Ergo Proxy volume 5

Titre Original
Ergo Proxy
Pays
Japon (2007)
Date de sortie
samedi 4 août 2007
Durée
100 Min
Réalisateur
Producteurs
Akio Matsuda, Satoshi Fuji, Hiroyuki Kitaura, Takashi Kohchiyama
Scénaristes
Dai Sato
Compositeur
Yoshihiro Ike
Format
Dvd 9
Site Internet
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Japonais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Warren GRANGE
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
100 min
Nb Dvd
1

L'histoire :

Ergo Proxy prend place dans une ville-dome nommée Romdo, bastion de l'humanité aprés une terrible catastrophe. Les êtres humains cohabitent avec des robots appelés "autoreivs". Alors que le virus Cogito se propage, rendant les robots agressifs vis-à-vis des humains, le gouvernement fait des recherches sur le développement d'une vie humanoïde source d'une énorme puissance, les "Proxy". Tout débute par l'évasion de l'un d'eux. Re-I Mayer qui enquête sur une série de meurtres particuliers, se voit avertie que quelque chose va se réveiller. Dans le même temps elle se fait attaquer par un être aux capacités impressionnantes et sauver par un autre lui ressemblant étrangement. Débute dès lors pour Re-I une quête afin de trouver les réponses à ses questions.

Résumé des épisodes :

20 Goodbye Vincent/Goodbye Vincent Koku- no Hijiri Me 22 juillet 2006
Après l'incident, la conscience de Vincent se retrouve dans le corps de Re-I à l'insu  de tous et de cette dernière y compris. Re-I croise une vieille connaissance, Swan un  médecin de Romdo qui doit s'occuper de la réhabilitation de Re-I. Pino toujours  infecté du Cogito est cachée dans une planque, souhaitant rejoindre et sauver Vincent.

21 shampoo planet/shampoo planet Toki Hate Tsuru Sho 29 juillet 2006
Pino s'enfuit de la cache pour rejoindre ses amis. En ville règne la guerre civile entre les humains et les autoreivs, Re-I ne sait plus où est Vincent et parcourt la  ville à la recherche d'une piste. Elle se retrouve chez le maire.

22 bilbul/bilbul Shikkoku 5 août 2006
Vincent n'est plus le même et pour lui s'engage l'ultime combat. Pino qui ne comprend  pas bien la situation essaie de retrouver une vie d'enfant dans cette ville ravagée  par la guerre civile. Alors que Re-I Mayer se retrouve en face de son clone, la  confrontation est insoutenable pour cette dernière.

23 deus ex machina/deus ex machina Dairinin 12 août 2006
Le côté destructeur de Vincent se réveille face à sa première personnalité. Re-I refusant de s'enfuir, part empêcher Deadalus de commettre l'irréparable : la  destruction de Romdo.

Tant de questions sont abordées : Qui est Re-I ? Quel rôle a joué le grand-père de Re-I ? Qu'est ce qu'un Proxy  exactement ? A quoi servent ces villes dômes ? Comment l'ancienne civilisation a-t-elle disparue ? Quel est le projet ADW ?


Critique Artistique:

Ecrit par Daï sato , auteur d'Eureka 7, Cowboy Bebop, Ghost in the shell: Stand alone complex, Samurai Champloo et  Wolf's Rain, Ergo Proxy se voit adapté à l'écran par Shuko Murase ayant aussi travaillé sur Witch Hunter Robin et Argento Soma. Même si l'histoire se place dans la veine classique des scénarios cyberpunk, ville-dome, rebellion des robots et créature humanoïde surpuissante, on évite certains stéréotypes par les influences d'auteurs prestigieux tels que Georges Orwell, Aldous Huxley ou encore Philip K.Dick. Si le monde dans lequel évolue nos personnage est si particulier et apparaît comme relativement authentique c'est grâce au gros travail de character design de Naoyuki Onda qui a aussi travaillé sur l'animé Gantz, ainsi qu'à la réalisation surboostée de Shuko Murase. En effet trés peu de plans doublons, des angles de vue osés et un découpage ultra dynamique rendent la série trés agréable à suivre. Le rythme général est assez hétérogène puisqu'on enchaîne les moments à l'action trépidante à des moments beaucoup plus calme, proche de la méditation. Niveau technique, la 3D sert trés bien les éléments 2D de l'animé sans pour autant trop attirer l'oeil, l'un des principaux reproche que l'on pouvait faire à ce mariage étant donc évité. Le rendu général est a vous couper le souffle surtout si l'on ajoute une bande sonore de trés trés bonne qualité avec des compositeurs tels que Monoral, groupe japonais pour le générique début à partir du 3eme épisode , Radiohead avec le morceau Paranoïd Androïd pour le générique fin, et le travail de Yoshihiro Ike (Karas et Blood: The last vampire). Rien que ça.
 
Cet ultime et cinquième volume et donc attendu par tous. Il clôture la série telle une pièce maîtresse. Ces quatre derniers épisodes même si ils ne révèlent pas tout, éclaire la série d'un nouveau lot de questions. La réalisation est particulière une fois de plus et en déroutera plus d'un, c'est sûr. Ceux qui voulaient des gros combats intersidéraux entre mécha boosté à l'arme spéciale se rabattront sur Gundam, ceux voulant changer d'air pourront se plonger dans cette animation, calme mais finalement assez intense. Tant dans la forme que dans le fond, l'animation tient toutes ses promesses. Certains diront que l'animation n'est pas d'égale qualité tout au long des 23 épisodes, ils n'auront pas tort mais ces baisses de qualité à mi-régime semblent à l'heure actuelle inérente aux méthodes de productions des studios d'animation japonais. A part ce léger bémol très peu de choses ont été délaissé dans ce projet et ce n'est certainement pas les épisodes de clôture qui contrediront ce point.

Une fin particulière pour une série qui ne l'est pas moins.

En effet la fin comme préssentie depuis le début de l'anime, et pendant tout le traitement, est plus proche d'une conclusion à la Asimov, basée sur des révélations plutôt que de scènes d'actions insensées. Genre de plus en plus apprécié, le manga psychologique continue de faire des émules et c'est évident qu'avec des productions atteignant la qualité d'un Ergo Proxy ,il a encore de beaux jours devant lui. Encore un plus donc pour cette production entre manga hyper stylé et message philosophique, un mariage détonnant pour une série qui au final traite d'une histoire d'amour peu banal.

Ce dernier volume nous rassure, la dernière création naît de la collaboration entre Daï Sato et Shukou Murase est tout simplement excellente. Il est l'occasion d'approcher des thèmes chers aux anime de science-fiction, le clonage , la robotique, la création, le rejet, le positionnement du "moi" dans cet environnement social (à voir : Evangelion). Rien de bien nouveau me direz vous  et bien détrompez vous, Ergo Proxy va plus loin que ses prédécesseurs en décrivant encore un peu plus le mélange de cette population composée de robot, de clone et de demi-dieu. L'aspect psychologique des personnages étant si bien approfondie qu'il en ressort un réalisme assez déconcertant voir incroyable. Les questionnement de Re-I Mayer sur les fondements d'une civilisation sont autant de portes vers des réflexions philosophique : Que délégue-t-on aux générations futures ? Quelle est notre part de responsabilité là dedans ?

Verdict :

C'est donc un anime tout en contraste qui nous est proposé par Dybex, pour une des license qui fut les plus attendues pendant l'année 2006 et qui se voit offrir un doublage français au passage.
Une grosse production qui respire le travail de qualité et qui trouvera je l'espère l'écho qui lui est dû. Cependant on notera que le scénario complexe ainsi que le rythme particulier de cet animé risque de dérouter plus d'un novice. A l'image des précédents scénarii de Daï Sato, l'univers demande une certaine immersion de la part du spectateur ,ou restera hermétique à un certain public. A voir .

 

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Un travail exemplaire a  été fait sur ce DVD, la compression n'est jamais perceptible et se révèle impeccable sur tout les épisodes, remarquable ! L'ambiance assez sombre de l'animé aidant certainement, il est conseillé de le regarder dans le noir si vous voulez pouvoir apprécier la multitude de détails enfouie dans la pénombre. Un travail intéressant mais qui rend la vision à la maison difficile, puisque visible surtout de nuit. La rapidité de l'enchaînement des plans et de certaines actions auraient pu être incompréhensible si le travail de post-production n'avait pas suivi, mais heureusement ce n'est pas le cas et certaine scènes devenues maintenant anthologiques rendent parfaitement bien(lorsque Re-I se retourne dans la cage d'escalier et assène un énorme tire de fusil à pompe à bout portant ou encore le ralentit impressionant lorsque le Proxy débarque dans la salle de bain de notre inspecteur). Comme dit plus haut les éléments 3D sont trés bien intégrés au reste "2D" de l'animé et ne souffre d'aucune mis en avant technique, tout résidant dans la sobriété et l'efficacité. A noter cependant , pour ce qui est des sous-titres, on aurait aimés qu'ils soit un peu moins haut dans l'image.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
2.0
Japonais
5.1
Japonais
2.0

Présence de 2 pistes stéréo (Français & Japonais) ainsi que 2 pistes Dolby Digital
5.1 (Français & Japonais) Impeccable, nous nous retrouvons gratifié donc d'un son Dolgy Digital, pour une spatialisation au top, une trés bonne dynamique et un surround assez travaillé. Le dolby en version Japonaise est trés dynamique dans les effets mais avec un léger retrait sur les voix, chose qui est inversé sur la version Française du Dolby où la présence des voix est bien là alors que la musique se retrouve en léger recul. Un choix qui s'explique aisément pour des raisons de compréhension et d'immersion.
Rien à redire donc pour la version originale. La version française est aussi de qualité et l'on se dit, moi le premier, que l'on est loin des premiers anime, beaucoup de chemin a été parcourus depuis. C'est sûr les fans se jetteront sur la version originale mais il est agréable de constater que le travail de doublage a été bien fait.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray

Seule déception du côté des suppléments, seulement des bandes-annonces (Samurai Champloo, Elementalors et Karas), c'est vraiment léger. Il faudra attendre une hypothétique version collector pour se régaler de bonus.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage