éditions de luxe, sinon très soignées. On achète ce type d’éditions à la fois pour découvrir sin contenu dans de bonnes conditions techniques mais également en tant qu’objet de collection. Ici toutes les conditions semblent réunir pour faire de cette livrée une référence pour ce qui est de Black Jack.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Karaoké