Sleeper Cell

Genre
Pays
USA (2005)
Date de sortie
mardi 3 mars 2009
Durée
560 Min
Producteurs
Ethan Reiff et Cyrus Voris
Scénaristes
Divers
Compositeur
Paul Haslinger
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Italien
Oui
Oui
Non
Allemand
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Danois
Oui
Oui
Non
Finnois
Oui
Oui
Non
Néérlandais
Oui
Oui
Non
Norvégien
Oui
Oui
Non
Suédois
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
560 min
Nb Dvd
4

Darwyn Al-Sayeed, agent afro-américain du FBI  travaillant sous couverture, est recruté par Faris Al-Farik, le leader d’une cellule terroriste islamiste qui s’apprête à attaquer Los Angeles. Pour cette dangereuse mission, Darwyn est supervisé par Ray Fuller, qui est également un ami très inquiet pour la sécurité de son camarade.

Comparée à « 24 Heures Chrono » pour son immersion totale dans l’univers du terrorisme, « Sleeper Cell » se démarque d’emblée par une volonté de ne pas diaboliser, mais au contraire d’aider à mieux comprendre comment une cellule terroriste procède pour monter une opération d’envergure. Dans une Amérique post 11 Septembre marquée par une volonté, peu disimulée, d’une administration présidentielle de semer le trouble dans les esprits et d’ainsi créer une nouvelle psychose, la série montre plusieurs facettes de l’Islam, la modéré, et l’intégriste pur. En ce sens, les scénaristes ont parfaitement réussit leur coup et l’on peut aisément parler d’intelligence scénaristique et humaine. Car « Sleeper Cell » évite le schéma profondément nationaliste qui ne cesse de discréditer bon nombre de tentatives de film traitant du terrorisme du style  « Le royaume ».

Ici on amène le spectateur à ne pas se laisser berner par des faux discours, mais plutôt à comprendre qu’une cellule terroriste ne peut réussir son coup que si elle connait parfaitement sa cible. Elle donne aussi le contrepoids de certaines productions en nuançant son discours sur les croyances des uns et des autres. D’ailleurs la mise en scène, même si on peut la juger parfois un peu lourde, comme dans les deux premiers épisodes, elle n’en demeure pas moins efficace, utilisant même des images chocs comme la lapidation du traitre. Soucieux de ne pas se cacher derrière la bienséance et pour mieux mettre le spectateur face à l’horreur (Cela fait d’ailleurs penser à « OZ »), les réalisateurs n’hésitent pas à utiliser les ficelles normalement réservées au cinéma.

Côté Distribution, Michael Ealy ( 2 Fast 2 Furious, 7 vies) est particulièrement convaincant en agent du FBI, infiltré, un brin taciturne. Autant que Oded Fehr (Resident Evil : Extinction, La momie) qui  donne une nouvelle fois ses lettre de noblesse au méchant de service, en étant aussi attirant que terrifiant. Manquant de ressource assurément, la production joue la carte de la crédibilité et la distribution y contribue aisément. 

En conclusion, « Sleeper Cell » est une série de qualité qui plonge le spectateur, avec brio dans l’univers sordide des cellules dormantes terroristes. Du recrutement de ses membres à l’élaboration du plan. Evitant de justesse le côté patriotique autant que celui de la romance lourdingue, la série tarde à démarrer, mais prend finalement le spectateur au jeu, au point de l’en faire devenir accros. Une série à découvrir donc !

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
Une image assez inégale, avec du grain parfois pesant et des contrastes qui ont du mal à faire naitre un véritable relief dans l’ensemble. Les couleurs son volontairement sombres et les lumières parfois difficiles à tenir, une excuse qui pourtant ne semble pas effacer la déception de l’image. 

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
2.0
Allemand
2.0
Italien
2.0
Coté son, la piste 5.1 en version originale est forcément brillante par rapport à la simple piste stéréo dans les autres langues, assez molle dans l’ensemble. Car cette dernière n’offre guère de bonne surprise et l’on est facilement attristé de ne pas bénéficier de plus de dynamisme dans l’ensemble.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray
Un documentaire passionnant sur les dessous de la série, autant que sur les mécanismes qui inspirèrent l’histoire.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage