Trop belle !

Titre Original
She's out of my league
Genre
Pays
USA (2010)
Date de sortie
mardi 26 octobre 2010
Durée
100 Min
Réalisateur
Producteurs
Jimmy Miller et David Householter
Scénaristes
Sean Anders et John Morris
Compositeur
Michael Andrews
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Oui
Oui
Oui
Néérlandais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
100 min
Nb Dvd
1

Kirk, un type banal, n’arrive pas à y croire quand la brillante et plantureuse Molly s’éprend de lui. Comme lui, sa bande de potes, sa famille de fous et même son odieuse ex-petite amie n’en reviennent pas.

Chaque année, le potache revient en force avec ses blagues en dessous de la ceinture et cette espèce de morale un peu étrange qui force parfois l’admiration tant on ne peut imaginer une telle assurance et j’en passe et des meilleures. Ici donc pas de quoi aller chercher la moindre trace de finesse d’auteur, ni de poésie dantesque et ainsi de suite, mais plutôt des caricatures permanentes, des personnages odieux et pourtant quelquefois attachants.

A l’image de ce personnage, Kirk, le type banal qui n’a rien pour lui, mais pas forcément contre lui non plus, en tout cas physiquement car sa famille et ses amis sont certainement son plus gros handicap, le film n'est pas rebuttant. Car, ce qui est étrange dans ce film, c’est que le banal est parfois poussé à la limite de la caricature, poussant chacun à se poser la question de sa propre banalité.  Et la mise en scène de Jim Field Smith, très académique au demeurant, n’en demeure pas moins suffisamment cadrée pour en rajouter un peu plus dans cette sorte de malaise que peut ressentir le spectateur dans cette humour, qui ne met pas forcément tout le monde dans le même pied d’égalité. Ici, mis à part quelques scènes bien pensées : La soirée séduction qui vire au cauchemar, le rasage pubien ou encore le match de Hockey improvisé, tout semble revu et manque d’originalité. Si l’on rajoute à cela une mise en scène un  peu maladroite, on comprend très vite que le spectateur ne sache pas réellement à quel moment il doit rire, ou au contraire être consterné.

Et pourtant la distribution ne ménage pas ses efforts, bien au contraire, à commencer par Jay Baruchel (l’apprenti Sorcier) qui, sans être exceptionnel, confirme ce que l’on pressentait dans le film de Disney : Un potentiel énorme  pour la comédie avec un mélange de Ben Stiller  (Mary à tout prix) et de Jason Biggs (American Pie), le comédien en fait parfois un peu trop dans la répétition de genre, mais parvient à assumer une comédie grassouillette qui tenterait éventuellement de loucher vers une certaine finesse de narration. Le duo qu’il forme avec la belle Alice Eve (Sex and the city 2) est d’ailleurs assez intéressant, tant les deux personnages ne sont pas collés à l’image du scénario. Car l’actrice qui est censée interpréter une jeune fille merveilleusement superbe et sculpturale est effectivement jolie mais pas aussi stéréotypée que cela, on peut la comparer à l’actrice Reese Witherspoon (Sex intentions).

Bien évidemment dans ce type de comédie, les intéressants sont souvent les seconds rôles, et pour le coup la règle se confirme dans « Trop Belle » avec T.J. Miller (Dragons) et Nate Torrence (La copine de mon meilleur ami) qui offre certainement les moments les plus savoureux du film et rejoignent le panthéon déjà bien rempli des second rôles hilarants du cinéma américain. Les deux comédiens imposent un style résolument marquant. Pour les français, un brin nostalgique, impossible de ne pas trouver une référence saisissante entre T.J. Miller et Joe Dassin, lors d’une scène de concert hilarante, et impossible de ne pas rire de la gestuelle de Nate Torrence lors de la scène de rasage. En cela le film se regarde sans trop de lassitude.

En conclusion, « Trop belle » est une comédie potache comme les studios américains adorent nous inonder, mais a le mérite de ne pas trop nous ennuyer notamment grâce à une distribution légèrement en décalage par rapport à son sujet. Si le scénario est très loin de jouer l’originalité, il a la mérite de nous offrir certaines scènes particulièrement savoureuses.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Une image impeccable, à la résolution soignée. Les noirs sont brillants et les couleurs intenses. Les contrastes offrent une véritable profondeur à l’ensemble, et la lumière et les couleurs choisies par le réalisateur sont parfaitement mis en valeur.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Une piste 5.1 qui manque de volume, avec des irrégularités dans la dynamique. Le son se perd dans une énergie mal définie qui trouve vite ses faiblesses. Les Basses restent grossièrement réparties et la bande originale finit par y perdre en qualité. On a tendance à trop avoir besoin de pousser le volume pour se laisser embarquer.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray
Des scènes inédites amusantes, une scène finale « Version longue » ridicule, un bêtisier qui remplit ses fonctions, une amusante leçon de séduction par Devon (Nate Torrence) et pour finir les commentaires audio très conventionnels de Jim Field Smith, c’est mieux que rien mais pas transcendant non plus.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
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Court Metrage
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