La Belle Est La Bête

Titre Original
Deer Woman
Genre
Pays
Etats-Unis (2006)
Date de sortie
mardi 3 octobre 2006
Durée
55 Min
Réalisateur
Producteurs
Tom Rowe & Lisa Richardson
Scénaristes
Max & John Landis
Compositeur
Peter Bernstein
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Arnaud Herpin
Editeur
FIP
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
55 min
Nb Dvd
1


Dwight Faraday (Brian Benben), à la suite d’une bavure, s’est retrouvé affecté aux affaires d’agressions animales. Une chose ressemblant à un corps est retrouvée, complètement piétinée, à l’intérieur d’un camion. Qu’est-ce qui a bien pu causer cela ? Un animal, un homme, une femme ? Dwight se charge de l’enquête avec l’aide de Jacob (Anthony Griffith).

 

Biche oh ma Biche !

 

La collection Masters of Horror réunit les grands noms du film fantastique et d’horreur, comme Tobe Hooper (Massacre à la Tronçonneuse, 1974 ; Poltergeist, 1982) ou Dario Argento (Inferno, 1980), en passant par John Carpenter (Halloween, La Nuit des Masques, 1979 ; Fog, 1980 ; The Thing, 1982). La production leur a laissé une totale liberté dans le choix du sujet et dans le traitement, la seule condition étant de tourner sur une période de deux semaines et de rendre un matériel d’une durée d’1 heure. Destinés pour un passage télévisuel, les différents épisodes tournés sortent maintenant en dvd, et une saison 2 débarque très prochainement sur les petits écrans de l’autre côté de l’Atlantique. La Belle Est la Bête est l’épisode réalisé par John Landis (Un Fauteuil pour Deux, 1983 ; Un Prince à New York, 1988).

 

Manifestement son goût va vers les créatures issues de l’imaginaire collectif. Il a transporté le Loup-Garou dans la capitale de l’Angleterre (Le Loup-Garou de Londres, 1981), fait s’abattre un vampire sur la mafia (Innocent Blood, 1993) et a débuté sa carrière en filmant une parodie de King Kong (Schlock, 1973). Même les frères Jake et Elwood, luttant pour remettre le blues sur le devant de la scène musicale des années 80, peuvent apparaître comme ses créatures les plus étranges et les plus folles (The Blues Brothers, 1980). Ici, il décide de s’attaquer à une vieille légende indienne, la femme-cerf, avec la volonté évidente de s’amuser et par la même de ravir son public.

 

Car d’épouvante ou d’horreur, il n’en est finalement peu question voire pas du tout. Pas de décapitation ou de démembrement, pas de gerbe sanguinolente, pas de cadavre en décomposition avancée… John Landis s’amuse à parodier pour rendre hommage. La peur laisse donc la place au rire. Au lieu d’instaurer le malaise ou le dégoût avec une scène d’autopsie ou de reconstitution des meurtres, il choisit de s’en moquer et opte l’angle de la dérision. Même si cela est très profitable aux zygomatiques du spectateur, les fans les plus extrêmes et les plus gores du genre resteront, hélas, sans doute un peu sur leur faim.

 

En effet, ce choix ne parvient pas à gommer quelques faiblesses. L’histoire reste quand même très simple, sûrement due à un format trop court, nécessitant probablement des raccourcis scénaristiques dommageables. Et bizarrement malgré le format court, le rythme reste un peu à la traîne par moments. Pourtant, l’ensemble est plutôt agréable à regarder. La réalisation reste fidèle aux canons du genre et les situations caricaturales sont heureusement saupoudrées d’une bonne grosse dose d’humour, la vraie catégorie du film s’il faut une choisir une et une seule. Enfin la vraie raison, et même si c’était l’unique cela serait suffisant, de ne pas passer à côté de ce dvd s’appelle Cinthia Moura. Jeune top model brésilien, sa présence animale et silencieuse irradie l’écran d’une sensualité et d’un érotisme brûlant, et ne vous laissera, messieurs, pas de marbre.

 

 

En fin de compte, une chasse plutôt agréable. Pas de butin extraordinaire à l’arrivée mais la sensation d’avoir participé à quelque chose de sympathique.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1


Une image de type télévision, mais il n’y a rien à redire sur la qualité. On a le droit à une très belle image avec une très belle définition. La colorimétrie, avec des dominantes bleues, rend parfaitement l’ambiance froide et brumeuse de Vancouver, la ville du tournage (bien que l’intrigue est censée se dérouler à Seattle). Le must reste quand même les apparitions de Cinthia Moura, mise en valeur comme il se doit. Aucun défaut de compression à signaler.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
5.1
Anglais
5.1
Anglais
5.1


4 pistes sonores proposées. 2 DTS et Dolby Digital 5.1, en anglais et en français.

 

Comme d’habitude, on conseille la version originale, à cause d’un doublage catastrophique ! Le doublage se révèle même pas synchronisé, on se croirait revenu 20 ans en arrière.

 

Sinon, le DTS et le Dolby Digital font à peu près jeu égal, avec un petit avantage au DTS un petit peu plus dynamique. Le résultat est un son très puissant, enveloppant parfaitement la pièce. Les voix sont claires et tous les petits bruits (circulation, nature,…) sont très bien restitués, avec des enceintes surround en très grande forme.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
134 min
Boitier
Digipack


Précédés par la bande-annonce de la collection Masters of Horror, des menus angoissants avec la musique adéquate qui ouvrent des bonus très nombreux et très instructifs, surtout pour ceux qui adorent découvrir l’envers du décor :

-         Le Travail d’un Maître (John Landis) : Documentaire fait d’entretiens présentant le réalisateur. Idéal pour en apprendre un peu plus.

-         Entretien avec John Landis : Se présente, son histoire et revient sur la Belle et la Bête. Intéressant, car John Landis ne manque pas d’humour et de recul.

-         Entretien avec Brian Benben : Parle du film, de sa rencontre avec John Landis. Anecdotique.

-         De l’écrit à l’écran : Commence avec une lecture du script d’une scène. Ensuite, on se retrouve sur le tournage de cette scène avec les différentes répétitions et prises. Enfin, on voit la scène telle qu’elle apparaît dans le film. Décryptage d’une scène super intéressant.

-         Sur le tournage : Sans aucun commentaire, la caméra nous amène sur les différents lieux du tournage et on assiste à l’enregistrement de certaines scènes. Fascinant.

-         Bonus caché (les yeux de la tête de mort dans le menu des bonus) : Trois erreurs pour le bêtisier inintéressantes et un petit documentaire sur les effets spéciaux qui vient parfaitement compléter le reportage précèdent.

-         Commentaire de Brian Benben et d’Anthony Griffith : Racontent quelques anecdotes de tournage mais n’arrêtent pas de rigoler. Se concentrent peu sur le film. Amusant mais on n’apprend pas grand-chose sur la façon de faire un film.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage