Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
161 min
Nb Dvd
1
Entre l'échec de sa vie sentimentale et professionnelle, et même de sa tentative de suicide, 1969 ne s'annonce décidément pas comme une année favorable pour Mr Sloane. La chance tournerait-elle enfin avec une potentielle offre d'emploi et l'espoir de décrocher un rendez-vous galant ?
Membre plus discret mais tout aussi prolifique du Pegg and Frost, Nick Frost (Paul) se retrouve cette fois-ci dans la peau d’un anglais un peu perdu entre une vie professionnelle désastreuse et une vie sentimentale inexistante, qui en cette année 69, va tenter de trouver l’amour et supporter ses amis aussi débiles qu’attachants.
Décalée et bourrée d’humour noir, la mini-série impose dés le départ un ton résolument sarcastique entre le personnage et les différentes situations qu’il va devoir gérer. Comme ce poste de professeur remplaçant dans une classe où chaque élève est un cancre potentiel. Ou encore le flirt naissant avec cette américaine magnétique qui le surprend chaque fois que les éléments extérieurs se retournent contre lui.
Le scénario sait se libérer de certaines obligations scénaristiques pour mieux entraîner dans une aventure qui mélange subtilement l’humour anglais et la reconstitution d’une époque coincée entre conservatisme et émancipation volontaire. Le scénario oscille avec prudence et intelligence entre burlesque, cynisme, assume un humour noir parfois débridé, mais parvient aussi à y glisser un brin d’émotion juste, à l’image des dialogues imaginaires entre Sloane et sa femme.
Tout en sobriété, la mise en scène est efficace et ne fait pas dans le sensationnel, bien au contraire. Les plans sont soignés pour mieux coller à une ambiance à la fois austère et colorée, à l’image de l’époque où se situe le film. Un choix arbitraire qui a pour utilité de nous faire ressentir le besoin du personnage sortir de ce marasme qui semble lui coller à la peau. Le soin apporté aux décors est absolument saisissant, notamment dans les extérieurs et les intérieurs.
En conclusion, « Mr Sloane » est une mini série particulièrement réjouissante à l’humour subtilement dosé pour offrir un bijou d’humour noir et décalé. Nick Frost se révèle aussi attachant qu’hilarant dans un humour qui lui colle parfaitement à la peau.
Ophilia Lovibond (Les gardiens de la galaxie) apporte un côté charme à l’ensemble tout en appuyant l’aspect décalé du personnage de Mr Sloane. A découvrir de toute urgence !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Le film jouant sur des couleurs un peu chaudes ou alors résolument froide comme le vert et le gris, il fallait un support qui ne soit pas trop en défaillance ou en saturation. Le travail de transfert et de très bonne qualité.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Côté son c’est un peu la déception, car la piste Stéréo, si elle semble soignée, n’offre qu’une vision complémentaire très limitée de ce que l’on aurait aimée entendre. L’immersion dans la série se fait donc lentement et avec beaucoup d’effort de la part du spectateur, qui aurait bien aimé entendre la bûche éclater ou le bois craquer.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
10 min
Boitier
Amaray
Plongez dans l’envers du décor de la série. Passionnant mais si toutefois un peu court pour être totalement renversant.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage