Gothic

Genre
Pays
USA/GB (1986)
Date de sortie
mardi 7 juin 2005
Durée
90 Min
Réalisateur
Producteurs
Penny Corke
Scénaristes
Stephen Volk
Compositeur
Thomas Dolby
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Italien
Oui
Non
Non
Espagnol
Oui
Non
Non
Allemand
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Grec
Oui
Non
Non
Néérlandais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
90 min
Nb Dvd
1


Le 16 juin 1816 en Suisse, la nuit la plus celebre de la litterature fantastique moderne. En effet sont reunis dans une luxueuse villa qui surplombe le lac Leman deux illustres poetes, lord Byron et Percy Shelley, leurs compagnes Claire Clairmont et Mary Shelley et le docteur Polidori, medecin de Byron. Le docteur propose un concours d'histoires "gothiques". C'est ainsi que naquirent les deux mythes les plus célèbres de la litterature fantastique "Frankenstein" et "The Vampyre". "Gothic" est le recit des etranges evenements qui se déroulèrent cette nuit-la dans la villa Diodati. Réalisé en 1986, « Gothic » est une sorte de fantasmagorie, de danse macabre, de recherche métaphysique, sur la frontière entre le bien et le mal, une tentative psychanalytique des raisons de nos peurs. En résumé, si vous êtes adeptes de la masturbation cérébrale, ce film est fait pour vous. D’un lyrisme assourdissant, les dialogues deviennent rapidement épuisant, associé au style terriblement théâtral, tendant vers l’expérimental, l’ensemble fini par être définitivement soporifique. Dans un style familier de Jean Pierre Léaud, l’éternelle interprète des « 400 coups » de Truffaut, « Gothic » est un film aux aspects conceptuels, porteur d’un virus particulièrement virulent, celui dit de « La Main Tremblante », dont l’aspect le plus symptomatique se résume comme suit : une main agrippée à la télécommande, l’index sur le bouton « stop », le filet de bave au bord des lèvres, tremblant d’hésitation devant tant de programme passionnant. Si ce virus n’est pas dangereux pour la santé physique, il peut vite devenir dangereux pour la santé intellectuelle du patient, si celui-ci n’appuie pas immédiatement sur le bouton « Stop » de la télécommande. Car dans le cas contraire le patient peut irrémédiablement sombrer dans une forme de léthargie profonde aux accents obsessionnelle.Le film se veut la retranscription d’une soirée passée dans la fameuse Villa Diodati,  entre Lord Byron, célèbre écrivain anglais, aux mœurs particulièrement dissolues pour l’époque et exilé en Suisse, et Percy Shelley, poète anglais accompagnés de leurs compagnes Claire Clairemont et Mary Shelley, ainsi que de l’ami et médecin de Byron, le Dr Polidori. Séquestrés par un orage violent, les protagonistes, décident d’explorer leurs peurs les plus profondes. Cette nuit donnera naissance à la créature la plus célèbre de la littérature Anglo Saxonne,  « Frankenstein », sous la plume de Mary Shelley, qui distilla dans cette créature toutes ses angoisses, inspirant ainsi le scénario, sorti tout droit de l’esprit de Ken Russel dont la carrière fourmille d’ovni de ce genre (Music Lovers, 70, Le Repaire du ver Blanc, 88), mais aussi de petit Chef d’œuvre (Tommy,75).La mise en scène oscille entre scènes lubriques et retranscriptions de cauchemars des protagonistes, des manques d’opiums de Percy Shelley aux désirs sodomites cachés du Dr Polidori, de la phobie des Sangsues de Lord Byron aux angoisses de Mary Shelley de perdre son enfant. Ce qui aurait put être une représentation fascinante de cette nuit, devient d’un coup une assommante expérience métaphysique, destiné à des passionnés de jeux irritants et pathétiques. Le tout est interprété avec beaucoup d’exagération. Julian Sands manque de se décrocher la mâchoire à chaque réplique, écarquille les yeux à s’en faire exploser les paupières, devenant d’un coup, un vrai calvaire pour les pro de la synchronisation, les autres acteurs suivant les problèmes ophtalmiques de Sands s’évertuent à ne pas marcher mais à courir ou esquisser des pas de danses, à bouger les membres comme les danseurs d’un ballet macabre. Seulement la musique du dit ballet (aussi expérimentale et pénible que la mise en scène) agresse autant leurs figures que le spectateur.Les situations sont si confuses que l’on finit par se désintéresser complètement du sujet et que l’on aspire plus qu’à une chose, abréger nos souffrances en remettant ce film là où il aurait dû rester, à savoir dans sa boîte.

En conclusion, un film particulièrement pénible de bout en bout. Membre de la ligue fraternelle de la Masturbation Intellectuelle, vous y trouverez votre plus bel orgasme. Amis insomniaques, on vient de trouver votre remède.

 

 
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


L’image n’est pas mieux lotie, car granuleuse à souhait. Même si certains extérieurs restent de qualité.

 

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
2.0
Allemand
2.0
Espagnol
2.0
Italien
2.0


L’éditeur, étant coutumié du fait, la bande son 2.0 mono, ne relève définitivement pas le niveau, elle aurait même tendance à en rajouter, tant le son est criard, chuintant et désagréable.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Bien sur pas de bonus. En même temps, ce n’était presque pas nécessaire.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage