ASH - Live at the Akasaka Blitz

Un peu d’histoire
Le groupe irlandais Ash qui officie dans un registre Punk Rock énergique s’est fondé en 1989 sous la houlette de Tim Wheeler (guitare, chant) et Mark Hamilton (basse) alors âgés d’une quinzaine d’années à l’époque. Rick Murray (batterie) rejoint les deux musiciens et ils enregistrent ensemble un premier titre nommé « Jack named the planets » en 1994. L’année suivante, le groupe assure les premières parties de Suède et sort un hit nommé « Girl From Mars ». Le succès arrive et nos jeunes musiciens enchaînent les festivals alors qu’ils n’ont même pas encore 20 ans. Le groupe enrôle alors une seconde guitariste, Charlotte Heatherly, et enregistre « Nu Clear Sound » en 1998 puis « Free All Angels » en 2001.
Le concert
Le concert a été enregistré au Akasaka Blitz de Tokyo en septembre 2001. Le groupe, survolté, interprète dix huit titres. Comme d’habitude, le public japonais est un peu calme. Il s’ose à quelques cris et autres mouvements de foule mais c’est tout. Le groupe enchaîne les titres sans interruption ce qui a tendance à rendre le concert légèrement ennuyeux car ils jouent tout le temps au même tempo et utilisent sans arrêt les mêmes accords. En clair, ça devient très vite rébarbatif.
Le tracklisting
Burn Baby Burn, A Life Less Ordinary, Submission, Shining Light, Goldfinger, Cherry Bomb, Walking Barefoot, Oh Yeah, Candy, Kung Fu, Girl From Mars, Only In Dreams, Wild Surf, Jack Names The Planets, World Domination, Lose Control, Jesus Says, Numbskull.
En conclusion
Ce live d' Ash aurait pu faire figure de Best Of car il couvre la totalité de la carrière de ce jeune groupe. Malheureusement, il souffre d’une interprétation légère et d’une intensité moyenne. La qualité du chant n’est pas assez régulière car on sent bien que le chanteur à du mal à jouer de la guitare en même temps. Parfois, c’est vraiment à la limite de la rupture. Dommage.

Aie ! Ce n’est pas vraiment net. On note de gros défauts de compression sur les couleurs vives comme le rouge. Le grain est vraiment trop présent et l’image est trop sombre à cause d’un light show plus que minime.

La piste stéréo est assez anecdotique car pas assez puissante. Le son est trop plat et manque énormément de pêche. Les pistes 5.1 ont le mérite d’accroître la dynamique de l’ensemble et de mieux faire ressortir les instruments. On définit plus clairement ce que chacun des musiciens fait. Malgré tout, le son reste bouché et ne bénéficie pas de toute la clarté qu’il aurait du avoir.

Tokyo Days
Deux petits films de quelques minutes où l’on voit le groupe sur la route. L’autre partie nous montre la guitariste faire ses courses.
Tokyo Nights
Pareil, sauf que le groupe est dans un pub.
Tokyo Secrets
Quatre interviews non sous titrées des différents membres.
Tokyo Fans
La parole est donnée aux fans.