Night wolf

Titre Original
13 Hrs
Genre
Pays
Angleterre (2010)
Date de sortie
mardi 5 février 2013
Durée
82 Min
Réalisateur
Producteurs
Richard Charles
Scénaristes
Adam Philips
Compositeur
Edward Bradshaw
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
82 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

Partis pour passer une soirée festive, des jeunes gens vont devenir les proies d’un lycanthrope.

Critique subjective :

Film horrifique en provenance d’Angleterre, Night wolf (13 Hrs) est l’œuvre de Jonathan Glendening, un réalisateur qui aime bien les gros velus (à quand un film avec Ron Jeremy ?) puisqu’il enchaînera avec Strippers vs Werewolves.

Œuvrette méconnue et opportuniste (Twilight ? Underworld ? True blood ?), Night wolf nous parvient directement en vidéo et avec trois ans de retard (la SNCF est battue). Une sortie à la sauvette qui ne laisse rien présager de bon. Incarnant typiquement le titre dont on n’attend pas grand-chose, le métrage va-t-il créer la surprise ? Mettons tout de suite fin à ce suspense insoutenable : la réponse est non.

Night wolf, c’est l’histoire de jeunes abrutis coincés dans une grande demeure avec « une bête viscieuse » (la faute d’orthographe est sur la jaquette). Heureusement, la bande compte dans ses rangs une jeune femme courageuse (façon Helen Ripley / Sarah Connor, le débardeur en moins) qui va se dresser contre la créature (le mieux aurait été de dresser la créature, mais bon …). Un canevas narratif convenu qui enfantera un film répétitif et bourré de tunnels dialogués. Visuellement, la chose ne fait pas d’étincelles. La mise en scène est du genre plan-plan et la photographie beaucoup trop sombre (cache-misère ?) rend l’action souvent illisible. Le métrage ne trouvera pas non plus son salut du côté de l’interprétation (mauvaise) ou des effets spéciaux (plutôt cheap). Ni original, ni particulièrement efficace, Night wolf échoue sur tous les tableaux. Même avec la meilleure volonté du monde, impossible de trouver un seul passage qui pourrait justifier le visionnage.

L’argumentaire de vente était pourtant imparable : « Par le producteur de Dog soldiers ». Parlons-en. S’il est vrai que l’on retrouve bien un certain Tom Reeve au générique des deux films, la différence entre les produits finis reste de taille. Sans être un chef-d’œuvre, Dog soldiers témoignait d’un talent ne demandant qu’à exploser. Point de cela dans 13 Hrs. Si monsieur Reeve a eu le nez creux pour Neil Marshall, il a parié sur le mauvais cheval en finançant Jonathan Glendening. On ne peut pas gagner à tous les coups.

Verdict :

Enième film de loup-garou miteux, Night wolf est promis à une grande carrière dans les solderies.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Une restitution visuelle de piètre qualité. L’image manque de piqué, la gestion des couleurs est très médiocre et l’encodage des plus grossiers (à l’écran, c’est régulièrement la marée de pixels). Autant dire qu’on a connu mieux.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Anglais
5.1
Français
5.1

Trois pistes sonores (VF 5.1, VO 5.1 et DTS) tout juste passables. Si l’ensemble est clair et dynamique, les pistes manquent d’équilibre (voix faiblardes en DTS) et d’une spatialisation digne de ce nom. La VF tire le film vers le bas et est donc à proscrire.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
11 min
Boitier
Amaray

Bandes annonces (11 minutes) : The hike, Devil seed, Blanche-Neige, Little deaths, Dead season, Night wolf.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
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Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage