Ergo Proxy volume 1

Titre Original
Ergo Proxy
Pays
Japon (2006)
Date de sortie
mercredi 25 avril 2007
Durée
115 Min
Réalisateur
Avec
Producteurs
Manglobe
Scénaristes
Daï Sato
Compositeur
Yoshihiro Ike
Format
Dvd 9
Site Internet
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Japonais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Warren GRANGE
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
115 min
Nb Dvd
1

L'histoire :

Ergo Proxy prend place dans une ville-dome nommée Romdo, bastion de l'humanité aprés une terrible catastrophe. Les êtres humains cohabitent avec des robots appelé, autoreivs. Alors que le virus Cogito se propage, rendant les robots agressif vis-àvis des humains, le gouvernement fait des recherches sur le développement d'une vie humanoïde source d'une énorme puissance, les "Proxy".
Tout débute par l'évasion de l'un d'eux. Re-I Mayer qui enquête sur une série de meurtre particulière, se voit averti que quelque chose va se réveiller dans le même temps elle se fait attaquer par un être aux capacités impressionnantes et sauver par un autre lui ressemblant étrangement. Débute dès lors pour Re-I une quête afin de trouver les réponses à ses questions.

Résumé des épisodes :

#01 : Awakening (Hajimari no Kodo)

La gouvernement de la ville-dôme Romdo, voit une de ses expériences interrompues  par l'évasion d'un de leur "Proxy", créature humanoïde aux pouvoirs incomparables.
Re-I qui enquête sur le meurtre d'un humain par un autoreiv infecté du virus  Cogito, se retrouve nez à nez avec un Proxy, alors qu'elle est médusée par la peur,  un second Proxy apparaît et un combat s'engage.

#02 : Confession (Yoki Shimin no Kokuhaku)
Alors qu'elle a survécu à cette étrange attaque Re-I est discrédité dans son  entourage car tout le monde refuse de la croire. Afin de laver son honneur et de  comprendre ce qui s’est passé, elle décide de tirer tout cela au clair.

#03 : Mazecity (Mu e no Cho-yaku)
L'enquête de Re-I avance petit à petit, sa première piste et l'étrange coïncidence  qui lie la créature qui l'a attaqué et un immigrant appelé Vincent Law. Elle  cherche dès lors à rentrer en contact avec ce dernier qui est suspecté de meurtre  par le gouvernement.

#04 : Furu-risk (Mirai Yomi, Mirai Yomi)
Alors que Re-I se rend à l'appartement pour mieux connaître Vincent Law, ce  dernier entre en contact avec une petite fille androïde, qui semble infecté du  virus et qui prétend pouvoir le faire sortir du dôme s'il le désire. C'est là que  l'agent Re-I et Vincent Law se rencontre pour la première fois.

#05 : Twilight (Sho-kan)
Re-I découvre la vie hors du dôme, elle rencontre les résistants qui vivent en  dehors de la ville dans des ghettos et qui arrivent à survivre malgré les raids  réguliers de l'armée envoyée par le gouvernement du dôme et malgré le virus mortel  qui sévit à l'extérieur.

Critique Artistique:

Ecrit par Daï sato aussi auteur d'Eureka 7, Cowboy Bebop, Ghost in the shell: Stand alone complex, Samurai Champloo et entre autre Wolf's Rain, Ergo Proxy se voit adapté à l'écran par Shuko Murase ayant aussi travaillé sur Witch Hunter Robin et Argento Soma.
Même si l'histoire se place dans la veine classique des scénarios cyerpunk, ville-dome, rebéllion des robots et créature humanoïde surpuissante, on évite certain stéréotype par les influences d'auteurs prestigieux tels que Georges Orwell, Aldous Huxley ou encore Philip K.Dick. Si le monde dans lequel évolue nos personnage est si particuliers et apparaît comme relativement authentique c'est grâce au gros travail de character design de Naoyuki Onda qui a aussi travaillé sur l'animé Gantz, ainsi qu'à la réalisation surboostée de Shuko Murase. En effet trés peu de plans doublons, des angles de vue osés et un découpage ultra dynamique rendent la série trés agréable à suivre. Le rythme général est assez hétérogène puisqu'on enchaîne les moments à l'action trépidante à des moments beaucoup plus calme, proche de la méditation. Niveau technique, la 3D sert trés bien les éléments 2D de l'animé sans pour autant trop attirer l'oeil, l'un des principaux reproche que l'on pouvait faire à ce mariage étant donc évité. Le rendu général est a vous coupez le souffle surtout si l'on ajoute une bande sonore de trés trés bonne qualité avec des compositeurs tels que Monoral, groupe japonais pour le générique début à partir du 3eme épisode et Radiohead avec le morceau Paranoïd Androïd pour le générique fin et le travail de Yoshihiro Ike (Karas et Blood: The last vampire) rien que ça.

Ce premier volume ouvre donc le bal d'une série qui respire la grosse production dans beaucoup de niveaux. 5 épisodes pour accrocher le spectateur à l'hisoire et à son univers mystérieux et particuliers, si les influences classique au style cyberpunk se ressentent de manière innée, l'enquête de Re-I fait rapidement pensée à un genre assez éloigné celui du film noir, un joli clin d'oeil qui donne tout son intéret à cette première série d'épisode. Beaucoup d'informations nous sont divulgées dès les premières minutes de la série, on apprend ainsi que le gouvernement travail sur la création d'humanoïde aux pouvoirs impressionants ; qu'un virus se propage à l'intérieur de la ville, infectant les robots et les rendant hostile aux humains ; que la ville Romdo dans laquelle se passe l'histoire est une ville recouverte d'un dôme cela afin d'éviter les risques de contaminations dus aux conditions extérieures. Beaucoup d'éléments narratif qui nous renvois vers d'autant plus de questions sur la conditions réelle des humains vivant dans cette ville. Que mijote le gouvernement ? Comment en est-on arrivé à la situation extrême d'enfermer les gens dans des ville recouverte ? Y-a-il une vie possible à l'extérieur ? Pourquoi les proxy sont-ils intéressés par Re-I Mayer ? Qui est réellement Vincent Law ? D'où vient le virus Cogito ? Tant de questions qui se retrouvent traités aux cours des différents épisodes.

Dai Sato ne révèle pas tout dès le début. Commençant sur les chapeaux de roues, les informations se font assez rare vers le 4eme et 5eme épisode laissant plus place à l'interaction entre les personnages de l'histoire. Alors que notre esprit se pose de plus en plus de questions, l'histoire s'accéllère ensuite pour nous propulser hors de la ville. Finalement, on échappe assez rapidement au monde totalitaire proposé par la ville et c'est avec surprise qu'on découvre la façette humaine de l'animé. Un des thèmes assez bien traité est celui de la relation etre Re-I et son autoreiv, symbolique de la relation nécessaire entre homme et machine, on a la forte l'impression que les règles d'Asimov sur la robotique on une fois de plus fait des émules.

Verdict :

C'est donc un anime tout en contraste qui nous est proposé par Dybex, pour une des license qui fut les plus attendues pendant l'année 2006 et qui se voit offrir un doublage français au passage.
Une grosse production qui respire le travail de qualité et qui trouvera je l'espère l'écho qui lui est du. Cependant on notera que le scénario complexe ainsi que le rythme particuliers de cet animé risque de dérouté plus d'un novice. A l'image des précédents scéraris de Daï Sato, l'univers demande une certaine immersion de la part du spectateur ou restera hermétique à un certain public. A vous de voir !

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1

Un travail exemplaire à  été fait sur ce DVD, la compression n'est jamais perceptible et se révèle impeccable sur tout les épisodes, remarquable ! L'ambiance assez sombre de l'animé aidant certainement, il est conseillé de le regarder dans le noir si vous voulez pouvoir apprécier la multitude de détails enfouie dans la pénombre. Un travail intéressant mais qui rend la vision à la maison difficile, puisque visible surtout de nuit. La rapidité de l'enchaînement des plans et de certaines actions auraient pu être incompréhensible si le travail de post-production n'avait pas suivi, mais heureusement ce n'est pas le cas et certaine scénes devenus maintenant anthologiques rendent parfaitement bien, lorsque Re-I se retourne dans la cage d'escalier et assène un énorme tire de fusil à pompe à bout portant ou encore le ralentit impressionant lorsque le PRoxy débarque dans la salle de bain de notre inspecteur. Comme dit plus haut les éléments 3D sont trés bien intégrés au reste "2D" de l'animé et souffre d'aucune mis en avant technique, tout résidant dans la sobriété et l'efficacité. A noter cependant est que pour ce qui est des sous-titres on aurait aimés qu'ils soit un peu moins haut dans l'image.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
2.0
Japonais
5.1
Japonais
2.0
Présence de 2 pistes stéréo (Français & Japonais) ainsi que 2 pistes Dolby Digital
5.1 (Français & Japonais) Impeccable, nous nous retrouvons gratifié donc d'un son Dolgy Digital, pour une spatialisation au top, une trés bonne dynamique et un surround assez travaillé. Le dolby en version Japonaise est trés dynamique dans les effets mais avec un léger retrait sur les voix, chose qui est inversé sur la version Française du Dolby où la présence des voix est bien là alors que la musique se retrouve en léger recul. Un choix qui s'explique aisément pour des raisons de compréhension et d'immertion.
Rien à redire donc pour la version originale. La version française est aussi de qualité et l'on se dit, moi le premier que l'on est loin des premiers animés, beaucoup de chemin a été parcourus depuis. C'est sûr les fans se jetteront sur la version originale mais il est agréable de constater que le travail de doublage a été bien fait.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


Seule déception du côté des suppléments, seulement des bandes-annonces (Samurai Champloo, Elementalors et Karas), c'est vraiment léger. Il faudra attendre une hypothétique version collector pour se régaler de bonus.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage