L'esprit de la mort

Titre Original
The asphyx
Genre
Pays
Angleterre (1973)
Date de sortie
mercredi 30 août 2006
Durée
83 Min
Réalisateur
Producteurs
John Brittany
Scénaristes
Christina Beers
Compositeur
Bill McGuffie
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
83 min
Nb Dvd
1


L’histoire

A travers ses recherches photographiques, sir Cunningham parvient à visualiser l’asphyx, esprit de la mort qui emporte l’âme des défunts.

Critique subjective

Lorsque Peter Newbrook réalise L’esprit de la mort (The asphyx) en 1973, la période cinématographique est toujours faste pour le cinéma de genre anglais et le fantastique gothique à encore le vent en poupe. La Hammer, la Amicus et d’autres sociétés de production continuent à remplir leurs caisses. S’il n’est pas désastreux, le métrage de Newbrook ne se situe pas dans le haut du panier d’alors, voyons pourquoi.

Débutant comme une variation sur le thème du fantôme, le scénario place l’action dans l’Angleterre de 1875 et met en scène sir Hugo Cunningham, notable dont le violon d’Ingres est de photographier les morts. Identifiant une tache récurrente sur ses clichés, notre homme prend conscience qu’il s’agit de l’esprit de la mort, un être immatériel qui emporte l’âme des défunts. Pour Cunningham, c’est le déclic, l’immortalité est à portée de main. Mais notre homme oublie qu’en voulant tromper la mort, il risque sa vie et celle des siens. Evoquant aujourd’hui L’expérience interdite (il y a fort à parier que le scénariste du film de Joel Schumacher ait vu The asphyx), le script de L’esprit de la mort s’avère répétitif et recèle de longs passages dialogués, ce dernier élément étant d’autant plus préjudiciable que toute la distribution surjoue. Si, à l’image, le film compose plutôt bien avec les figures imposées du genre (demeure victorienne cossue avec bibliothèque et laboratoire, scènes dans un caveau, etc.), la mise en scène ne pallie jamais aux faiblesses du scénario, loin de là. N’est pas Terence Fisher qui veut et Peter Newbrook signe une réalisation plate dépourvue du moindre panache. L’esprit de la mort sera d’ailleurs son seul long-métrage (il y a des signes qui ne trompent pas), Newbrook étant davantage à l’aise dans ses activités de caméraman et de chef opérateur (il a notamment signé la photographie de The black torment).

Verdict

Longuet (malgré sa durée réduite) et bavard, The asphyx est donc loin d’être un fleuron du gothique anglais. Dommage que tout le métrage ne soit pas à la hauteur d’un final inattendu et diablement réussi qui résonne comme une brillante réflexion sur la soif d’immortalité.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1
Datant de 1972, le master, marqué par l’oeuvre du temps, n’a semble-t-il pas fait l’objet d’un lifting et cela s’en ressent à l’écran. L’image est délavée, les couleurs fades, l’ensemble manque de piqué et affiche des défauts de pellicule omniprésents (des silhouettes d’asphyxs ?). Insuffisant donc.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0
Deux pistes en Dolby Digital 2.0 de qualité moyenne. Même en tenant compte de l’âge du film, impossible d’ignorer la tonalité trop aigue du son et la présence d’un léger souffle. Reste tout de même une certaine énergie appréciable sur les deux pistes. Les doublages français sentent la poussière.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


 

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