Zombie 4

Titre Original
After death
Genre
Pays
Italie (1988)
Date de sortie
mercredi 11 juillet 2007
Durée
80 Min
Réalisateur
Producteurs
Franco Gaudenzi
Scénaristes
Rossella Drudi
Compositeur
Al Festa
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
80 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

Après avoir échoué sur une île étrange, des mercenaires vont être confrontés à des hordes de morts-vivants.

Critique subjective :

Si le Dawn of the dead (1978) de George A. Romero a engendré sont lot de copies transalpines éhontées (la palme revenant à Virus cannibale), c’est surtout son autre appellation, Zombie, qui, considérée comme une « marque » vendeuse, a été reprise sans vergogne, affublée d’un numéro histoire de faire passer plusieurs films bis pour des suites officielles et d’établir une filiation artistique purement fantasmée. Il est ainsi difficile de s’y retrouver au milieu de plusieurs titres voisins et mensongers. En Italie, tout commence avec L’enfer des zombies (Lucio Fulci – 1979), parfois baptisé … Zombi 2 (à noter l’absence de « e », sûrement destinée à éviter le procès). Suivront Zombi 3 (Lucio Fulci et Bruno Mattei – 1988), et, la même année, le titre qui nous occupera en ces lignes : Zombie 4 (le « e » est de retour) de Claudio Fragasso, un film également connu sous les noms de After death et Oltre la morte.

En ouverture du métrage, une voix sentencieuse pose les enjeux narratifs : dans un centre de recherches installé sur une île tropicale lointaine, des scientifiques ont tenté de défier la mort. Courroucé après que lesdits chercheurs aient échoué à guérir sa fille du cancer, un sorcier vaudou a ouvert la troisième porte de l’enfer. Le film commence ici. Mêlant science et mythe, ce pitch en rappelle de nombreux autres. Un élément d’ailleurs représentatif de Zombie 4, titre qui enchaîne figures de rigueur et situations imposées lorsqu’il ne verse pas dans le gros repompage pur et simple (avec un penchant affirmé pour les œuvres de Fulci). L’action prend place dans un décor très prisé par le cinéma de genre italien de l’époque : la jungle. Un environnement qui sied aussi bien aux zombies movies qu’aux films de cannibales (alors très en vogue eux aussi) et que l’on retrouve donc à l’écran noyé dans une épaisse brume (ambiance !). Face aux morts-vivants (dont les attaques donnent lieu à du gore poisseux) se dresse l’habituel commando, ici des vétérans du Vietnam ayant plus ou mois tournés hippies. Bref, le spectateur a déjà vu tout cela ailleurs, et en mieux (ou en moins pire, c’est selon …).
Tout s’éclaire lorsque l’on apprend que le scénariste / réalisateur Claudio Fragasso a toujours été un proche collaborateur de feu Bruno Mattei, soit le pape du navet pelliculé, le souverain incontesté de la purge cinématographique. Lorsqu’un Fulci parvenait à dissimuler d’évidentes lacunes financières sous une atmosphère travaillée et envoûtante, Fragasso, en bon émule du « grand » Nono, nous dévoile ses décors cheap sous plusieurs angles et va même jusqu’à les enlaidir davantage en les baignant de filtres criards (cf. la séquence d’ouverture). A la fin du métrage, on ne compte plus les partis pris visuels aberrants, les tunnels dialogués et les scènes de remplissage. Quant aux oreilles du spectateur, elles gardent longtemps les séquelles d’une bande originale eighties absolument imbuvable (mention spéciale à la douloureuse chanson I’m living after death).

Verdict :

1988. Encore dans sa période faste, le film de zombies italien tirait néanmoins ses dernières cartouches. Le filon commençait en effet à se tarir, la faute à une quantité astronomique de mauvaises productions. Zombie 4 trouve sa place au sein de ces dernières en s’imposant comme un film raté mais une bisserie prompte à dérider les zygomatiques, pour peu que l’on soit plutôt bien disposé.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.66:1

Un beau travail de restauration qui nous permet de bénéficier d’une qualité très décente pour un film de ce calibre. Si des défauts subsistent (peu étant donné le piteux état dans lequel devait se trouver le matériau de base), l’ensemble se montre satisfaisant (encore une fois, il faut tenir compte du budget insignifiant du métrage et de son âge avancé). On saluera notamment une compression de belle facture, ce qui était loin d’être gagné d’avance.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0

Là encore, le travail de restauration s’est avéré payant. Forcément limitées, les deux pistes (en 2.0) font preuve d’une clarté relative mais assez inespérée. L’ensemble affiche également un certain dynamisme. Doublages français propices à une bonne tranche de rigolade.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
58 min
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné


- Commentaire audio de Claudio Fragasso : Une version commentée des plus intéressantes et qui doit une bonne partie de sa qualité au journaliste italien Federico Caddeo. Ce dernier use de son érudition cinématographique à bon escient, posant toujours la question pertinente au réalisateur.

- Brocopia after death (58 minutes): Un making of d’époque qui s’attache à nous détailler la mise en boîte de la première séquence. A noter que l’intérêt du supplément (nous dévoiler en temps réel tout ce qui se déroule sur le plateau) est aussi sa limite (l’ennui s’invite régulièrement).

- Filmographies.

- Fiche technique.

- Galerie photos.

- Crédits.

Bonus
Livret
Bande annonce
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Com. audio
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