The mother

Titre Original
Baby blues
Genre
Pays
Etats-Unis (2008)
Date de sortie
mardi 11 mai 2010
Durée
74 Min
Réalisateur
Producteurs
Andrew Meyer
Scénaristes
Lars Jacobson
Compositeur
Michael Filimowicz
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
74 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

Prise de folie meurtrière, une jeune mère de famille va tenter de tuer ses quatre enfants.

Critique subjective :

Au sein des derniers interdits du septième art, la représentation du meurtre d’enfant(s) figure en première ligne. Malin, le cinéma fantastico-horrifique a maintes fois contournés le tabou, mettant en scène des adultes contraints de tuer des bambins devenus maléfiques (virus, possession, etc.). Quant à l’infanticide pur et dur, il reste, lui, très rare à l’écran.

Avec The mother (alias Baby blues), Lars Jacobson et Amardeep Kaleka abordent le sujet de front. Il est ici question d’une jeune mère de famille (Colleen Porch dans une interprétation fiévreuse) qui, récemment maman d’un quatrième marmot, va connaître une dépression post-partum virant à la psychose meurtrière. Après avoir vu des signes et entendu des voix, « Maman » Williams (on ne connaîtra jamais son prénom) sera persuadée d’être investie d’une mission impérieuse : occire l’intégralité de sa progéniture. Un pétage de plombs en règle.

Installant son action dans une ambiance rurale réussie (un petit coin d’Amérique isolé et paisible, baigné par la chaleur estivale), le film n’atteint jamais des sommets mais fonctionne, exploitant sa thématique avec efficacité, à défaut d’une véritable originalité. Slasher déguisé (le personnage de la mère est traité comme un pur boogeyman), The mother bénéficie également d’une mise en scène classique et plutôt inspirée, exception faite de quelques petites maladresses, dont un clin d’œil ultra appuyé à Shining.

Verdict :

Simple, concis et efficace, le métrage de Lars Jacobson et Amardeep Kaleka n’est pas un titre indispensable mais s’impose comme un DTV tout à fait regardable.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1

Un rendu visuel convenable. Si l’image n’atteint pas des sommets en termes de qualité, la restitution globale, convenable, a déjà le mérite de respecter fidèlement la granularité de l’œuvre. Relativement discrète malgré de nombreuses scènes plutôt sombres, la compression s’en sort bien et ne vient jamais polluer l’image.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0

Deux pistes sonores correctes. Le Dolby Digital 2.0 se montre clair et bien équilibré mais manque d’ampleur, notamment au niveau des passages les plus tendus. Doublages français à fuir, les voix des gamins étant assez catastrophiques dans la langue de Molière.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
3 min
Boitier
Amaray

Film annonce (3 minutes).

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
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Bonus Cachés
Court Metrage