Le Film
Critique de Alexandre Czapski
Editeur
Edition
Widescreen collection
Label
Zone
2
Durée Film
86 min
Nb Dvd
1
Synopsis :
Dans la petite ville portuaire de Southport en Californie, Frank Morrison est un constructeur de bateaux divorcé qui n'a pas la garde de son fils Danny. Ce dernier multiplie les incartades, les fugues, les mensonges et autres actes de rébellion. La situation se complique encore lorsque Susan, l'ex-femme de Frank, annonce son mariage avec le populaire entrepreneur Rick Barnes. Nul ne songerait à s'interroger sur les antécédents de ce riche philanthrope…
Critique subjective :
Le réalisateur Michael Moore concluait, dans son dernier film Bowling for Colombine, que les États-Unis baignaient dans une sorte d’atmosphère de peur de l’autre. De nombreux films ont, à leur manière, participé à entretenir cette espèce de psychose typiquement américaine. Dans ces films, « les autres », ce sont ceux d’une autre planète ou d’un autre système solaire comme dans Alien de Ridley Scott. Il y a aussi les étrangers aux coutumes inconnues : dans leurs territoires, l’américain est forcément en danger. Il ceux de la campagne : paysans débiles comme ceux de Délivrance de John BOORMAN ou encore Massacre à la tronçonneuse de Tobe HOOPER. Et plus proches de nous, il y a tous ceux qui restent : voisins tueurs, collègues de travail psychopathes. L’intrus, le film, appartiens résolument à cette dernière catégorie…
John Travolta interprète un américain moyen. Sorte de self made man respectueux de la tradition (il a repris l’ancienne fabrique de bateaux de bois de son père), père modèle (son fils semble lui vouer une confiance absolue), ce personnage est intègre et sais compter sur les institutions de son pays : la justice et la police. Vince Vaughan, interprète l’envers négatif du personnage dont nous venons de parler. Il dispose d’une fortune dont l’origine est inconnue, il est méfiant et bien sûr il semblerait que son humeur soit plutôt variable surtout avec le fils de sa toute nouvelle compagne. Pourtant, ces quelques traits de caractère, s’ils peuvent attirer la suspicion, ne font pas de lui, pour l’instant, un vrai méchant de thriller à l’américaine…
Harold Becker, le réalisateur de l’intrus, a su mettre en place dès le générique de début une ambiance particulière. La musique possède une connotation inquiétante qui donne à la ville un petit coté Twin peaks sophistiqué. Les codes de représentation utilisés pour décrire l’un et « l’autre » sont assez grossiers. Par exemple, le personnage de Rick n’est pas à proprement parler inquiétant (ou alors mon voisin aussi est un tueur). C’est bien la réalisation qui, d’un regard sombre par ci à un montage rapide par là, va transformer peu à peu le beau-père en tueur psychopathe. Malheureusement, même si elle est efficace, la réalisation (il faut avouer que le film se laisse regarder) ne permet que de sauver partiellement un film dans lequel les réelles surprises se font attendre. Dès le départ, on imagine que le gentil finira par affronter le méchant et puisqu’il s’agit d’un thriller à l’américaine, on sait par avance que le bien triomphera du mal.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Le master est de bonne facture (c’est un film plutôt récent). Les couleurs sont un peu pales mais les contrastes sont très bons. La compression est de bonne qualité, les noirs sont profonds et seulement quelques fois on devine de légers fourmillements.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Allemand
5.1
Anglais
5.1
Français
5.1
Les dialogues sont clairs et compréhensibles. La musique est bien spatialisée et les enceintes surround se chargent de retranscrire, peut-être trop rarement, les ambiances du film (on a d’ailleurs un bien bel orage au cours duquel le caisson est parfaitement intégré ; c’est net et sans bavures).
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
10 min
Boitier
Amaray
On pourra noter, en abordant les bonus, que l’interface, sans être très originale, permet une navigation facile dans les différents menus du dvd. Le graphisme reprend l’ambiance sombre du film en nous proposant des photos en gros plan des différents protagonistes de l’histoire. Ce sont autant de regards qui nous invitent à jeter un coup d’œil sur les bonus proposés.
Commentaire du réalisateur Harold Becker.
Un grand classique du genre. Ce dernier se limite bien trop souvent à juste nous re-présenter l’histoire. Il fait référence plusieurs fois à la musique composée par Mark Mancina, nous présente les différents lieux du tournage. Si pour une fois on a droit à des sous titres, on aurait apprécié un double sous titrage qui nous aurait permis de suivre les dialogues du film entre les intervention du réalisateur.
Scènes inédites.
Dans l’introduction audio, le réalisateur nous explique les raisons pour lesquelles il a supprimé ces six scènes du montage final. Les six extraits disposent d’une compression très moyenne, d’un son stéréo et de sous tires français. On peut, si on le désire, rajouter un commentaire du réalisateur pour chacune de ces scènes. Ce commentaire aussi est sous titré. Notons que nous aurons la chance de découvrir la sœur de John Travolta qui n’apparaît pas à l’écran dans le film.
Story Board.
Ici on trouve le story board complet de deux scènes clef du film. Les captures sont de bonne qualité.
Bande annonce.
La compression et la définition sont trop moyennes. Le son est en dolby digital 5.1. Encore une de ces fameuses bandes annonces à l’américaine dans laquelle on dévoile presque l’ensemble du film.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage