Dresden, enquêtes parallèles

Genre
Pays
USA (2009)
Date de sortie
mercredi 7 octobre 2009
Durée
504 Min
Producteurs
Nicolas Cage
Scénaristes
Divers
Compositeur
Harald Kloser
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
504 min
Nb Dvd
3

Dresden est un magicien sans le sou, doté d’un pouvoir qu’il met au service de la police pour résoudre des meurtres commis par des monstres.

Certaines séries ne bénéficient pas des mêmes moyens financiers que d’autres. Et parfois cela se voit à l’écran et aurait même tendance à plomber un peu l’ambiance. "Dresden" est une série qui, malgré quelques bonnes idées, pâtit de l’utilisation d’effets spéciaux archaïques et d’une mise en scène un peu brouillonne qui n’arrange rien. En effet « Dresden file » ressemble aux séries fantastique d’il y a environs 20 ans, où les effets spéciaux permettaient par exemple de transformer maladroitement un acteur en monstre et de masquer la misère en utilisant un montage serré. Ici donc nous assistons à des aventures certes intéressantes, mais dont les intrigues sont parfois mal ficelées et un peu trop rapidement expédiées. Ajoutées à cela des effets spéciaux aux rabais et vous assisterez, à coup sur, à l’un des meilleurs épisodes de la série « Dresden File ».

Pourtant ce côté un peu vintage, ne manque pas forcément d’intérêt, on se croirait presque dans un spin off de « Code Quantum », avec le personnage de Bob, qui agit à la fois comme une conscience, mais aussi comme un élément déterminant dans le dénouement des intrigues. L’acteur utilise d’ailleurs certaines mimiques de Dean Stockwell (Code Quantum), ce qui permet en effet de mieux associer la série à sa grande sœur. Pour les comparaisons, on s’arrêtera tout de même ici, car les intrigues ne surfent pas du tout sur la même vague. En effet, ici nous parlons d’un magicien dont les dons secrets sont de combattre des démons. 

Côté distribution, même constat, les inspirations sont nombreuses, Paul Blackthorne (Le drôle de Noel de Scrooge) semble beaucoup s’amuser dans sa composition, mais les effets spéciaux lui font vite perdre confiance en lui. Cela se remarque d’ailleurs un peu trop à l’écran, et pourrait même gêner le spectateur un peu pointilleux (que je suis ?). Mais une fois de plus, il faut reconnaitre que les acteurs de complément ne sont pas forcément à la hauteur de l’entreprise et que cela par contre aurait tendance à faire sombrer la série dans les pires épisodes de « Buffy » ou de « Charmed »

En conclusion, une chose est sure, cette série ne laisse pas indifférent le spectateur, parfois on aime, parfois on aime pas, chaque épisode emmène le spectateur dans un univers à la fois vintage et fantastique. L’avis se veut forcément mitigé, puisque l’on arrive pas forcément à se décider si l’on aime ou non.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Un peu poussiéreuse, l’image n’est pas non plus la meilleure force de ce programme. Un grain, léger certes, mais présent, qui aurait presque tendance à mettre en valeur la pauvreté de certains effets spéciaux.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
2.0
Une piste stéréo, qui n’appauvrit pas plus les épisodes de la série, bien au contraire. Les effets sonores étant légion, on aurait tendance à imager le contraire, mais le fait est que le 5.1 ne manque pas à l’ensemble. Les basses sont suffisamment présentes, et la spatialisation stéréo reste suffisante à l’ensemble.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
20 min
Boitier
Amaray
Des scènes coupées viennent compléter le programme, un peu léger tout de même.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage