Riddle of Fire

Genre
Pays
USA (2024)
Date de sortie
mardi 3 décembre 2024
Durée
116 Min
Réalisateur
Producteurs
Weston Razooli, David Atrakchi, Sohrab Mirmont et Lio Tipton
Scénaristes
Weston Razooli
Compositeur
Divers
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
116 min
Nb Dvd
1

Il était une fois un trio d’enfants cherchant à craquer le code parental de leur nouvelle console et aussi la parfaite recette de la blueberry pie, une secte de braconniers qui ne cessent de se chicaner, une petite fille qui a des dons elfiques… Un premier long métrage dont le budget est aussi lilliputien que sont géantes sa sophistication formelle et sa liberté épique. Comme si, dans une forêt enchantée du Wyoming, Tom Sawyer, le Club des cinq et les Goonies s’étaient donné rendez-vous pour faire un jeu de plateau autour d’un feu de camp.


Pour son premier film, Weston Razooli, tout fraichement sorti de l’université de San Francisco, a décidé de mélanger les styles de s’amuser avec les codes de la narration et de créer, quasiment de bout en bout une histoire qu’il qualifie de Néo-Conte fée, dans lequel une bande de gamins veulent jouer à la console de jeux qu’ils viennent de voler dans un entrepôt. Seulement leur mère, malade, a mis un mot de passe et leur donne pour mission, s’ils veulent le connaître, d’aller lui acheter une tarte à la myrtille. Commence alors une quête pleine d’embuches, dans laquelle les garnements vont de voir trouver la recette de la fameuse, tarte, croiser un gang de méchants, une sorcière et un prince de la montagne. Cela fait beaucoup de choses, mais les enfants ne manquent pas de ressources et le réalisateur d’imagination.


Et c’est justement ce qui séduit dans « Riddle of fire », cette limite très fine entre le grand n’importe quoi et l’œuvre parfaitement maitrisée qui mélange les genres et s’amuse de sa propre narration. Weston Razooli n’aime pas les chemins balisés, il préfère, au contraire, s’affranchir de ce que nous pourrions attendre de lui et comme un certain Wes Anderson (Budapest Hôtel), il cherche, avant tout à faire une œuvre qui lui ressemble, quitte à ne pas toujours se faire comprendre. Et c’est justement ce qui rend cette œuvre particulièrement séduisante, car, elle s’affranchit de tout et en même temps garde une cohérence redoutable. Les enfants sont dans leur monde, le réalisateur filme à leur hauteur et cela donne une histoire où les adultes sont les obstacles à leur quête et le gang des méchants le point culminant. Comme dans la vie, les loulous gardent leur objectif de pouvoir obtenir le code en réalisant une tarte aux myrtilles à défaut de pouvoir l’acheter et pour cela ils bravent tous les dangers qui se présentent à eux.


Le réalisateur qui s’est amusé a être de tous les postes : Réalisateur, acteur, scénariste, monteur, producteur et même designer des affiches de films dont il a réalisé plusieurs versions, assume des choix parfois compliqué comme la musique dont il craignait qu’elle ne soit pas en adéquation avec ses choix artistique et qu’il a trouvé dans de la musique pour jeux Vidéos : « Dungeon Synth » ou encore chez le compositeur Riz Ortolani « Cannibal Holocaust », Weston Razooli a voulu, avant tout, à ses souvenirs d’enfance, mais également au cinéma d’animation japonais ou encore celui des années 30 aux Etats- Unis avec une certaine simplicité dans la mise en scène et dans le scénario qui donnait aux œuvres une couleur spécifique. Un réalisateur qui fait appel à beaucoup de références et d’inspirations et qui signe une œuvre touchante, amusante et hors du temps qui ne sont pas sans rappeler le cinéma de Myazaki ou encore d’une certaine manière celui de Michael Powell (Le Narcisse Noir) ou Emeric Pressburger (Les Chaussons rouges) avec une étrange sensation de simplicité dans la mise en scène alors que le travail de préparation est méticuleux. Il a d’ailleurs recouru au 16mm saturé qui donne à son film une texture presque de vieux films de chevalier à la grande époque du Technicolor.


L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Précis dans mise en scène, touchant et drôle dans son histoire, le film l’est également dans sa photographie. Les couleurs sont magnifiques et les contrastes sont parfaitement dosés pour lui donner une profondeur tout en douceur et en puissance. L’ensemble est de qualité pour ressortir toutes les nuances d’un film qui s’amuse des couleurs et des textures.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Le film est disponible en piste Dolby Digital 5.1 assez bien réparti. L’ensemble ne manque pas d’intérêt et offre une belle dynamique et met en lumière les utilisations musicales surprenantes comme celle de « Cannibal Holocaust ». Chacun des canaux participe à une belle immersion du vidéaste dans ce Néo-Conte de fées.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray
Un entretien passionnant avec le réalisateur réalisé à Cannes en 2023, où il revient sur ses choix et ses inspirations.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage