Le Jeu
    Critique de Jean-Luc  Richter
    
    
    
        
            Editeur
            
            Edition
            
                Simple
            
            Label
            
                
            
            Zone
            
                all
            
            Durée Film
            
                600 min
            
            Nb Dvd
            
                1
            
         
     
    
 
                            
	
L’histoire
Martin Holan (Bruno Choel) est un jeune archéologue qui n’a pas encore trouvé d’occasion de se frotter réellement au terrain. Il classe les archives dans une université lorsqu’il reçoit un coup de téléphone de son oncle, un archéologue de renom qui lui a communiqué sa passion pour les vieilles pierres. Celui-ci demande à Martin de se rendre le plus vite possible à Prague, où l’une de ses amies doit lui obtenir une autorisation pour fouiller un vieux tunnel allemand de la seconde guerre mondiale qui vient d’être mis au jour.
Saisissant l’occasion de partir à l’aventure, Martin se retrouve donc rapidement au lieu de rendez-vous, un prestigieux pont de la vieille ville de Prague. Mais son contact ne se montre pas ! Martin va donc devoir se débrouiller seul et il se rendra rapidement compte qu’il n’est pas le seul à vouloir découvrir les secrets de Ni.Bi.Ru, la dixième planète découverte par les mayas…
Le renouveau du jeu d’aventure
Alors que le jeu d’aventure était un genre majeur sur les Atari et Amiga des années 80, il avait peu a peu perdu de son intérêt auprès des développeurs. Après quelques sursauts remarquables, comme la série des Myst, toutefois plutôt tournée vers la résolution d’énigmes, et surtout celle des « Chevaliers de Baphomet » qui reprenait le principe du « point and clic », le genre s’est vraiment relevé en 2002 avec « Runaway » de Pendulo Studio. Depuis, les jeux d’aventures sont revenus nombreux sur nos PC et l’année 2005 devrait nous gâter avec la sortie de quelques titres très attendus, dont « Ni.Bi.Ru », édité par Micro Application.
Un système de jeu éprouvé
« Ni.Bi.Ru » se déroule dans plusieurs lieux géographiques, dont la ville de Prague et des temples Mayas au Mexique, qui ont été fidèlement modélisés pour l’occasion. Le système de jeu reprend le principe de « The Black Mirror », avec des graphismes en 3D pré calculés dans lesquels évoluent les personnages. L’avantage principal de ce système est son peu de gourmandise et la configuration nécessaire pour le jeu reste assez modeste. L’éditeur annonce qu’il faut au minium un Pentium III 500 Mhz, 256 Mo de Ram et une carte 3D avec 32 Mo de RAM. Si « The Black Mirror » fonctionne sur votre PC, il devrait en être de même pour « Ni.Bi.Ru », même si la résolution passe à 1024x768 (les possesseurs d’écran LCD apprécieront !).
Comme son prédécesseur, le jeu se déroule entièrement à la souris, selon le principe du « Point and clic » (pointer et cliquer) inauguré il y a déjà de nombreuses années par Lucas Art dans ses mythiques jeux d’aventures comme « Day of the Tantacle » ou « Sam et Max ». Le jeu repose sur l’exploration, la collecte de nombreux objets qu’il faut souvent associer, la résolution de puzzle et la recherche d’indices à travers des dialogues avec les différents personnages du jeu.
Critique subjective
« Ni.Bi.Ru » est découpé en cinq chapitres comportant une centaine de lieux à visiter. Ce qui frappe de prime abord c’est l’aspect très fin des décors sur lesquels les concepteurs ont visiblement passé beaucoup de temps à peaufiner les moindres détails. Ce bel aspect graphique est pour beaucoup dans la facilité d’immersion du joueur et dans Nibiru, on se sent tout de suite à l’aise.
Après la phase d’introduction, la prise en main du jeu est immédiate. Il suffit de balader le pointeur à l’écran pour trouver les zones interactives (le curseur change alors de couleur). Pour ne pas compliquer inutilement l’aventure, les concepteurs ont choisi de désactiver les zones qui ne sont plus utiles. Cela facilite beaucoup le jeu, car lorsqu’on est bloqué, on sait tout de suite que seul les deux ou trois zones encore actives permettront de s’en sortir. A cours d’idée, et en désespoir de cause, on pourra alors essayer tous les objets possédés sur ces zones actives, ce qui donne généralement la solution ! Les puristes regretteront cette simplification qui raccourci la durée de vie du jeu, mais elle permettra sans doute d’attirer de nouveaux joueurs, plus « grand public » vers les jeux d’aventures.
La gestion des objets est également exemplaire : tous les objets utiles sont automatiquement pris par Martin et placés dans la barre en bas de l’écran. Dés qu’un objet n’est plus nécessaire, il disparaît de la liste. Enfin, Martin refusera de quitter une zone s'il n’a pas tous les objets nécessaires à la suite de la quête. Cela évite donc des retours en arrière inutiles. Toutes ces simplifications rendent le jeu assez dirigiste, mais c’est le propre de tout jeu d’aventure et « Ni.Bi.Ru »est suffisamment bien conçu pour que cet aspect ne soit pas un carcan trop envahissant.
Le scénario de « Ni.Bi.Ru »se base sur un mélange détonnant de savants fous nazis, de légendes mayas et d’extra-terrestres visitant la terre. L’idée de base est bonne, mais au cours du jeu, l’atmosphère « x-files » est un peu éclipsée par un aspect plus « espionnage » et course contre la montre. Ce n’est pas désagréable, mais l’amateur d’histoire à la « Da Vinci Code » restera un peu sur sa faim, d’autant plus que la fin du jeu appelle furieusement à une suite.
On reprochera à ce jeu sa courte durée de vie, moins de dix heures pour un habitué et à peine une quinzaine pour le joueur moyen. A ce taux, il ne faut surtout pas aller consulter de solutions sur Internet sous peine de gâcher le plaisir déjà trop court ! Enfin, certaines transitions du jeu sont un peu trop abruptes et mériteraient parfois de plus amples explications. Il reste que « Ni.Bi.Ru » est un bon jeu d’aventure, aux énigmes beaucoup plus réalistes et simples à résoudre que « Runaway » ou que « Myst », même si certains puzzles forcent à la réflexion. Ce jeu vaut surtout par son atmosphère qui est autant due aux magnifiques décors qu’à la bonne piste sonore. 
                            
    
        L'image
    
    
    
    
        
            Couleurs
            
            Définition
            
            Compression
            
            Format Vidéo
            
                Sans objet
            
            Format Cinéma
            
                Sans objet
						
            
         
     
    
 
                            
	
Tout au long du jeu, la qualité des images est magnifique et les personnages s’intègrent très bien aux décors. On peut seulement leur reprocher une relative raideur, mais cela ne gâche en rien l’aventure. Certaines transitions entre les écrans sont réalisées par des vidéos en image de synthèse. Ces vidéos sont de qualitée inférieur au jeu, mais apportent souvent des effets supplémentaires qui leurs permettent tout de même de bien s’intégrer à l’ensemble. Avec une telle profusion de détails et de jeux de lumières, il ne faut pas s’étonner que de nombreuses énigmes se basent sur les décors et sur les éclairages. Pensez-y si vous êtes bloqués !
                            
                            
    Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français                      
2.0
 
                            
	
L’atmosphère sonore du jeu est assez discrète. La musique, assez belle au demeurant, n’est présente que sur certains tableaux et s’interromp lors des dialogues. En revanche, les bruits d’ambiances sont nombreux et toujours en phase avec les lieux, renforçant l’atmosphère de mystère qui règne la plupart du temps.
La grosse faiblesse de « The Black Mirror » résidait dans ses doublages français de médiocre qualité. L’éditeur a retenu la leçon et a mis le paquet cette fois-ci avec des doublages de bonne tenue. On retrouve en particulier, le comédien Bruno Choel qui incarne le héro, Martin Holan. Bruno Choel est la voix française d'Ewan Mac Gregor dans « Star Wars » et il a également doublé de nombreux autres acteurs américains, notemment dans « Frère des Ours ». Les autres personnages ne sont pas en reste et complètent bien les dialogues, donnant même un ton amusant à certaines scènes, comme lors des dialogues avec Pedro.
                            
                            
    
        Les Bonus
    
    
    
        
            Supléments
            
            Menus
            
                
            
            Sérigraphie
            
            Packaging
            
            Durée
            
                0 min
            
            Boitier
            
                Amaray
            
         
     
    
 
                            
	
Sans objet
                            
Bonus
    
        
            
            Livret
 
        
            
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