Justin Bieber : This is my world

Genre
Pays
USA (2011)
Date de sortie
mercredi 23 mars 2011
Durée
83 Min
Réalisateur
Producteurs
John Cook, George Joisce et Tara Pirnia-Mehran
Scénaristes
Tara Pirnia-Mehran
Compositeur
Divers
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
83 min
Nb Dvd
1
En moins d’un an Justin Bieber est devenu une star planétaire : découvert sur youtube, il signe sous le label de Usher et en un clin d’œil il enregistre avec Ludacris son single « Baby ». Tout s’enchaine alors rapidement : il chante pour les MTV Music Vidéos Awards puis pour le président Obama lors de la réception de Noël à la Maison Blanche, fait la promotion de son album dans le monde entier et remporte trophées sur trophées.

Lorsque l’on a 40 ans et deux filles, dont une adolescente, forcément l’évocation du seul nom de Justin Bieber est source d’agressions auditives en bien des points y compris et particulièrement lorsque notre source d’inspiration musicale, se situe plus près de groupes dont le génie s’exprime sous l’emprise de substances illicites et de guitares saturées à outrances. Ayant du mal à assumer ce passage délicat de l’âge qui consiste à dire que la moitié du parcours est effectué et que le regard de ses enfants ne fait que creuser le fossé des générations, on se gargarise d’un râle de douleur autant que d’excitation à l’idée de passer pour un père dans le coup et d’arborer fièrement la jaquette de ce documentaire consacré au chanteur de 16 ans qui déchaine actuellement les passions.

Et pour être honnête, si le jeune homme sent le produit calibré, il est indéniable qu’il a du talent et un véritable culot qui lui permet de se démarquer des autres produits calibrés à la sauce Disney. Justin Bieber est un véritable musicien qui ressent les émotions et peux se permettre de se revendiquer, comme étant un artiste en pleine ascension. Et évidemment le gamin ne manque pas une occasion de le prouver. Seulement une telle ascension ne manque pas de poser une question forcément récurrente avec ce type de vedette : Combien de temps ce phénomène durera-t-il ? Et Est-ce que le gamin est réellement bien préparé à l’inévitable détournement d’un public particulièrement versatile ?

Et le documentaire de Tara Pirnia-Mehran prend bien soin de ne pas poser la question et vient plutôt renforcer l’étalage déjà bien chargé de produits dérivés destinés à remplir les caisses de toutes les personnes qui gravitent autour du jeune homme. Car l’engouement semble trop utilisé pour être honnête. Et cette biographie « Non autorisée » ne viendra en aucune manière troubler la douce quiétude de ses producteurs qui voient s’amonceler les dollars à une vitesse vertigineuse. Car le terme « Non autorisée » est parfaitement inutile tant le documentaire est aussi lisse que tous les discours d’attachés de presses décidés à vendre à tous prix leurs produits. Les réalisateurs compilent un ensemble de documents qui mettent en permanence la vedette en valeur (mise à part celle où le gamin chante sur des marches seul avec sa guitare et une véritable ressemblance avec un personnage de la série « Têtes à Claques ») avec des commentaires qui compilent plus les superlatifs que les nuances sur cette montée en puissance phénoménale dont les exemples précédents ne font que craindre le pire.

Ce qui manque à « Justin Bieber, c’est mon univers » ce sont les zones d’ombres qui font réellement de ce personnage un sujet intéressant, celles où le gamin se plante, dérape, en résumé les instants où la mécanique s’emballe et perd le contrôle. Car finalement, il n’est jamais sain de surpeindre ce jeune homme pour être sur qu’il soit adoré, encore plus lorsque l’on met sur la jaquette « Biographie non autorisée » pour attirer le chaland comme on dit par chez nous. Encore une fois, le produit est fait pour gagner de l’argent et vient rejoindre la liste déjà longue de ces dvd inintéressant tout juste bons a donner l’équilibre à une vieille armoire bretonne, car il en oublie le principale : Respecter le public et surtout le consommateur. Ce dvd ressemble plus à un reportage racoleur de « 50 mn Inside » qu’à un reportage finement ciselé et intelligent. A oublier !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image soignée vient donner au documentaire un éclat bienvenu. Les contrastes mettent en valeur la qualité des soins visuels apportés à la photo, et les contrastes donnent suffisamment de relief. Les couleurs sont parfaitement bien pesées pour jouer sur les nuances de tons qu‘offrent les concerts.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0
Une bande son 2.0, forcément décevante, même en DTS qui oublient le plaisir qu‘auraient les fans à entendre leur idole en 5.1 avec une véritable mise en ambiance. Les basses sont particulièrement mises à contributions, et la dynamique peine à se faire entendre.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Pas de bonus !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage