Wonder Woman : saison 1

L'histoire

En 1941, sur une île inconnue appelée «  l'île paradisiaque », vie une colonie d'amazones. L'une d'elle, la princesse Diana, découvre le major Steeve Trevor, échoué sur la plage après un combat aérien contre un avion allemand. Afin d’apprendre ce qu'elle ignore des hommes, la princesse va le suivre a son insu. Elle se fait engager comme 1ère classe au service du major, mais ce  n'est qu'une couverture, car sous l'uniforme se cache en réalité WONDER WOMAN, une super héros aux multiples  pouvoirs qui va mettre sa force au service de l'humanité, afin de déjouer les plans des Nazis.

Synopsis

Créé en 1941 par William Moulton Marston, psychologue et amateur de bandes dessiné, WONDER WOMAN est la première femme super héros aux Etats-Unis. A l'instar de SUPERMAN, une simple paire de lunettes lui permet de retrouver l'anonymat et ses pouvoirs la rendent quasi invinsible. Mais elle doit ses pouvoirs à ses gadgets : bracelets pare-balle, couronne-boomerang, lasso de la vérité, et surtout : son avion invisible !

Critique subjective

WONDER WOMAN est LA référence des séries Kitchs : les couleurs éclatantes (le générique à lui seul est une référence !) les décors en carton pate, les effets spéciaux minables, et les costumes... le comble étant surement le gorille de l'épisode 6, à voir absolument, crise de rire assurée ! Pourtant, même si les histoires sont cousues de fil blanc et que la naîveté des personnages est un peu exagérée, on suit les épisodes avec plaisir et amusement. Certaines scènes sont pourtant vraiment baclées : en particulier les scènes de combats militaires où les producteurs ont utilisé des scènes réelles de combat filmés dans les années 40, l'image est non seulement en noir et blanc, mais usée et imprécise. Là c'est un peu trop...

A noter le côté BD, qui a volontairement été conservé par les producteurs de la série, à commencer par le générique et la musique qui mettent tout de suite dans l'ambiance.  Chose curieuse concernant le générique : dans certains épisodes, on peut entendre la version française, vraiment ringarde, du générique...

Pendant les épisodes, des bulles (traduites dans la version française) illustrent les lieux, un procédé inédit à l'époque.

Les épisodes :

On découvre sur ce DVD le pilote de la série ainsi que les 13 épisodes de cette première saison. Chaque épisode dure en moyenne 50 minutes.

0 - PILOTE DE LA SERIE
1 - La Baronne Diabolique
2- Fausta, la Super Woman
3 - Le concours de beauté
4- Féminin singulier (1ère partie)
5- Féminin singulier (2ème partie) 
6 - Gargantua
7 - Le projet Pluton
8 - Le dernier billet de 2$
9 - Jugement de l'espace (1ère partie)
10 - Jugement de l'espace (2ème partie)
11 - Formule 407
12 - Le voleur de bétail
13 - Vedette à Hollywood

Conclusion

Trentenaire nostalgique ou amateur de curiosités kitchs, ce DVD s'adresse à vous ! Belles filles, histoires simplettes, combats et effets spéciaux à mourir de rire, voilà ce qui vous attend. Une série à prendre au troisième degré !

Belle surprise ! Malgré l'age de la série (1975), l'image est vraiment très belle, quelques rares rayures, mais ce n'est pas génant, même sur un vidéo projecteur. Les couleurs sont vives, la définition parfaite et il n'y a aucun trace de compression !

Rien d'extraordinaire bien sûr, (DOLBY DIGITAL 1.0) mais les voix sont précises et la musique très bien restituée. J'ai une préférence pour le doublage français que je trouve plus dynamique, même si les musiques sont un peu atténuées par rapport à la version anglaise.

Commentaire audio du pilote de la série, malheureusement pas traduit ni même sous-titré en anglais (ça aide parfois) ! Vraiment domage, ce Bonus perd tout son intérêt.

Documentaire "Beauté, muscles et bracelets à l'épreuve des balles : la rétrospective de WONDER WOMAN". Un peu court (20 minutes), il nous permet tout de même de découvrir quelques secrets interressants, comme par exemple que le créateur de WONDER WOMAN (Wiiliam Moulton Baumes) est le concepteur du premier détecteur de mensonge, d'où son idée du lasso de la vérité ! On apprend également que les bracelets de WONDER WOMAN étaient équipés de petits explosifs qu'elle activait elle même, ce qui évitait les trucages en post production...