Le Film
    Critique de Emmanuel  Galais
    
    
    
        
            Editeur
            
            Edition
            
                Standard
            
            Label
            
                
            
            Zone
            
                2
            
            Durée Film
            
                90 min
            
            Nb Dvd
            
                1
            
         
     
    
 
                            
	
Le 16 juin 1816 en Suisse, la nuit la plus celebre de la litterature fantastique moderne. En effet sont reunis dans une luxueuse villa qui surplombe le lac Leman deux illustres poetes, lord Byron et Percy Shelley, leurs compagnes Claire Clairmont et Mary Shelley et le docteur Polidori, medecin de Byron. Le docteur propose un concours d'histoires "gothiques". C'est ainsi que naquirent les deux mythes les plus célèbres de la litterature fantastique "Frankenstein" et "The Vampyre". "Gothic" est le recit des etranges evenements qui se déroulèrent cette nuit-la dans la villa Diodati. Réalisé en 1986, « Gothic » est une sorte de fantasmagorie, de danse macabre, de recherche métaphysique, sur la frontière entre le bien et le mal, une tentative psychanalytique des raisons de nos peurs. En résumé, si vous êtes adeptes de la masturbation cérébrale, ce film est fait pour vous. D’un lyrisme assourdissant, les dialogues deviennent rapidement épuisant, associé au style terriblement théâtral, tendant vers l’expérimental, l’ensemble fini par être définitivement soporifique. Dans un style familier de Jean Pierre Léaud, l’éternelle interprète des « 400 coups » de Truffaut, « Gothic » est un film aux aspects conceptuels, porteur d’un virus particulièrement virulent, celui dit de « La Main Tremblante », dont l’aspect le plus symptomatique se résume comme suit : une main agrippée à la télécommande, l’index sur le bouton « stop », le filet de bave au bord des lèvres, tremblant d’hésitation devant tant de programme passionnant. Si ce virus n’est pas dangereux pour la santé physique, il peut vite devenir dangereux pour la santé intellectuelle du patient, si celui-ci n’appuie pas immédiatement sur le bouton « Stop » de la télécommande. Car dans le cas contraire le patient peut irrémédiablement sombrer dans une forme de léthargie profonde aux accents obsessionnelle.Le film se veut la retranscription d’une soirée passée dans la fameuse Villa Diodati,  entre Lord Byron, célèbre écrivain anglais, aux mœurs particulièrement dissolues pour l’époque et exilé en Suisse, et Percy Shelley, poète anglais accompagnés de leurs compagnes Claire Clairemont et Mary Shelley, ainsi que de l’ami et médecin de Byron, le Dr Polidori. Séquestrés par un orage violent, les protagonistes, décident d’explorer leurs peurs les plus profondes. Cette nuit donnera naissance à la créature la plus célèbre de la littérature Anglo Saxonne,  « Frankenstein », sous la plume de Mary Shelley, qui distilla dans cette créature toutes ses angoisses, inspirant ainsi le scénario, sorti tout droit de l’esprit de Ken Russel dont la carrière fourmille d’ovni de ce genre (Music Lovers, 70, Le Repaire du ver Blanc, 88), mais aussi de petit Chef d’œuvre (Tommy,75).La mise en scène oscille entre scènes lubriques et retranscriptions de cauchemars des protagonistes, des manques d’opiums de Percy Shelley aux désirs sodomites cachés du Dr Polidori, de la phobie des Sangsues de Lord Byron aux angoisses de Mary Shelley de perdre son enfant. Ce qui aurait put être une représentation fascinante de cette nuit, devient d’un coup une assommante expérience métaphysique, destiné à des passionnés de jeux irritants et pathétiques. Le tout est interprété avec beaucoup d’exagération. Julian Sands manque de se décrocher la mâchoire à chaque réplique, écarquille les yeux à s’en faire exploser les paupières, devenant d’un coup, un vrai calvaire pour les pro de la synchronisation, les autres acteurs suivant les problèmes ophtalmiques de Sands s’évertuent à ne pas marcher mais à courir ou esquisser des pas de danses, à bouger les membres comme les danseurs d’un ballet macabre. Seulement la musique du dit ballet (aussi expérimentale et pénible que la mise en scène) agresse autant leurs figures que le spectateur.Les situations sont si confuses que l’on finit par se désintéresser complètement du sujet et que l’on aspire plus qu’à une chose, abréger nos souffrances en remettant ce film là où il aurait dû rester, à savoir dans sa boîte. 
En conclusion, un film particulièrement pénible de bout en bout. Membre de la ligue fraternelle de la Masturbation Intellectuelle, vous y trouverez votre plus bel orgasme. Amis insomniaques, on vient de trouver votre remède.
 
 
                            
    
        L'image
    
    
    
    
        
            Couleurs
            
            Définition
            
            Compression
            
            Format Vidéo
            
                16/9 anamorphique couleur
            
            Format Cinéma
            
                1.85:1
						
            
         
     
    
 
                            
	
L’image n’est pas mieux lotie, car granuleuse à souhait. Même si certains extérieurs restent de qualité.
 
                            
                            
    Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français                      
2.0
Anglais                       
2.0
Allemand                      
2.0
Espagnol                      
2.0
Italien                       
2.0
 
                            
	
L’éditeur, étant coutumié du fait, la bande son 2.0 mono, ne relève définitivement pas le niveau, elle aurait même tendance à en rajouter, tant le son est criard, chuintant et désagréable.
                            
                            
    
        Les Bonus
    
    
    
        
            Supléments
            
            Menus
            
                
            
            Sérigraphie
            
            Packaging
            
            Durée
            
                0 min
            
            Boitier
            
                Amaray
            
         
     
    
 
                            
	Bien sur pas de bonus. En même temps, ce n’était presque pas nécessaire.
                            
Bonus
    
        
            
            Livret
 
        
            
            Bande annonce
 
        
            
            Biographies
 
     
    
        
            
            Making of
 
        
            
            Documentaire
 
        
            
            Interviews
 
     
    
        
            
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