Le Bazaar de l'épouvante

Synopsis

A Castle Rock, un nouveau magasin vient d'ouvrir : le bazar des Rêves. Tout le monde dans la petite ville se demande qui est le propriétaire et que vend il. Le premier a le savoir est le jeune Brian Rusk. Ce dernier, fana de Base Ball, est à la recherche d'une carte de 1956 de son joueur préféré. Il entre dans le magasin pour voir si la carte est là. On ne sait jamais … Le propriétaire farfouille dans sa remise et, comme par hasard, trouve la fameuse carte, signée en plus Brian. Plus qu'étonné, Brian accepte le marché que lui propose Leyland Gaunt : il peut acheter la carte pour moins d'un dollar et un échange à rendre. Cet échange consiste à faire une petite farce à Wilma Jerzyck. Au fur et à mesure, presque toute la ville se rend au bazar et à chaque client, Leyland Gaunt demande de lui rendre un petit service. Ces "services", ou plutôt farces, sont destinés à créer des tensions entre les habitants de la ville pour arriver aux meurtres, sabotages… L'objectif de Leyland Gaunt est clair : détruire Castle Rock.


Critique subjective


Tentation

Le film joue sur un ressort très simple : que sommes-nous prêt à faire pour avoir l’objet de nos rêves ?

Le réalisateur prend le temps d’installer l’intrigue et de nous laisser découvrir les personnages et les intrigues qui sous-tend la vie dans un petit village où tout le monde se connaît. Le Bazaar de l’épouvante est tiré d’un livre de Stephen King Needful Things, Bazaar en français… Les anglophones apprécieront le jeu de mot intraduisible du titre.


La fin de Castle Rock.

L’action se passe dans un petite bourgade du Maine, Castle Rock, et marque surtout la fin d’un cycle. Castle Rock est la ville où Stephen King a planté le décor de bon nombre de ses livres. Il était alors nécessaire de donner une fin mémorable à une ville mémorable. Le film suit l’intrigue du livre. Et comme c’est un très bon livre.


Décors et personnages.

Le réalisateur joue sur du velours : un scénario d’enfer, des acteurs irréprochables : Ed Harris dans le rôle du shérif, égal à lui-même donc excellent, Amanda Plummer dan un rôle hystérique, Bonny Bedelia, et le ténébreux Max Von Sydow dans le rôle de Leyland Gaunt qui lui sied comme un gant.


Un dernier mot ?

Qu’aurions-nous demandé à acheter dans la boutique de M. Gaunt ?Qu’aurions-nous fait pour le garder ? J’aurais sans doute pris ce DVD….

Un peu de flou et de manque de netteté (surtout dans les cènes d’intérieur) L’image est tout à fait correcte et respecte l’essentiel. On a un grain qui donne une impression cinéma pas du tout désagréable..

La surprise du chef : on a le droit à 4 pistes en 5.1 remastérisées Arkamys (2 en DTS, 2 en DD).

La musique d’introduction (sur de superbes images de la Nouvelle Angleterre en automne) y gagne une ampleur et une enveloppe inhabituelle. Grosse différence de dynamisme et de volume en le DD et le DTS en Français. Mais en Anglais, le DTS apporte un véritable plus notamment au niveau de la gestion  des voix. Mais la piste DTS française est de très bon niveau , en évitant habituellement le coté chuintant, sifflant et caverneux de l’ ARKAMYS. Un système arrivé à maturité ?

Menu et interactivité.

Menu musical et pas très animé.


Bonus

• Le film-annonce : la bande-annonce du film
• L'aventure du film : Une featurette promotionnel mélangeant interview et imlages chocs du film. Genre dans lequel excelle les producteurs américains.

• Les images du tournage : Les angles de caméra sont assez inattendues et on a de longues images sans aucun commentaire. C’est un reportage du style caméra derrière la caméra.