Dinotopia : Volumes 2 et 3

Genre
Pays
USA (2002)
Date de sortie
mercredi 8 décembre 2004
Durée
528 Min
Réalisateur
Producteurs
James Gurney, Michael S. Stone, Seth M. Siegel
Scénaristes
Nick Harding, Judy Morris, et Raymond Khoury
Compositeur
Trevor Jones
Format
Dvd 9
Site Internet
Informations
Complémentaires
On peut retrouver Wentworth Miller, Franck dans le premier Opus, au côté de Nicole Kidman et Anthony Hopkins dans "la couleur du mensonge" (Robert Benton, 2002)
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
528 min
Nb Dvd
4


Le premier opus de Dinotopia, était un trésor d’effets spéciaux, des décors saisissants et superbes. Une histoire intrigante de deux frères aux caractères radicalement inverses, qui se retrouvent plongés, suite à un accident d’avion, dans un monde, où les dinosaures et les hommes vivent en parfaite harmonie. Une société utopique, où les deux espèces dominantes cohabitent en réelle fusion avec la nature.

Même si les comédiens ne semblaient pas très à l’aise, l’alchimie fonctionnait, et les moyens mis en œuvres à la hauteur de l’entreprise.

Cette suite, déclinée en une série de 6 épisodes enfonce un peu plus le clou de l’utopie. Et même si les comédiens ont changés (Tyron Leitso est remplacé par Erick Von Detten et Wentworth Miller par Shiloh Strong), les fondations semblent avoir résisté à l’érosion systématique que provoque la transformation d’un film ou téléfilm en série (voir Stargate). En effet, chaque personnage gagne, au fil des épisodes, en profondeur et en force. Ainsi, Karl, le garçon rebelle, orgueilleux et obstiné, se retrouve pris au piège, dans l’épisode 3, de ses propres sentiments, quand ses actes le mènent directement dans le repère des tyrex. Cette aventure lui apprendra ce que sont les responsabilités et le respect de l’autre. C’est aussi le cas de Franck, parfaitement bien intégré à cet univers, qui, face à la maladie de son frère, verra ses convictions mises à mal dans l’épisode 6.

Quand au dinosaures, ils font parfois, il faut le reconnaître, énormément pensé à « Jurassik Park», particulièrement lorsque les Tyrex envahissent l’écran, comme dans l’épisode 1 ou l’épisode 3. La ressemblance, s’arrête là, car dans « Dinotopia », les dinosaures communiquent avec les hommes. C’est le cas de Zipeau, un Sténonychosaure sachant parler 17 langues dont celle des humains, et qui deviendra l’ami  fidèle des deux frères. C’est un personnage centrale, parfois fatiguant, tant le débit et la gestuelle font penser à un humain sous amphétamine. D’autres dinosaures deviennent les transports en communs de cette cité paradisiaque, comme les Branchiosaures. Et puis il y a 26, le bébé Chasmosaure dont Karl à promis de s’occuper, c’est le seule point vraiment négatif de cette aventure, car c’est une peluche et ça se voit. Il eut été de meilleur goût que d’utiliser les effets spéciaux pour la rendre plus réaliste, à l’image des autres dinosaures de la cité. Enfin, c’est candide parfois, sensible un peu, tendre souvent et toujours utopique, mais c’est le but recherché.

On peut donc reproché un ton souvent moralisateur, comme seul les américains arrivent à le faire, mais les épisodes sont aussi captivant que le téléfilm, et l’on sombre malgré tout rarement dans la facilité.

Une petite fresque familiale donc, avec des moyens colossaux, qui amène beaucoup de fraîcheur et d’utopie dans un monde qui en manque cruellement.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


L’image a gardé toute l’ampleur du premier opus. Des paysages superbes, dont les couleurs, vertes, ocres et rouges, parfois délavées apparaissent avec une réelle finesse et un parfait contraste. Il semble que l’attention qui avait été requise pour le premier, fut autant de rigueur pour la série. Les images des cascades qui entourent la cité sont tout autant réalistes que le reste. Seul le petit dinosaure 26 fait un peu trop peluche.  

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
5.1
Le son est d'une beauté saisissante, malheureusement, uniquement dans le version originale, puisque restituée en 5.1, ce qui, bien évidement, rajoute du volume à l'univers de James Gurney. La piste française, quand à elle, ne doit se satisfaire que d'une simple piste Stéréo, ce qui gâche terriblement le plaisir.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
C'est un peu la déception de ce DVD, les bonus se résument à une galerie de photos sans vraiment d'intéret et des fonds et économiseurs d'écrans. Un peu juste, alors que l'on aurait bien aimé avoir un petit making off, pour nous expliquer pourquoi ces changements d'acteurs, ou encore comment est venu l'idée de la série etc.... Dommage.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage