Zoulou

Titre Original
Zulu
Genre
Pays
Grande Bretagne (1964)
Date de sortie
lundi 6 janvier 2003
Durée
133 Min
Réalisateur
Producteurs
Stanley Baker & Cy Enfield
Scénaristes
John Preeble & Cy Enfield
Compositeur
John Barry
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Frédéric Deschryver
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
133 min
Nb Dvd
1


L'histoire

Janvier 1879, Natal, Afrique du sud. Tandis qu'ils assistent à un mariage, dans une tribu Zoulou, le révérend Witt et sa fille Margaretta, en mission d'évangélisation, apprennent le massacre d'Isandlwana où un contingent britannique de 1300 hommes vient d'être décimé. Ils rejoignent alors Rorke's Drift, où le lieutenant Chard (Stanley Baker), décide, contre l'avis du révérend, d'organiser la défense du camp, avec la centaine d'hommes présents, se préparant à un assaut imminent des troupes zoulous fortes elles, de plus de 4000 hommes…

 

Critique subjective

L'armée britannique se distingua par un haut fait d'arme, le 22 janvier 1879 lors de l'attaque de Rorke's Drift, où une centaine de soldats réussirent durant 12 heures, à repousser les assauts de plus de 4000 guerriers zoulous. Ce Fort Alamo britannique valut le décernement de 11 Victoria cross, nombre record accordé pour une action de combat. C'est cette action héroïque que le réalisateur Cy Enfield (les sables du Kalahari) et l'acteur Stanley Baker (Eva, Accident) mettent en images en 1964, dans cette superproduction, récit d'une bataille, avec un grand souci de précision historique. Le tournage se déroula non loin des lieux mêmes du drame, avec le concours de plus de 500 figurants et acteurs recrutés sur place.

 

Stanley Baker, incarne le lieutenant John Chard, officier du génie, alors occupé à l'édification d'un pont. A ses côté, le lieutenant Broomhead, dont le rôle est tenu par Michael Caine, un jeune acteur alors inconnu, est lui, le symbole de l'aristocratie anglaise, héritier d'une famille de militaires. Chard, à l'annonce de l'attaque imminente, décide de prendre le commandement, et d'organiser une défense désespérée avec les faibles moyens disponibles. Il devra pour cela, composer avec l'opposition farouche du révérend Witt (Jack Hawkins) et de sa fille (Ulla Jacbosson), les doutes de chacun, face à cette folle entreprise, à l'issue plus que certaine. Chard lui-même n'est pas un héros sans peur. Aucun excès de patriotisme ne transparaît, Zoulou s'achève même avec un esprit de dénonciation de la guerre et de ses atrocités.

 

Même si Zoulou relate fidèlement une page de l'histoire britannique avec un grand souci d'exactitude, l'histoire est racontée ici, par des britanniques, et il est dommage de ne pas avoir plus de précisions sur le rôle de l'armée anglaise en Afrique du sud à cette époque. Choix du réalisateur, la situation politique, l'invasion du Zululand par l'armée britannique, sont autant de faits occultés et qui auraient pu éclairer davantage le spectateur sur les motivations des guerriers zoulous qui surgissent de nulle part comme autant de kamikazes venus tomber sous les balles des soldats anglais. L'ennemi, dans ce film n'a pas de visage, la caméra ne sort que très rarement de l'enceinte de l'avant poste de Rorke's Drift. Les zoulous, dans ce film, n'ont aucun dialogue, les seuls moments où les aperçoit s'entretenir, (au début du film, le chef Catewayo reçoit un messager) les voix sont masquées par les danses et les cris.

 

Les scènes d'attaques, qui occupent la majeure partie de ce film, avec leurs centaines de figurants, sont rendues de façon très réaliste, et l'angoisse des assiégés, face aux hordes de zoulous est presque palpable. L'ennemi, anonyme, fort de son nombre, attaque par vagues successives incessantes, vient tomber sous le feu des soldats britanniques. Ces scènes ne sont pas sans rappeler celles d'autres films ultérieurs comme Starship Trooper de Paul Verhoeven, où l'on retrouve le même schéma d'angoisse lors des attaques d'aliens, où un petit nombre se bat désespérément contre une multitude d'assiégeants déterminés. Zoulou, grande reconstitution épique, est un monument du cinéma britannique.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1


L'image est quasiment sans défaut. Cette édition offre un très bon rendu des couleurs. Entre le rouge des uniformes, les tons ocres des paysages et le bleu du ciel d'Afrique, les couleurs sont vives et bien contrastées, le tout dans un format qui respecte celui de l'œuvre originale. L'image est précise, nette, sans problème apparent de compression. Un bon point pour cette édition.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
4.0
Français
1.0


La piste française est d'époque, en mono, parfois un peu étouffée. Néanmoins, les dialogues restent clairs avec toutefois un peu de saturation lors des forces ambiances sonores. Il est dommage que ce film n'ait pas bénéficié des techniques actuelles de retraitement du son.  Tout est naturellement concentré sur l'enceinte centrale et contraste réellement avec l'image qui elle, très bien définie, nous ouvre un vaste champ visuel.La version originale, quant à elle est proposée en stéréo. Les amateurs apprécieront la voix off du narrateur qui n'est autre que Richard Burton, excusez du peu! Si un élargissement du champ sonore résulte de cette piste, par un effet stéréo recréé artificiellement, les améliorations ne sont pas réellement convaincantes, le son reste porté sur l'avant, la définition est à peine supérieure à la version française. On peut donc sans frustration se contenter de visionner ce film dans la langue de Molière, grâce à une piste audio qui reste honorable malgré tout.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
49 min
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné


La bande annonce cinéma (3'40)

 

 

Le commentaire audio

Durant la projection du film, Robert Porter, un des réalisateurs, responsable de la deuxième équipe de tournage, est interviewé par Sheldon Hall, historien du cinéma, spécialiste du film Zoulou. Les discussions tournent autour du choix des comédiens, des difficultés du tournage en raison de contraintes budgétaires. Beaucoup d'anecdotes sont révélées dans ce commentaire. On y apprend par ailleurs que ce film était destiné à un public anglais et américain, peu ouvert à d'autres cultures, à une époque de tensions entre blancs et noirs en Afrique du sud ainsi qu'aux Etats-Unis et c'est la raison pour laquelle, ce film ne comporte aucun dialogue zoulou.

 

Le making of:

Celui-ci est un reportage en deux parties, qui retrace l'histoire du film au travers d'interview des membres des équipes de tournages ou des acteurs du film, comme Robert Porter que l'on retrouve également dans le commentaire audio, l'acteur James Booth, incarnant Henry Hook, la majeure partie des commentaires étant assurée par Ellen Baker, veuve de Stanley Baker.

 

La liste d'honneur (25')

Où l'on parle du choix des acteurs, du choix du lieu du tournage, des difficultés financières, du budget limité, de la rencontre avec les zoulous, aux pires moments de l'Apartheid, des difficultés à obtenir les autorisations du gouvernement de Pretoria qui voyait d'un mauvais œil le tournage en Afrique du sud d'un film où les zoulous étaient portés en héros.

 

…Où la lance se brisa dans un coup de tonnerre (20')

Viennent donc ensuite les débuts du tournage, les batailles et les scènes d'action, quelques mots sur la musique de John Barry, la post-production, pour s'achever par un hommage à Stanley Baker.
Bonus
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Bande annonce