Le Film
    Critique de Julien  Sabatier
    
    
    
        
            Editeur
            
            Edition
            
                Prestige
            
            Label
            
                
            
            Zone
            
                2
            
            Durée Film
            
                91 min
            
            Nb Dvd
            
                1
            
         
     
    
 
                            
	
L’histoire :
Canada, 1815. Deux jeunes femmes, Ginger et Brigitte, trouvent refuge dans un petit fort où une poignée d’hommes repoussent régulièrement les assauts d’une horde d’hommes-loups.
Critique subjective :
Un premier film, plus de trois ans de silence radio, puis deux autres longs-métrages tournés la même année. Voici, peu ou prou, la façon dont s’est bâtie la saga Ginger snaps. Le premier titre, réalisé par le Canadien John Fawcett, sort en 2000. Il faudra ensuite attendre 2004 pour voir débouler un Ginger snaps résurrection (séquelle décevante signée par le monteur du premier film) suivi de très près par un Ginger snaps aux origines du mal que réalise Grant Harvey, superviseur de la seconde équipe sur le film originel et producteur de sa suite. Comme son titre anglais l’indique, Ginger snaps : the beginning sera une préquelle. La préquelle, un procédé à la mode qui, ici, semble a priori être un bon choix. Mieux valait-il en effet explorer les fondements de l’histoire plutôt que d’en livrer une nouvelle suite fadasse.
Commençons par planter le décor tant le background s’avère radicalement différent de celui des deux films précédents. Exit la banlieue banale et l’institution pour jeunes filles toxicomanes, nous sommes ici au Canada, en 1815. Au milieu de la neige, du froid et de la brume émerge un petit fort, lieu qui n’est pas sans rappeler Vorace, l’excellent film d’Antonia Bird. Dans cette enceinte l’air est chargé de racisme et d’intégrisme catholique, autour, les mythes indiens rôdent (le Wendigo n’est pas loin). Le temps semble arrêté, l’ambiance est lourde de menaces. La suspicion grignote toujours un peu plus de terrain car si le danger est avant tout extérieur (les quelques hommes qui occupent l’endroit repoussent régulièrement les assauts d’une meute de lycanthropes), le péril semble aussi pouvoir surgir de l’intérieur du fort (le responsable des lieux dissimule son gamin à demi transformé, la jeune Ginger cache une blessure qui lui vaudrait bien des ennuis).
Ce que Ginger snaps aux origines du mal perd en profondeur psychologique (le gros point fort des deux opus précédents), il le gagne en tension. En bon film de siège, le métrage joue à fond sur l’attente. Celle des personnages qui espèrent toujours voir arriver renforts et ravitaillement et, bien sûr, attente du spectateur qui se demande quand les hommes-loups vont frapper. Si la tension est palpable et la menace tapie pendant plus des deux tiers du métrage, le film ne débouchera hélas que sur un climax bâclé. Décevante, la fin qui promettait d’être spectaculaire ne l’est pas, faute de budget. Chez le spectateur, qui était en droit d’attendre un « Alamo du film de loup-garou », la déception est de taille.
Verdict :
Ginger snaps : the beginning possède un indéniable cachet visuel (réalisation carrée, photographie superbe) et de bonnes idées scénaristiques (la malédiction peut être conjurée), lui manquait juste quelques billets verts pour assurer le final spectaculaire attendu. En l’état, le film demeure inégal, promettant beaucoup mais donnant peu en terme d’action, budget serré oblige. Et pour quelques dollars de plus ...
                            
    
        L'image
    
    
    
    
        
            Couleurs
            
            Définition
            
            Compression
            
            Format Vidéo
            
                16/9 anamorphique couleur
            
            Format Cinéma
            
                1.85:1
						
            
         
     
    
 
                            
	Une qualité vidéo de haute volée. Sublime, la photographie du film (Michael Marshall) est traitée avec les meilleurs égards possibles. On retrouve donc, magnifiés à l’écran, ces superbes clairs-obscurs et autres jeux sur les ombres et couleurs. Satisfaction aussi avec une définition pointue, un master immaculé et une compression furtive.
                            
                            
    Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais                       
5.1
Français                      
5.1
 
                            
	Un Dolby Digital 5.1 qui en impose en VO et en VF. Les deux pistes affichent force, précision et ampleur. Toutes les ambiances sonores du film s’en trouvent parfaitement restituées et satisferont les oreilles les plus exigeantes.
                            
                            
    
        Les Bonus
    
    
    
        
            Supléments
            
            Menus
            
                
            
            Sérigraphie
            
            Packaging
            
            Durée
            
                45 min
            
            Boitier
            
                Amaray
            
         
     
    
 
                            
	
 
- Les scènes alternatives (12 minutes) : Quatre séquences, soit deux scènes inédites et deux scènes version longue. L’intérêt de l’ensemble est tout relatif, les apports étant légers et les changements mineurs.
- Visite sur le plateau (19 minutes) : Le genre de supplément fort sympathique qui fait découvrir le travail ô combien important de certains artisans de l’ombre. Au programme, quatre modules (maquillages, cascades, décors, costumes) très intéressants.
- Le journal de tournage du réalisateur (10 minutes) : Attention, document captivant. On découvre un Grant Harvey franc du collier qui nous fait entrevoir ce qu’est au quotidien le métier de réalisateur sur une série B horrifique. Ne perdant jamais son sens de l’humour, le cinéaste nous fait partager ses craintes (restrictions budgétaires, planning serré, aléas climatiques) et ses joies (découverte enthousiasmante de certains décors, costumes ou effets spéciaux).
- Les bandes annonces (4 minutes) : Ginger snaps résurrection, Ginger snaps aux origines du mal, L’antre de la folie.
                            
Bonus
    
        
            
            Livret
 
        
            
            Bande annonce
 
        
            
            Biographies
 
     
    
        
            
            Making of
 
        
            
            Documentaire
 
        
            
            Interviews
 
     
    
        
            
            Com. audio
        
            
            Scènes sup
 
        
            
            Fin alternative
 
     
    
        
            
            Galerie de photos
 
        
            
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            Court Metrage
 
        
            
Journal de tournage du réalisateur