Ayashi No Ceres (volume 2)

Public concerné

Pas mal de sexe à peine suggéré et une histoire parfois violente et souvent complexe réservent cette animation à un public, au minimum, adolescent.

 

L'auteur

Chose assez rare, cette série (manga puis série TV animée) est l'oeuvre d'une femme, Yuu Watase, à qui l'on doit également la sage Fushigi Yûgi (dont la critique est disponible sur ce site). Ayashi no Ceres est également catégorisé comme shôjo, c'est à dire avec une forte tendance sentimentalo-larmoyante qui destinerait cette série aux jeunes filles. Mais le traitement de l'anime Ayashi no ceres est globalement plus véloce que sa version papier et n'est pas si catégorisé.
Diffusé en 2000 au Japon, on retrouve une partie du staff de Fushigi Yûgi aux commandes.

 

Résumé des épisodes 5 à 8

Episode 5: Le destin de Toya
Aki retrouve sa soeur Aya. Malheureusement, la présence de son frère réveille la nymphe Cérès qui prend le contrôle d'Aya pour tuer Aki.
 
Episode 6: Projet C
Aya passe la nuit chez Toya puis se retrouve embarquée et mise à nouveau face à son frère pour réveiller Cérès. Kagami, le cousin responsable de tout ceci vole du sang à Cérès pour exploiter ses pouvoirs.

Episode 7: Réveil Céleste
Yuki, une camarade de classe d'Aya (dans sa nouvelle école), détient de bien étranges pouvoirs. Manipulée, elle tente de tuer Aya par amour pour un professeur bien étrange.
 
Episode 8: La Conspiration des Mikage
Yuhi avoue ses sentiments à Aya et lui révèle son passé. Une autre nymphe est découverte par Kagami qui souhaite l'utiliser contre Aya.

 

Critique

Les différents personnages commencent à dévoiler leurs secrets, leur passé et leurs intentions vis à vis d'Aya. Ce second volume va enfin permettre de savoir qui est qui et de quel côté se place le personnage (bon/méchant). Le personnage du grand père disparaît au profit du cousin Kagami, super méchant de service. Par contre, on ne sait pas vraiment sur quel pied danser avec Toya dont Aya est éperdument amoureuse mais qui reste à la solde de Kagami.

La vie d'Aya commence à se stabiliser avec une nouvelle école mais aussi de nouvelles péripéties.

On apprend enfin la légende qui est à l'origine de tout ce mal: Une nymphe est descendue sur terre et à posé son manteau de plumes pour se baigner. Un homme lui vole son manteau, viole la nymphe. Enceinte, elle est obligée de rester sur terre avec l'individu. Régulièrement, la nymphe se réincarne dans les descendants ainsi que son bourreau. Les descendants se combattent alors. La famille Mikage entretient cette descendance pour contrôler le pouvoir de ses descendants.... mystère, mystère!

Techniquement, la réalisation est toujours assez froide (réalisation numérique à priori) avec des dessins très bien définis. Il manque toujours la petite touche artistique qui fait la différence (un petit effet par ci par là aurait été bienvenu). Force est de constater que les scenarii sont d'un excellent niveau. Le volume 2 est bien moins brouillon que les épisodes précédents et les nombreux personnages prennent enfin de la consistance et des liens complexes se tissent entre eux et surtout une fin d'épisode qui insite invariablement à vite voir la suite.

 

Verdict
 
Le rythme est rapide, dense et alterne parfaitement les dimensions action, mystère et romantisme. Les 20 minutes de chaque épisode passent à vitesse grand V et on se surprend à vite passer à l'épisode suivant pour vite vivre la suite des aventures d'Aya. La suite, la suite!

Comme dans le premier DVD, le nom des épisodes a été directement incrusté sur la vidéo au lieu d'être simplement sous-titré. Quelques textes japonais auraient pu être sous-titrés également.
La compression est de bonne qualité ainsi que le transcodage NTSC->PAL. Au niveau du piqué et des couleurs, c'est impeccable et le niveau de noir n'est pas plus optimum que dans le premier DVD (il ressemble à du gris en fait).

Rien de bien transcendant dans la piste japonaise. L'action est très frontale et votre décodeur prologic ne surchauffera pas avec les effets multicanaux. Seuls les génériques présentent une belle ampleur en prologic.

Les épisodes sont chapitrés mais il n'y a pas de menus pour voir le détail des chapitres. Niveau bonus, 4 bandes annonces pour les autres sorties de l'éditeur et c'est tout!