Ptérodactyles

Titre Original
Pterodactyl
Genre
Pays
Etats-Unis (2005)
Date de sortie
samedi 10 décembre 2005
Durée
88 Min
Réalisateur
Producteurs
Dana Dubowsky, Mark L. Lester
Scénaristes
Mark Sevi
Compositeur
John Dickson
Format
Dvd 5
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
FIP
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
88 min
Nb Dvd
1


L’histoire :

A la frontière entre la Turquie et l’Arménie, des scientifiques et des militaires vont subir des attaques de ptérodactyles, ces dinosaures volants pourtant disparus depuis des millions d’années.

Critique subjective :

En raison de leur immense pouvoir de fascination, les dinosaures ont investi le septième art dès ses débuts, apparaissant dans des films comme Le monde perdu ou King Kong. Peu présent sur grand écran, le ptérodactyle fait figure de parent pauvre dans le bestiaire préhistorique. La raison en est peut-être que les créatures volantes se font rares dans les films de monstres. C’est sous la bannière de American world picture (sa propre société de production) et de Sci-Fi channel que Mark L. Lester donne enfin la vedette à des ptérodactyles.

Du genre faignant, le script de Ptérodactyles se contente d’enchaîner les sempiternelles figures imposées (romance à l’eau de rose incluse) plutôt que de se risquer à verser dans l’originalité, ne serait-ce que l’espace d’une scène. Partis en Turquie pour une petite expédition paléontologique, un professeur (dénommé Lovecraft !), une jeune diplômée et quatre étudiants vont rencontrer des ptérodactyles hargneux, animaux dont la présence ne semble étonner personne outre mesure. Le hasard faisant bien les choses (un scénario convenu également ...), la petite équipe tombera sur une escouade de soldats des forces spéciales dépêchés ici pour capturer un terroriste. Malgré des tentatives de caractérisation s’appuyant sur moult clins d’oeil, les personnages du film s’avèrent tous transparents et archétypaux en diable. Le professeur timoré épris de sa plus brillante élève, la bimbo californienne bête et capricieuse, le militaire dur à cuire au grand coeur ... tout y passe ou presque. Là-dessus, des interprétations relevant de la fadeur totale (Cameron Daddo, illustration parfaite du comédien inexistant) ou du cabotinage éhonté (Coolio en fait des tonnes) n’arrangent guère les choses. Même combat avec des dialogues lamentables (les piteux doublages français en rajoutent une couche) dont les répliques humoristiques tombent à plat.

Réalisant Ptérodactyles sans une once de style ou d’inspiration, Mark L. Lester (Commando) lui confère l’élégance formelle d’un épisode de Walker Texas ranger. Après une longue entrée en matière, les scènes d’actions s’enchaînent à un rythme convenable mais c’est en vain puisqu’elles ne s’avèrent pas trépidantes pour deux sous. La séquence où les ptérodactyles prennent d’assaut un chalet est symptomatique de l’ensemble dans la mesure où elle est sous-exploitée au possible, dépourvue de la moindre tension. A aucun moment les créatures ne donnent l’impression de représenter une véritable menace, autant dire que nous sommes à des années lumière de la mise en scène de David Twohy sur Pitch black, autre métrage où le danger venait du ciel.

En droit d’attendre des monstres de qualité, le spectateur en a-t-il pour son argent ? Que nenni ! En effet, si les trucages physiques sont plutôt réussis (animatroniques honnêtes et effets gore satisfaisants), ils se font très rares comparés aux nombreux effets digitaux ratés. Mal animés et surtout mal incrustés, les ptérodactyles de synthèse sont d’une laideur assez affligeante. On est plus proche d’une mauvaise cinématique pour playstation 1 que des travaux de Weta digital (certes le budget n’est pas le même mais cela n’excuse pas tout).

Verdict :

Malgré toute la bonne volonté du monde, force est de constater que Ptérodactyles n’est pas à la hauteur de nos espérances, aussi modestes furent-elles. Loin d’être une série B nerveuse jouant à fond la carte du film de monstres, le métrage accumule toutes les composantes du mauvais film et flirte de très près avec le navet pur jus.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1
Une image de qualité acceptable mais loin d’être techniquement optimale. Si la définition est honorable, le rendu des couleurs laisse à désirer avec des décors verdoyants bien palots à l’écran. Proposant un master propre, le DVD accuse cependant une compression qui apparaît de façon récurrente au niveau des arrières plans.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Un son de facture médiocre. Si l’ensemble fait montre d’une indéniable énergie, la seule piste proposée (version française en Dolby Digital 5.1, autant dire que les amateurs de VO ne remercient pas l’éditeur) manque de clarté et présente un mixage assez maladroit mettant les voix trop en retrait par rapport aux autres éléments sonores.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
12 min
Boitier
Amaray


 

- Making-of (11 minutes) : un making-of promotionnel dans lequel s’expriment le réalisateur, une productrice et les principaux acteurs. On notera que l’éditeur n’a pas daigné sous-titrer ce supplément qui, par conséquent, s’adresse uniquement aux anglophones.

- Bande annonce (1 minute).
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
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Bonus Cachés
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