Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
105 min
Nb Dvd
1
L'histoire :
Dans l’Italie fasciste, le préfet Cesare Mori est envoyé en Sicile pour mettre fin aux agissements de la mafia.
Critique subjective :
Réalisé par Pasquale Squitieri en 1977, L’affaire Mori (Il prefetto di ferro) brosse le portrait d’un personnage réel : Cesare Mori.
Préfet, Mori est nommé dans la province de Palerme et se voit attribuer un objectif qui, à défaut d’être aisé à atteindre, est on ne peut plus clair : mettre un terme aux activités crapuleuses de la mafia sicilienne. Fonctionnaire rigide jusqu’à en devenir presque inhumain, le préfet est habité par une certaine idée de justice et résolument déterminé à mettre fin à un système. Froid et zélé, Cesare Mori fait montre d’une croyance forcenée en les institutions étatiques. D’obédience fasciste (nous sommes en pleine dictature mussolinienne), le préfet n’hésite pas à prendre lui-même les armes (cf. la séquence de duel au fusil, de loin la plus réussie du métrage) et finit par obtenir des résultats malgré la corruption ambiante et la loi du silence. A certains égards (mais l’idéologie fasciste en moins), le préfet Mori peut donc faire penser à ces magistrats italiens résolus à en découdre judiciairement avec la mafia, dussent-ils parfois y laisser leur vie.
C’est Giuliano Gemma (Un pistolet pour Ringo, Le dernier jour de la colère, Ténèbres) qui campe Mori avec une bonne dose de conviction et sait parfaitement faire ressortir le côté complètement froid et austère du personnage. A noter que Gemma retrouve ici Claudia Cardinale (Il était une fois dans l’Ouest), une actrice avec qui il partageait déjà l’affiche du Guépard de Luchino Visconti en 1963.
S’il a le mérite de traiter un pan assez méconnu de l’histoire italienne, le scénario de L’affaire Mori se révèle sans surprise et n’est jamais à la hauteur d’un sujet relativement ambitieux. L’ensemble est loin d’être rattrapé par la réalisation passe-partout de Pasquale Squitieri, une mise en scène largement influencée par le western, un genre alors très en vogue dont on retrouvera ici de nombreux ingrédients : hommes à cheval, duel, train, siège d’une petite ville, bande originale signée Ennio Morricone, ...
Verdict :
On l’aura compris, L’affaire Mori est un film peu trépidant et sans relief, largement dispensable donc ...
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Pas la peine de tourner autour du pot, la qualité d’image présentée est, disons-le clairement, de bien mauvaise facture. En effet, le master affiche de nombreux défauts (points, rayures, ...) quasi-omniprésents, une définition qui semble être l’oeuvre d’un myope et des couleurs qui ont du baigner un peu trop longtemps dans l’eau de javel. Un rendu vidéo presque (in)digne d’une vielle VHS, c’est dire.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Niveau son, même résultat puisque nous avons droit à un dynamisme fort réduit, à une absence totale d’ampleur et à un rendu global complètement étouffé (les voix en pâtissent tout particulièrement). A noter qu’une seule piste est disponible : la version française du film, les amateurs de V.O. de remercient pas l’éditeur.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Filmographie de Giuliano Gemma.
Filmographie de Claudia Cardinale.
Galerie photos.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
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