Dreamfall The Longest Journey

Genre
Pays
France (2006)
Date de sortie
lundi 15 mai 2006
Durée
800 Min
Plateforme
PC
Informations
Complémentaires
Disponible sur PC (version testée), et Xbox (jeu compatible Xbox 360)
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Le Jeu
Critique de Pierre Dubarry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
800 min
Nb Dvd
1
 

The Longest Journey, sortit en 2003 fit le bonheur de beaucoup de joueurs en proposant un jeu d'aventure et d'exploration digne des jeux dit « Old-School ». L'équipe de Funcom décida donc en 2004 de s'atteler à une suite portant le doux nom de Dreamfall, pour combler l'attente de ses nombreux fans, et de joueurs en manque d'aventures dépaysantes. Attendu comme une sorte de messie vidéoludique, Dreamfall The Longest Journey arrive donc entre nos mains, pour un test qui révèlera ou non le fondement de nos espoirs en cette suite.



Il y a dix ans, April Ryan, alors jeune étudiante en art, a découvert l'existence d'un monde parallèle au nôtre: Arcadia, un monde magique et mystérieux, aux paysages sublimes, peuplés d'étranges créatures et sous l'emprise d'une magie puissante. April a aussi découvert qu'elle était une Franchisseuse, et qu'elle possédait le don rare de pouvoir voayager entre les mondes. Dix ans ont passé et les mondes jumeaux sont à nouveau en danger. Mais cette fois, April n'est pas la seule prise dans les mailles de la destinée. Zöe Castillo, une jeune femme de Casablanca, et Kian, un mystérieux assassin de l'Empire Azadi d'Arcadia, vont également êtrz appelés à jouer un grand rôle dans les évènements qui se préparent...




Un appel au voyage


Dès les premières minutes du jeu, on a l'impression de vivre une aventure hors du commun, dans le sens où assimiler cette suite au jeu original, ou à un autre titre du genre, s'avère absolument impossible. La première idée du jeu que l'on peut avoir, s'avère être une réalité une fois l'aventure terminée: Dreamfall est un mélange à la fois entre un jeu vidéo, et un film-interactif, mais nous reviendrons sur ce point crucial par la suite, ceci constituant la plus grande qualité, mais à bien des égards le plus grand défaut du titre. Les premiers mouvements de Zöe sont amples, gracieux, et contrôlables par le clavier pour les touches d'action, et déplacement, et avec la souris pour le placement de la caméra, ou de l'intéraction avec le décor ou les différents protagonistes du titre (choix de dialogues). Au niveau de sa jouabilité, Dreamfall est un jeu parfaitement pensé aussi bien pour un public de joueurs assidus au genre, que les novices, chaque type de joueurs s'y retrouvera aisément après une petite phase d'apprentissage en somme assez courte, le début d'aventure étant assimilable à une sorte de mini-tutoriel. Les déplacements, les actions principales et secondaires, et l'intéraction avec le décor sont agréables, mais nous remarquons cependant l'intégration de phases dont on se serait bien dispensé: les combats. En effet, Zöe aura la possibilité tout au long de l'aventure, soi de se battre ou de trouver un moyen d'éviter l'affrontement par le dialogue; (cette solution étant largement préférable) sur le cahier des charges ceci semblait prometteur voire amusant, mais une fois le jeu en main c'est la déception qui prédomine essentiellement, si bien que l'on se demande l'utilité de ses phases là, celles d'infiltration étant beaucoup plus accessibles et jouables, et légèrement moins décalées. Nous noterons également la présence de phases de hacking grâce au téléphone portable de Zöe, mais surtout de résolution d'énigmes assez bien construites dans l'ensemble, accessibles à nombre de joueurs, la logique étant prédominante ici. On ne cherche pas à bloquer le joueur, mais plutôt à l'accompagner dans la résolutions des énigmes avant tout, ce qui est une grande qualité en soi pour ce type de jeu. Rappelons juste au passage que le volet précédent était un point'n'click, la jouabilité ayant droit à une refonte totale pour cette suite.



Mc Fly est de retour !


Dans la première partie du jeu, (constituant environ 2 à 3 heures) le joueur mène une enquête complexe, au sein d'un scénario tortueux qui devient très intéressant au fur et à mesure des heures de jeu, et véritablement accrocheur. Zöe part à la recherche de la fameuse April Ryan (héroïne du premier opus), mais doit pour ceci voyager dans une autre dimension; dimension où rêve et réalité s'entrecroisent, tout ceci dans une débauche d'effets graphiques, mais narratif également. Et en parlant de narration, Dreamfall est une véritable oeuvre vidéoludique le doute n'est pas permis; la structure narrative suit une construction logique,inhabituelle, et est en proie à de multiples rebondissements prenant le joueur aux tripes s'il se trouve réellement immergé au sein de l'univers du jeu (bien que l'on peut se demander comment ne pas l'être). A mi-chemin entre production vidéoludique, et film-intéractif, c'est ce qui en fait à la fois sa plus grande force et sa plus grande faiblesse. En effet, Dreamfall transporte le joueur et l'envoûte dans sa spirale narrative, si bien que deux catégories de joueurs se trouveront divisés sur ce titre. Certains aimeront le développement tortueux, lent mais non moins passionnant, proposant une fin ouverte à un troisième épisode, tandis que d'autres trouveront que le jeu s'attarde justement beaucoup trop sur ces phases de dialogues, délaissant parfois un peu trop les phases de jeu en elles-mêmes. Ce n'est pas faux, et nous sommes plutôt d'accord avec ceci, mais Dreamfall ne l'oublions pas,constitue en soi une aventure que peu de jeux actuels -voire aucun- arrivent à nous offrir, et demeure à coup sûr un investissement solide pour tout passionné de jeu d'aventure désireux de vivre une quête vidéoludique sortant des sentiers battus.



Une larme de bonheur au coin de l'oeil


Dreamfall The Longest Journey ne peut donc évidemment pas obtenir une note que nous destinons aux très bons jeux, mais demeure tout de même un titre somptueux dans son habillage, passionnant du début à la fin par de nombreux aspects, et est donc à bien des égards un hit; tout du moins il en avait parfaitement le profil, car l'aventure traîne parfois en longueur, et peut très vite ennuyer une certaine catégorie de joueurs. Finalement, Dreamfall est un bon jeu tenant ses promesses, tout du moins en grande partie, mais à qui il manque un profil suffisament complet pour obtenir le statut de hit.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.33:1
Très beau graphiquement, Dreamfall possède un design charmeur et ennivrant. Les personnages sont modélisés avec soins, les différents effets (blur, explosions, voyage dans le temps etc) sont parfaitement réalisés, et l'intégration des décors entièrement en 3D nous fait tomber sous le charme d'un level-design inspiré.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Les doublages sont de qualités, et renforcent grandement la crédibilité du jeu. Concernant l'aspect acoustique du jeu, rien de bien transcendant mis à part une spatialisation de la bande-originale bien intégrée, et un timbre des voix appréciables. Ne cherchons pas d'explosions, ou de tirs à profusions Dreamfall va à l'essentiel et nous ne lui en demandions pas plus.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Aucun
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
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Filmographies
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Bonus Cachés
Court Metrage