Paradise

Genre
Pays
France (2006)
Date de sortie
lundi 8 mai 2006
Durée
900 Min
Scénaristes
Benoît Sokal
Plateforme
PC
Site Internet
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Le Jeu
Critique de Guillaume Simon
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
all
Durée Film
900 min
Nb Dvd
3


L'histoire

Une jeune femme se réveille, amnésique après un crash d'avion, dans un palais de Mauranie, un pays d'Afrique au bord de la guerre civile. Tout en recherchant à retrouver la mémoire, notre héroïne va se retrouver au centre d'une histoire qui dépasse de loin ce qu'elle aurait pu escompter...

 

Critique subjective

Auteur de plusieurs jeux qui ont rencontré succès public et critique (L'amerzone et la saga des Syberia), Benoît Sokal se lance avec son nouvel éditeur, Micro application, dans une nouvelle aventure. Paradise est doté d'un univers ne devrait pas trop dérouter les inconditionnels de l'auteur. Le monde est toujours aussi riche et puise dans un imaginaire propre. Ce n'est pas vraiment du fantastique mais presque, une sorte d'ambiance onirique, irréelle mais dans un univers original et tangible. Bref un jeu estampillé Sokal est déjà la garantie d'un jeu qui accroche.

Mais dans l'univers impitoyable des jeux vidéo ça ne suffit pas. Il faut juger sur pièce et le moindre défaut peut faire décrocher le joueur. Que vaut alors concrêtement ce Paradise ? Les premières impressions sont bonnes. On retrouve un jeu d'aventure à l'ancienne : explorations, dialogues, collecte d'objets, énigmes... du classique. L'univers est une nouvelles fois riche, le jeu est beau (bien que la résolution soit limitée), bref, plastiquement le jeu assure et est en prime doté d'un scénario intéressant qui fait voir du pays. Mais le plus important dans un jeu n'est ni le design, ni les graphismes, c'est le plaisir de jeu que ressent le joueur.

On en arrive donc au gros point noir : la jouabilité. C'est ce paramètre primordial qui donnera l'envie au joueur de lancer le jeu, qui définira la notion de fun. Bref, c'est essentiel. Et, dans un premier temps, il semble que celle de Paradise soit tout à fait standard. Un curseur, on pointe ce qui nous intéresse, rien de plus simple. Le curseur, justement, c'est lui qui va venir gâcher le plaisir. Imprécis (pas très joli non plus) réagissant avec un temps de retard (en gros, si on passe trop vite sur une zone cliquable, elle semble non-cliquable) il rend l'exploration pénible. Autre défaut : pas de voix off. Ou très peu. On aurait aimé entendre Ann commenter un peu les objets vus à l'écran. Quand on se retrouve devant un mécanisme bizarre, on a plus qu'à se poser des questions inutiles. Enfin les phases ou on dirige la panthère... (une des surprises su jeu) sont insuportables. Imprécises, pénibles, limite injouables... une fois passées un conseil : SAUVEGARDEZ !

Après quelques temps passés à admirer les décors du jeu on commence finalement aussi à y trouver des défauts. Derrière le superbe travail de design la réalisation souffre en effet d'un manque évident de finition. Est-ce par manque de temps ? Toujours est-il que les graphismes, bien que très réussis sont limités par une résolution de 800*600 (cette limitation doit cependant résulter d'une décision en amont dans le développement) et que les personnages sont assez peu fins. L'animation de ces derniers, surtout, est très robotique.

Paradise reste malgré tout un bon moment, même si la jouablilité met la patience du joueur parfois à rude épreuve il serait dommage de remiser le titre au fond d'un tiroir pour autant. Un peu de persévérance est nécessaire car le jeu en vaut la chandelle. Paradise reste un jeu d'aventure varié et agréable au scénario prenant. Souhaitons simplement que le prochain Sokal bénéficie d'une meilleure finition.

 

En conclusion

Un jeu d'aventure old-school imparfait à la jouabilité moyenne. Paradise avait le potentiel pour succéder dignement à la saga Syberia mais on doit ici se contenter d'un simple "bon" jeu.

 
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
Sans objet
Format Cinéma
Sans objet


Comme toujours dans les jeux estampillés Sokal on trouve une patte graphique forte. Les designs, décors, ambiance sont magnifiques... mais d'un côté technique on reste bloqué dans un 800*600 certes fin, mais qui aurait pu être encore meilleur. Une limitation technique regretable. Plus grave (mais bon, on va pas crier au drame non plus) est le manque de finesse des personnages parfois assez grossiers (sans compter l'animation de ces derniers, plutôt sommaire).

Au final on a un beau jeu mais qui laisse à peine entrevoir ce qu'il aurait pu être avec une meilleure finition.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Une réussite. Les musiques sont envoutantes (bien qu'un peu trop répétitives), les bruitages parfaits et le doublage convanquant. Bref du tout bon !

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Coffret


Nous sommes ici en présence du coffret collector de Paradise qui propose, outre les trois cds du jeu, quelques goodies.

- Le poster (reprenant la tête de panthère de la boite) est plutôt sympathique, surtout pour le fan, dommage qu'il soit ainsi plié en 8...

- Un superbe livret contenant des illustrations de Benoit Sokal

- Enfin, le coffret à proprement parler, cartonné, en lieu et place du boitier DVD lambda de l'édition standard
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Poster