Le Film
Critique de Geoffrey Morlet
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
129 min
Nb Dvd
1
L’histoire
L'ingénieur Johnny Munroe (John Wayne), chargé par le magnat industriel Frederick Alexander de conduire un vaste chantier dans les Andes, se heurte au caractère brutal de ce dernier. La rencontre de Johnny Munroe avec Maura, la fille de son employeur, va exacerber la tension entre les deux hommes...
La critique
Plus gros budget de la RKO en 1947, voilà à quoi peut se résumer
Taïkoun, à quoi il peut se réduire aussi ? En partie, oui. Mais au-delà de l’anecdote de ces 3 millions de dollars de budget, une somme pour l’époque, reste un film, pas formidable, mais typique de la politique des studios, qui consiste à faire le spectacle (pour la part d’action) et donner du rêve (pour l’histoire d’amour) avant tout. La recette est simple, elle fonctionne ici sur des ingrédients tous plus convenus les uns que les autres. Est-ce un problème pour autant ? Après tout, les productions modernes ne sont pas plus surprenantes, elles différent seulement par leurs moyens (dix fois supérieurs) et leur sensationnisme accrue (plus de violence, plus de sexe, plus d’ironie…). En fait, le plaisir (ou déplaisir) à voir
Taïkoun n’est pas très loin de celui procuré à la vision d’un film comme
Titanic, toute proportion gardée bien sûr. Voici deux films qui donnent à voir pas plus que ce qu’on attend d’eux, à savoir : du spectacle et de l’émotion. Une recette éprouvée qui fonctionne toujours.
Le film de Richard Wallace date, et cela se voit. Les décors en cartons pâtes et le technicolor tout peinturluré ne sont pas du meilleur goût. L’intrigue, des plus schématique, n’apporte aucun effet de surprise, ça peut-être un défaut, ça peut-être aussi une qualité pour les amateurs d’histoire d’amour impossible (mais qui finisse bien quand même). John Wayne joue ce qu’il sait le mieux faire, à savoir un homme entier, bien décidé à aller jusqu’au bout de ce qu’il entreprend, construire un pont ou séduire une femme en l’occurrence.
Ces quelques maladresses et le manque de surprise de l’ensemble n’empêche pas de passer un bon moment devant ce film, qui ne sert au fond qu’à ça. Un film anecdotique dans la carrière de John Wayne, mais qui, chose plus intéressante, annonce un peu son personnage tenace et rebelle de La rivière rouge, le chef d’œuvre d’Howard Hawks. Rien que pour ça, ce Taïkoun mérite d’être vu pour tout fan du « Duke ».
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 n&b
Format Cinéma
1.33:1
Une fois n’est pas coutume dans la Collection RKO, le support proposé est un dvd9, nous épargnant ainsi d’éventuels défauts de compressions. La copie n’ayant pas été restauré, il subsiste des griffures et poussières, heureusement discrètes. Enfin, le technicolor est criard et hypersaturé, les couleurs bavent, plus particulièrement le rouge dans la scène du coucher de soleil.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
La piste proposée est en anglais mono 2.0, les sous-titres sont disponibles. Le son colle aux enceintes, les plages de dialogues sont assez mal définies, quant aux explosions, notamment dans le tunnel, elles restent désespérément sourdes. Le résultat n’a rien de honteux pour autant, mais on attendait davantage de cette grosse production, même si elle date de 1947.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Présentation du film par Serge Bromberg.
Bonus

Livret

Bande annonce

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