Hoobastank : La Cigale

Genre
Pays
USA (2006)
Date de sortie
mercredi 6 décembre 2006
Durée
40 Min
Réalisateur
Producteurs
John Faveley
Scénaristes
Douglas Robb
Compositeur
Daniel Estrin
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Non
Allemand
Oui
Oui
Non
Espagnol
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Portugais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
40 min
Nb Dvd
1


On le sait maintenant, le rock se mari allègrement avec les sonorités d’un orchestre philharmonique. Qu’il soit mélodieux aux larmes comme celui de Scorpions où violent aux extrêmes comme Metallica, le rock prend d’un coup des titres de noblesse, lorsqu’il s’acoquine avec la magnificence des cordes et des cuivres d’une formation classique.

Cette fois-ci, dans le cadre de la promo de leur nouvel album « Every Men For Himself », le groupe Hoobastank s’offre un mini concert en compagnie d’un orchestre  de 20 instruments. Et comme à chaque fois le charme opère. Le groupe égraine ses chansons magnifiés de cordes et de percussions unies en un lieu. Le chef d’orchestre Nicolas Krauze semble, être le premier à savourer le plaisir de jouer avec ce groupe de jeunes musiciens, particulièrement impressionnés, il est vrai, de se retrouver avec une telle formation. Du coup, faute de place et face à l’impressionnante présence de l’orchestre, les jeunes Californiens d’Hoobastank deviennent sages comme des images. Point de saut dans tous les sens, point d’écart non plus. Une sorte d’hypnotisme semble les emprisonner. Et pourtant dès les premières notes du concert, on ressent une terrible envie de faire sauter les fauteuils et de vivre avec force et violence la passion de cette musique.

C’est donc une idée particulièrement intéressante, il est bon de le souligner, que d’offrir à un public conquit, une sorte de showcase grandeur nature avec des instruments à cordes et à peaux. Car la voix de Douglas Robb, toujours aussi féroce et juvénile, se fait en même temps un peu plus douce comme pour souligner la magnificence qui les entoure. Quand à la guitare de Daniel Estrin, elle attend patiemment que ses grandes sœurs à cordes veuillent bien lui laisser rugir ses accords saturés pour rappeler que la musique jouée sur la scène de la cigale, n’a rien de classique, mais qu’elle apprécie de se voir autant élever par la grandeur de violons et de violoncelles.

Ainsi, lorsque « Crawling in the dark » commence, on sent les cordes de la guitare, s’impatienter puis hurler de plaisir en s’unissant à la voix de l’orchestre et à l’organe du chanteur intimidé par tant de grandeur. Et ainsi le groupe accompagné de son illustre camarade d’un soir, reprend des morceaux phares tels que « Crawling in the dark » ou « The reason », pour nous offrir aussi les nouveautés de leur album « Every men for himself ». Le tout face à un public complètement séduit par l’ensemble autant que par le charme des membres du groupe.

En conclusion, si l’on peut regretter la durée du spectacle (35 minutes de concert et 20 minutes de bonus), on prend quand même un énorme plaisir en assistant une fois de plus au mariage réussi entre le rock et le classique. Une voie musicale, qui semble définitivement être devenue une voie royale pour des groupes au talent assuré.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une belle image, supportant assez bien les couleurs, parfois vives des projecteurs. Certains contrastes résistent merveilleusement, comme lorsque le groupe entre en scène. L’ensemble est de bonne qualité et restitue parfaitement le paradoxe que font l’énergie violente du rock d’Hoobastank et l'imposante onctuosité d’une formation classique.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0


Etrangement, le point faible de ce Dvd se situe au niveau du son. Car s’il restitue à merveille l’ambiance et les sonorités propres aux cordes et aux percussions, on regrettera, en 5.1 DTS, une étrange dominance de la voix de Douglas Robb, qui du coup aurait tendance à écraser la musique. En Stéréo, par contre l’ensemble est de bonne qualité et surtout agréablement harmonisé. Dans l’ensemble un Dvd de qualité qui transpire d’énergie et qui se regarde avec plaisir et délectation.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
20 min
Boitier
Amaray


Un Documentaire Spécial sur ce concert spécial. On y voit le groupe découvrir la formation qui l’accompagnera sur scène, on y voit Paris (Le Sacré Cœur, La Tour Eiffel, l’arc de Triomphe et ses bouchons sur sa place…), et bien sur, on y voit la préparation très courte finalement (Seulement 2 répétitions). Le tout ponctué d’interviews, et  de morceaux choisis. Intéressant et finalement nécessaire pour comprendre les raisons de ce concert. Puis les deux clips des nouveaux morceaux du groupe : « If I were you », « Born to lead » et surtout un bonus supplémentaire accessible par le PC avec un code personnel, qui nous offre une prestation du groupe au Japon. Délectable.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage