L’histoire
Sam Decker (Dolph Lundgren) est un ancien militaire américain qui a servi lors de la guerre des Balkans. Plusieurs années plus tard, il est devenu enseignant d’histoire et de sciences dans un lycée difficile d’une banlieue de grande ville d’Amérique du Nord. Face à des élèves pénibles qui ne pensent qu’à se battre et ne travaillent pas en classe, il est heureux d'apprendre qu'il a obtenu un nouveau poste dans une école plus tranquille.
Le dernier jour de son contrat, un vendredi soir, son directeur lui demande de remplacer une dernière fois un surveillant malade et de s’occuper des élèves collés. Sam se retrouve alors enfermé dans le lycée avec trois jeunes adolescents en pleine révolte et une adolescente sur le point d’accoucher. Mais il ignore qu’au même moment une bande de gangster projette de s’emparer de l’école près de laquelle doit passer un gros convoi de drogue…
Critique subjective
Après l’inénarrable « Dark Angel », récemment ressorti en DVD (
test sur DVDcritiques.com ), Nous retrouvons Dolph Lundgren dans un de ses films d’action qu’il affectionne : beaucoup de ‘boum boum’, de nombreux méchants policiers corrompus et surtout aucun scénario. Pourtant, l’acteur d’origine Suédoise, qui partage sa vie entre New York et Stockholm, parvient à trouver des financements pour des films qui doivent tout de même coûter assez cher à produire.
Dans « Détention », c’est un vrai lycée canadien qui a été choisi comme cadre pour cette histoire. Les acteurs semblent d’ailleurs fortement influencés par le lieu en se comportant tous de façon parfaitement puérile. A ce propos, il faut signaler le ‘jeu’ d’acteur d’Alex Karzis, le chef des méchants, qui est tellement ridicule qu’il en devient risible. Grâce à lui, ce film pourra heureusement être vu au second degré et constituer un bon nanard à regarder entre amis avec une bonne bière. Le ‘scénario’ (ou plutôt son absence) se prête assez bien à ce type de visionnage et on s’amusera alors des effets spéciaux complètement ratés sur les tir des armes (dont on voit les petits trous pour évacuer la fumée des pétards !) et les montages complètement bidons d’un Lundgren qui joue les apprentis McGiver. Enfin, on ne manquera pas de noter le clin d’œil de l’actrice hongroise Kata Dobó avec sa perruque rouge à la ‘Résident Evil’ qui renforce l’aspect ‘farce’ de ce film.
Au final, « Détention » est donc l’un de ces films kleenex de série B que l’on oubliera aussitôt après l’avoir vu, mais qui peut être une source de franche poilade lors d’une soirée nanard entre amis.