Molly est une jeune détective privée dégourdie qui est engagée par le FBI pour protéger une étudiante dont le père doit témoigner dans un procès. Après avoir subi un sérieux relooking elle va devoir retourner à la fac et infiltrer une confrérie. Son côté garçon manqué ne va pas passer inaperçu auprès de ses nouvelles « sœurs ». Et sa mission sera d’autant plus difficile à mener que les filles pourries gâtées de la confrérie lui en font voir de toutes les couleurs !
Depuis plusieurs années maintenant, on passait détenir la pire actrice américaine, en la personne de Kirsten Stewart, dont l’unique expression de bovin sous prozac traversait une filmographie, faite majoritairement de nanars, dont le très injuste « bankable » « Twilight ». Et bien nous nous trompions, car nous avons maintenant : Miley Cyrus, avec un sourire qui se rapproche du bovin sous extasie. Après l’innommable « LOL Made in USA » dans laquelle la jeune femme s’efforçait de paraitre cohérente et crédible en se basant sur un scénario aussi bancal qu’inepte et mal adapté. Alors on se dit que l’équipe qui entoure la jeune s’est éventuellement acharné à lui trouver le rôle de sa vie, qui pourrait éventuellement redorer son blason. Et bien, non ! Il faut dire que la tâche est ardue tant l’actrice est mauvaise. En effet, la jeune femme a fait ses armes dans la série « Annah Montana » qui n’avait pas pour réputation de concourir pour les Oscars, loin de là. Alors il est certain que l’école Disney n’est pas à proprement parlé le meilleur moyen pour apprendre à affiner son jeu, ou à transmettre des émotions, mais là on a touché le fond du fond !
Comme dans les programmes des Studios de Burbank, la Metropolitan a donc décidé de faire aussi son pseudo film pour teenager. Aussi fin qu’une sauce BBQ, aussi léger qu’un pudding indigeste, avec une trame toujours aussi peu inventive. Une jeune fille détective (A noter au passage, la tristesse des cascades de Miley Cyrus….) infiltrée est envoyée sur un campus universitaire. Elle doit alors réapprendre à parler comme les étudiants et à se fondre dans la masse d’une congrégation féminine, majoritairement blonde, riche et infectes… l’histoire, on l’aura bien compris est d’une banalité affligeante, au point que même les plus ouverts d’esprit finissent par quitter la salle en espérant que le calvaire prenne fin et qu’ils puissent se reporter sur un programme moins calamiteux que ce film.
Comme nous le disions plus haut, le désastre ne s’arrête pas à l’aspect inepte d’un scénario mal fichu, mais aussi par son interprète principale, qui multiplie les faux-pas d’une scène à une autre. Antipathique quand il s’agit d’être séduisant, ridicule quand elle doit faire une cascade de base comme celle de sauter d’un balcon à un autre. Rien n’est à garder, sinon le fait d’assister au naufrage d’une pseudo actrice qui a cru pendant des années qu’elle deviendrait certainement la nouvelle Angelina Jolie mais qui n’en n’a pas les plus infimes qualités. Le reste de la distribution, du coup ne tente rien qui puisse le mettre systématiquement en danger, ainsi l’acteur Josh Bowman (Revenge) en profite pour affuter son personnage de beau garçon sans risquer de faire dans la nuance.
En conclusion, on l’aura bien compris « Mademoiselle détective » est une sorte de film pour teenager qui ne parvient jamais à sortir la tête de l’eau. Le seul moment de bonheur que nous offre ce film se trouve être le générique de fin car on sent une sorte de libération. Mais même là, on nous assène un bêtisier qui ne fait que confirmer le désastre artistique de la star Miley Cyrus.
L’utilisation d’une piste Dolby Digital 5.1 reste forcément une bonne nouvelle puisqu’elle permet réellement de plonger au cœur de l’intrigue. La spatialisation offre une très belle répartition, y compris dans les scènes d’action, la dynamique est minutieuse et respecte parfaitement l’univers du film.