Le Film
Critique de Frédérik Kapler
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
all
Durée Film
60 min
Nb Dvd
1
Le DVD reprend un le concept inventé il y a une quinzaine d'années par Snoop Dogg et Dr Dre, dans leur court métrage "Murder was the case" : un court-métrage avec pour interludes des clips de morceaux qui s'insèrent dans la trame de celui-ci. "Street is watching" offre donc une histoire qui n'est que pretexte à montrer des clips, inédits pour la majorité. En ce qui concerne l'histoire, il faut signaler que celle-ci est donc assez accessoire, mais de toute façon, n'étant ni traduite, ni sous-titrée, elle s'avère réservée aux experts anglophones, car les personnages ne sont pas aisés à comprendre... ainsi pour la majorité des spectateurs, les dialogues resteront quasi incompréhensibles... seule la simplicité du scénario, et les images, permettront de comprendre qu'il s'agit d'une histoire de savoir qui est le plus "gangster" de tous les rappeurs... En somme, le gros intérêt réside dans les clips présentés.
Le film, tourné en 1997, époque où Jay Z ne connaissait pas le succès actuel, est introduit par "Pain in da ass", rappeur de Roc A Fella qui faisait beaucoup parler de lui à l'époque, mais qui finalement n'a toujours pas fait ses preuves. Dans le film, Jay Z, aka Shawn Carter, et Damon Dash nous livreront un docu-réalité illustrant leur ascension dans le milieu du Hip Hop, depuis la rue. Il se compose de deux parties, montrant les deux facettes du rappeur : le côté paillettes et show biz, et le coté plus "street" et "ghetto", beaucoup moins festif... Il est vrai que Jay Z est quand même un des rappeurs qui a su être original, de par ses collaborations avec des groupes comme Linkin' Park récemment, de part ses instrumentales plutôt travaillées, tout en gardant un public "hip hop" et "street". Outre la reconnaissance du public, il a aussi eu l'honneur de devenir le président de Def Jam, maison de disque emblématique, et qui a signé de très grands noms du hip hop US, depuis les origines de celui-ci.
La partie musicale reste le gros intérêt du DVD, permettant d'offrir aux amateurs de Jay Z, les morceaux les moins connus, ceux qui ne passent pas sur MTV... Le film n'est qu'un prétexte pour relier ceux-ci.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1
L'image est proposée en 4/3 dans un format 1.33. Assez granuleuse, manquant de définition, elle s'inscrit dans les standards de ce type de programme. Les clips sont certainement tournés avec peu de moyens à l'époque et peu retravaillés, et vu le public restreint, aucune restauration même partielle n'a été entreprise.
Vous n'en ferez pas une image de démonstration pour votre système, mais elle ne vous gênera pas pendant le visionnage du programme...
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
La partie sonore est assez pauvre, avec une seule piste DD 2.0. Celle-ci est étouffée, peu dynamique. De plus, des parasites se feront entendre ainsi qu'un souffle prononcé : on peut supposer très certainement que la piste de la VHS a été reprise telle quelle... Pas vraiment une réussite, et c'est bien dommage pour un DVD musical.
Quel dommage de ne pas avoir profité de cette sortie en DVD d'une vieille VHS épuisée, afin de lui offrir une seconde jeunesse rendue possible par les capacités sonores techniques du DVD... autant le travail sur la partie vidéo aurait été rendu difficile de part l'âge et la conservation des archives, autant sur la partie sonore, une BO de meilleure qualité existe...
On remarquera également l'absence de sous-titres.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Néant, hormis un chapitrage.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage