Dying god

Titre Original
Dying god
Genre
Pays
France (2007)
Date de sortie
mardi 1 juillet 2008
Durée
85 Min
Réalisateur
Producteurs
Jean-Pierre Putters
Scénaristes
Fabrice Lambot, Jean Depelley
Compositeur
Sup
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
85 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

Buenos Aires. Sean Fallon, un policier à la marge, enquête sur une série de viols et de meurtres de prostituées.

Critique subjective :

Dying god est l’aboutissement du travail, ou plutôt de l’acharnement, de plusieurs passionnés. Un réalisateur fanboy (Fabrice Lambot qui, après les courts-métrages Insanity et Le sang du châtiment, signe ici son premier long) et son prestigieux parrain, Jean-Pierre Putters (fondateur du magazine Mad Movies, irréductible revue qui promeut le cinéma de genre contre vents et marées), qui endosse ici le rôle de producteur (via Metaluna, boîte de production cofondée avec Lambot). Une connaissance éclairée du genre et une irrémédiable envie d’y œuvrer, il n’en fallait pas moins pour compenser, un tant soit peu, des conditions drastiques : planning de 22 jours, budget de 500 000 dollars, support HD et tournage commando à Buenos Aires.

Un cumul de bonnes volontés pour un résultat qui, hélas, ne sera jamais probant. D’emblée, le film affiche un sacré côté Z : visuels ultra cheap (image granuleuse à souhait et souvent à la limite de la netteté) et photographie affreuse (à côté, l’étalonnage de Plus belle la vie semble être l’œuvre de Darius Khondji). Un production design très limité vient enfoncer le clou (cf. les scènes érotiques très kitsch ou le craignos monster et son costume à jointure apparente).
Si tous ces défauts formels peuvent être plus ou moins pardonnables, le manque d’ambition narrative passe beaucoup moins bien. Auto restriction pour rester dans les limites d’un budget très serré ? Possible. Toujours est-il que le scénario du métrage, à la croisée du polar et du film de monstre, s’avère des plus convenus malgré ses dehors trash (résumé : une créature au sexe surdimensionné viole et tue des prostituées en cherchant à s’assurer une descendance). Scènes de remplissage à foison, manque de rythme patent (Dying god paraît durer plus de deux heures), personnages éculés (le flic véreux, la prostituée au grand cœur, etc.), l’intrigue déçoit sévèrement. Même constat pour le casting : les acteurs, en roue libre (surtout Henriksen dans son fauteuil roulant …), en font des tonnes.

Verdict :

A l’arrivée, deux choses font surtout défaut à Dying god : une bonne dose d’originalité et un paquet de billets verts supplémentaires (force est de constater que le métrage subit de plein fouet les douloureuses conséquences de ses énormes contraintes pécuniaires). Dommage, la réalisation de Fabrice Lambot était loin d’être honteuse.
Voilà typiquement un film que l’on aurait aimé défendre en ces lignes. Sincère … mais indéniablement raté.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1

Une image de bien mauvaise facture. Si le métrage affichait, à la base, des visuels assez « crasseux » (grain vidéo omniprésent, contraste approximatif), cette piètre qualité vidéo ne se trouve pas améliorée avec le passage du film sur support DVD. Au contraire, un encodage très visible (mais, encore une fois, il faut bien souligner que l’éditeur était loin d’être aidé par le matériau de base) tire encore un peu plus l’ensemble vers le bas.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0

Une piste sonore très moyenne qui joue la carte de la surpuissance pour tromper son monde. Un DD 2.0 pas forcément très clair, ni très bien spatialisé, mais qui déploie, en revanche, une puissance rare (l’association des ORL devrait porter plainte). Un volume sonore impressionnant mais vraiment too much. Prière de baisser votre ampli avant visionnage donc.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
54 min
Boitier
Amaray


- Commentaire audio de Fabrice Lambot (réalisateur), Jean-Pierre Putters (producteur) et Jean Depelley (coscénariste) : Sympathiques et enjoués, nos trois intervenants nous dévoilent les dessous d’un petit budget. Les anecdotes en disent long sur les conditions de tournage. A des années lumière des habituels suppléments dédiés aux gros films pétés de thunes. Un supplément trois étoiles, de l’or en barre pour les apprentis cinéastes.

- Making of (37 minutes) : Images du tournage et interviews des principaux comédiens (dont un Lance Henriksen d’une franchise touchante). Un bonus qui complète parfaitement le précédent.

- Scènes coupées (1 minute).

- Kurupi (14 minutes) : Interview très intéressante du trio Lambot / Putters / Depelley. Genèse du film, ambition(s) du métrage et références.

- Film annonce (2 minutes).

- Diaporama.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage