Meurtres à la St Valentin

Synopsis
Il y a vingt ans, le jour de la St Valentin, un tragique accident dans une mine tua cinq mineurs. L’accident eu lieu alors que les contremaîtres avaient quitté leur poste pour se rendre au bal annuel de la St Valentin. Le seul survivant de la catastrophe, Harry Warden, du être interné dans un établissement psychiatrique. Un an après, le jour anniversaire de la catastrophe, il revint accomplir sa vengeance. Dix neuf ans ont passé et les souvenirs se sont quelque peu estompés. Deux jeunes amoureux, T.J (Paul Kelman) et Sarah (Lorie Hallier) et leur ami Alex (Neil Affleck) font partie des habitants de la petite ville qui se retrouvent au bal de la St Valentin.
Soudain, on apporte une boite de bonbons contenant un cœur dans un bain de sang. Avant la fin de la nuit, la terreur va s’abattre de nouveau, et plus d’une fois.
L’histoire
Le scénario de ce film canadien est tout à fait classique et dans la lignée des slashers des années 80. Un homme, dont on ne connaît pas le visage, tue à tout va, sans pitié. A la limite, on comprend au début son sentiment de vengeance, lorsqu’il veut tuer les contremaîtres qui l’on abandonné. Mais pourquoi continuer à se venger ? La question est la ! Est-ce lui qui revient ? Quelqu’un a-t-il pris sa place ?
Censure
Sans aucun doute, ce film a du etre censuré. Malheureusement pour nous, c’est cette version qui est présente sur le DvD. Comment repaire t’on les éléments coupés ? Grâce à la musique. Lors de certaines scènes (la douche par exemple) la musique augmente au fur et à mesure du suspens et HOP, d’un seul coup, on se retrouve sur un plan suivant qui n’a strictement rien à voir. L’aspect horrifique de ce film en est touché car l’angoisse du spectateur n’est pas totale car les faits s’arrêtent net.
Les personnages
Dans ce film la jeunesse prime et n’écoute jamais les anciens. Ils sont insouciants du danger et rigolent à l’idée de croiser le chemin du tueur. Comme dans tous les films de ce type un personnage, à la voix grave et sérieuse les provient mais ne se fait jamais écouter. Ici c’est le barman, qui d’ailleurs ne vivra pas bien longtemps !
Le jeu des acteurs est spontané, on dirait à chaque fois des premières prises, ce qui, au début, choque un peu.

Franchement brouillonne, l’image n’est pas vraiment à la hauteur d’une sortie DvD. Même si ce film n’a pas été tourné avec de gros moyens, l’image aurait mérité un petit lifting. La forte présence de « grain » empêche la visualisation des détails. Malgré cela, la compression honorable arrive à faire digérer ces défauts.

Dans tous les langages sélectionnables, le son n’est disponible qu’en Mono. Lors des dialogues (je parle de la Vo), on a l’impression d’écouter la radio. Je veux montrer par la que le son semble saturé. L’ambiance générale du film et le rendu des situations sont tronquées par ces bandes sonores. Bref, si vous vous attendez à des effets spectaculaires avec ce DvD, il n’en sera rien.

Rien à signaler à part un mini livret de deux pages.