Seal Team Saison 1

Titre Original
Seal Team
Genre
Pays
USA (2018)
Date de sortie
mercredi 6 février 2019
Durée
924 Min
Réalisateur
Producteurs
Benjamin Cavell, John Glenn et Ed Redlich
Scénaristes
John Glenn, Spencer Hudnut et Mark Semos
Compositeur
Divers
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
924 min
Nb Dvd
6
Le quotidien professionnel et personnel des membres de la plus haute unité d'élite des Navy SEALs, qui s’entraînent, planifient et exécutent les missions les plus dangereuses à la demande du gouvernement américain. Lorsqu'une mission à haut risque se présente aux quatre coins du monde, le Gouvernement Américain fait appel à l'équipe la plus prestigieuse des Navy SEALs. Au sein de cette équipe, on retrouve l'officier en chef Jason Hayes (David Boreanaz) récemment touché par la mort de l'une de ses partenaires et meilleurs amis. Autour de lui, des hommes et femmes d'exceptions mettent leur vie en danger. Ils vont devoir former Clay Spenser (Max Thieriot), nouveau venu dans l'équipe.

Dés les dernières saisons de « Bones », nous pouvions sentir une certaine appétence de David Boreanaz, à la fois acteur principal et en même temps producteur de la série, pour l’armée américaine et les idées conservatrices prônant les valeurs de l’Amérique, notamment la gloire de la religion catholique si chère aux américains, enracinés dans des idées pas forcément progressistes. Cela dit, pourquoi pas, si la série parvient à nous emporter dans des intrigues passionnantes !

Mais voilà, pour cela nous sommes très loin du compte ! Car en fait « Seal Team » n’est rien d ‘autres qu’une énième série à la gloire de l’Amérique ! Celle qui ne s’enlise pas dans un Irak, où des « va-t’en guerre » cupides sont allé chercher des marchés et y on laissé le chaos, celle d’une nation qui a élue à sa tête l’un des plus dangereux nationalistes que l’occident ait connu.  Une série qui porte les hommes en héros, dans des intrigues assez mal fagotées et, pire encore, assez peu passionnantes. Et même si une intrigue fil rouge tente de nous tenir en haleine sur les liens qui unissent ou désunissent les hommes, le public ne parvient pas à trouver le moindre intérêt dans cette série qui accumule tous les poussifs du genre et ne cherche qu’à convertir ceux qui hésiteraient encore à dire du mal de ce pays qui nourrissait pourtant de grands les huit années qui précédèrent l’arrivée de Trump.

D’épisode en épisode, les acteurs récitent avec plus ou moins de convictions des dialogues assez fades et tentent d’exister face à la star David Boreanaz qui s’est offert le rôle principal et s’amuse comme des enfants dans une cour de récréation à jouer le chef vaillant, sans peur et sans reproches et des défauts qui ne trouvent écho que dans la grandeur de ses pensées et bien sûr son courage autant que son expertise. Seul contre point de ce personnage un peu trop envahissant pour être supportable, Max Thieriot (Bates Motel) parvient à tirer, plus ou moins, son épingle du jeu en ne cherchant pas à surjouer pour justement amener cette balance nécessaire à l’ensemble.  

En conclusion, « Seal Team » ne fait pas dans le détail et s’adresse certainement à un autre public que celui de « Bones » la précédente série de David Boreanaz, avec notamment des intrigues moins construites, plus basiques et un goût réellement prononcé pour la gloire de l’Amérique et ses valeurs culturelles et religieuses. Une première saison, qui ne parvient pas à convaincre de ce côté de l’Atlantique, par un côté trop idéalisé de l’Amérique, avec des discours un peu trop redondants, dans l’utilisation des pays du Moyen Orient comme terrain de jeu de cette unité d’Elite de l’armée Américaine. Pas de quoi pavoiser, dans tous les cas, tant cette série sent le trop plein de tout et particulièrement de ce discours qui veut mettre l’armée américaine toujours sur le devant de la scène en la faisant passer pour le cœur des valeurs de l’Amérique.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image impeccable, à la résolution soignée. Les noirs sont intenses et les couleurs parfaitement dosées pour donner une certaine profondeur. Les contrastes offrent une véritable profondeur à l’ensemble. Une véritable réussite qui permet de relever le niveau.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Une piste 5.1 efficace, et même si le tout manque de subtilité parfois notamment par la présence un peu trop soutenue lors des scènes d‘action. La spatialisation est impeccable et la dynamique forcément brillante avec des basses parfaitement dosées pour donner ce qu’il faut de relief à l’ensemble.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Amaray
« Seal Team : Debriefing de la saison 1 », présentation par l’équipe de la série. Forcément on nous vend un « show » hors du commun, sur un rythme effréné ! D’une certaine manière c’est effectivement le cas, mais le discours sous-jacent est réellement pénible à suivre, d’autant que le reportage voudrait nous faire croire qu’ils n’ont pas eut besoin d’accentuer le trait pour coller à la réalité. La présence de consultants techniques, ne suffit malheureusement pas à réussir une série.

« Caporal Canin : Rencontre avec Dita », un focus sur le chien de la série qui fait lui-même ses cascades et se laisse entraîner des mises en scène périlleuses.

« Voyage d’étude » : Un focus sur le département qui a en charge de faire toutes les recherches nécessaires pour rendre la série, le plus crédible possible.

« En extérieur », un focus sur tous les lieux utilisés pour donner l’illusion que la série se passe en Afghanistan ou en Irak.

Un seul point sur tout ces bonus l’omniprésence de la bannière étoilée, c’est rapidement angoissant !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage