Le Film
Critique de Arnaud Herpin
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
64 min
Nb Dvd
1
Mon Nouveau Groupe Préféré ! The Hives s’est formé dans la petite ville industrielle de Fagersta en Suède en 1993. Il est formé de Nicholaus Arson (guitare), Chris Dangerous (batterie), Dr. Matt Destruction (basse), Vigilante Carlstroem (guitare) et Howlin’ Pelle Almqvist (chant). Ils sortiront leur premier album quatre ans plus tard, Barely Legal. Tout y est déjà ! Un rock brut, énergique, complètement barré. En 1999, avec la sortie de Veni Vidi Vicious, Alan McGee (Oasis, Scrimal Pream) les remarque et les convainc de rejoindre son label Poptones en 2000. 2002, ils commencent à conquérir le royaume de la perfide Albion, grâce à la sortie de Your New Favorite Band, avant de s’envoler pour les Etats-Unis. Enfin, 2004 voit la sortie de Tyrannosaurus Hives, le troisième album (le précédant étant une compilation de leur début) et le début d’une nouvelle tournée, dont une escale dans la capitale belge.
Baston à Bruxelles ! Tussles (bagarre en anglais) in Brussels ! Un autre titre était-il possible ? Non. On assiste bien à un concert et non à une séance de free fight. Pourtant on se prend un p****n d’uppercut en plein menton. Impossible de rester impassible devant cette débauche d’énergie. Les cinq abeilles (hive signifie ruche dans la langue de Shakespeare) sortent leur dard et piquent autant de fois que possible un public aux anges de se faire maltraiter de la sorte. En ces temps staracadémisés, il est bien salvateur de se prendre un bon coup de pied au c…, heu au derrière je veux dire.
On pourra toujours gloser sur le fait que The Hives n’apporte rien de bien nouveau à nos oreilles. Un punk-rock-garage qui nous fait penser aux Stones des débuts, avec un tempo plus élevé, et d’une manière générale à ce qui s’écoutait en Angleterre dans les années 60, aux Stooges (le chanteur étant une sorte de mix de Jagger et de l’Iguane sur scène) et aux Clash, sans pour autant se hisser à leur niveau. Mais le miel prend (je n’ai jusqu’à présent jamais vu une abeille faire de la mayonnaise). Il est bien difficile de ne pas sauter de son canapé et de ne pas saccager tout ce qui se trouve à portée de main, ce qui devrait être la réaction normale à l’écoute de tout bon disque de rock’n’roll.
Vive les Tyrannosaures ! L’écoute des albums peut amener une certaine lassitude, même si leur durée est plus proche du solde d’un compte bancaire à la fin des fêtes de Noël que du nombre de points que ces foutus Lyonnais vont encore marquer dans le championnat de France. En effet la diversité n’est pas leur point fort et la sensation d’écouter toujours le même morceau peut se manifester à quelques occasions. Pourtant l’humble (une des bonnes résolutions de cette année) auteur de ces quelques lignes ne fera pas l’impasse sur leur venue si ces satanés suédois daignent venir près de chez lui un de ces jours. Car l’ensemble proposé sur scène se révèle, et c’est presque une lapalissade après trois albums et demi, plus riche et diversifié. Il ne se fera même pas prier pour tendre ses joues afin de recevoir une bonne paire de claques !
Malgré une voix des plus suspecte, Pelle Almqvist, surnommé howlin’ (hurlant en anglais) et le moins que l’on puisse dire c’est que ce surnom n’est pas usurpé, sait s’y prendre pour mettre le feu, bien aidé en cela par ses quatre comparses. Il est évident que pour eux, un concert n’a de sens que si le public participe. The Hives est sans arrêt en train de communiquer avec l’audience, d’interagir avec elle et le show ne connaît aucun temps mort. On se dit même qu’il aurait pu durer un petit peu plus (à peine plus d’une heure), mais à l’instar de tous les groupes en « The » qui ont émergé ces dernières années (The Strokes, The Vines ou The Libertines ces derniers nous ayant déjà quitté), la longueur n’est pas leur fort. D’ailleurs, il y a toujours un moment où les brutalités doivent cesser si on veut éviter de finir à l’hosto.
Vous l’aurez compris, si vous aimez le rock teigneux et énergique, ce dvd vous est chaleureusement conseillé, surtout au regard des bonus proposés.
La setlist comprend essentiellement des titres des albums Veni Vidi Vicious et Tyrannosaurus Hives : Abra Cadaver/Antidote/Missing Link/Main Offender/State Control/Walk Idiot Walk/Outsmarted/A Little More For A Little You/Die All Right !/The Hives-Declare Guerre Nucléaire/No Pun Intended/Hate To Say I Told You So/Born To Cry/Supply And Demand/Diabolic Scheme/Two-Timing Touch And Broken Bones/B Is For Brutus/Dead Quote Olympics/a.k.a I-D-I-O-T
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
Sans objet
Une image très correcte et très claire (on peut distinguer les postillons et les empreintes digitales sur quelques caméras). Une ambiance en noir et blanc (les couleurs du groupe depuis leur début) avec une teinte de bleue très bien restituée. Aucun problème de compression à signaler. Une bonne définition sauf pour certains plans larges sur la foule.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Anglais
5.1
Anglais
2.0
Trois pistes proposés : DTS, Dolby Digital 5.1 et Dolby Digital 2.0. Toutes les trois font preuve d’une très belle vigueur qui rend hommage à l’énergie déployée par le groupe sur la scène bruxelloise. On privilégiera le DTS ou le 5.1 (la différence entre les deux étant quasi imperceptible) pour avoir une meilleure restitution de l’ambiance régnant dans la salle, le surround étant en très grande forme.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
71 min
Boitier
Amaray
Des bonus très intéressants. Un film, des clips et des apparitions télé qui nous permettent de rentrer dans l’univers complètement déjanté du groupe.
Le film nous fait une présentation du groupe depuis ses débuts en Suède jusqu’à son arrivée sur la scène bruxelloise. Racontée de manière très originale, le narrateur étant une sorte de détective à la recherche du groupe, cet ofni (objet filmique non identifié) nous fait pénétrer dans l’univers décalé et rempli d’humour du groupe bien mieux que s’il s’était agi de simples interviews. Il faut hélas mentionner, pour les non anglophones, que ce film est proposé uniquement en anglais non sous-titré.
Ensuite on a le droit à 8 clips confirmant que ce groupe à un univers bien à lui. Ne surtout pas rater le clip de Walk Idiot Walk, une vraie perle.
Enfin 6 passages télé aux émissions Top of the Pops (version anglaise of course) et Later. Rappellent que The Hives adorent avoir un public devant soi pour jouer ses chansons.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage

Passages télévisuels