Midge Ure "Rewind"

Genre
Pays
USA (2001)
Date de sortie
mardi 1 juillet 2003
Durée
140 Min
Réalisateur
Avec
Producteurs
Anouk Fontaine
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Christophe Bonnet
Editeur
Edition
Simple
Label
Zone
2
Durée Film
140 min
Nb Dvd
1


Avant de se lancer dans une carrière solo en 1985, on peut dire que Midge Ure a eu un parcours pour le moins agité. Il intègre son premier groupe Salvation, qui devient Slik en 1974. Puis il rejoint The Rich Kids jusqu'en 1978, avant une brève collaboration avec Misfits. Son chemin continue et l'amène à former Visage (avec Rusty Egan et Steve Strange). Enfin, Midge se joint à l'équipe Ultravox de 1980 à 1987, date de la séparation du groupe. Il ne faut pas non plus oublier quelques collaborations avec Thin Lizzy et Band Aid, ouf ! (on passera sur son travail de producteur, compositeur de musique de film, réalisateur de clips ...)
Ses albums solo s'enchaînent avec The Gift. (1985), Answers to Nothing  (1988), Pure (1991), Breathe (1996), Move Me (2001) et Little Ophans (2001). La tournée Rewind - the greatest hits tour", dont est issu ce concert, s'est déroulée en Angleterre avec une programmation de 15 dates.

La salle du Sheperds Bush Empire de Londres est à échelle humaine, tout comme l'équipe qui entoure Midge Ure. En revanche, la débauche d'effets lumineux est surprenante et donne à ce concert une touche sophistiquée/moderne qui sied fort mal aux titres interprétés, comme si le technicien lumière pensait éclairer un spectacle New Wave. Mais non, c'est du rock, de pop rock et de ballades dont il s'agit ici. La prestation de Midge et de son équipe est musicalement parfaite, très pro. Sur le plan vocal, la maîtrise n'est pas continue sur tous les titres, même si certains passages font plaisir à entendre. Enfin, le tout est dénué de chaleur, de présence, de charisme. Manifestement, cet artiste a des qualités et une approche artistique intéressante, mais le live n'est pas son point fort, il faut le savoir. Il y a quand même les moments intenses comme par exemple le Fade to grey de Visage (qui n'a rien fait d'autre du reste !) et le superbe duo avec Russell Watson sur le Vienna d'Ultravox (qui, par contre, a accumulé les hits !).

Donc ce titre fera plaisir aux initiés, aux fans mais il aura du mal à convaincre les autres, les curieux, ceux qui demandent à être convaincus. Pour ceux-là, il reste les albums, ils pourraient bien changer d'avis, sa carrière, ses ventes d'albums et ses récompenses ne sont pas le fruit du hasard.

Tracklisting
1) Cold, Cold Heart (4min42)
2) Call of the Wild (4min14)
3) Fade to Grey (5min07)
4) Dear God (5min12)
5) I See Hope (5min20)
6) (You) Move Me (5min49)
7) No Regrets (4min42)
8) Alone (5min36)
9) Breathe (4min22)
10) One Small Day (4min37)
11) Monster (4min34)
12) Beneath a Spielberg Sky (4min58)
13) Lament (5min48)
14) Vienna (Duet with Russel Watson) (5min18)
15) Love's Great Adventure (3min13)
16) If I Was (5min12)
17) Hymn (5min54)
18) The Voice (5min02)
19) Dancing With Tears In My Eyes (5min34) 
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
Qualifier l'image de ce concert est un exercice assez délicat car le traitement vidéo est pour le moins atypique. Avec un terme générique, on pourrait dire qu'il y a beaucoup "d'effets" (couleurs saturées à l'extrême, grain poussé, hautes lumières ou pénombre). Etant donné la volonté du réalisateur de donner une touche particulière au spectacle, il faut sortir des critères classiques (définition etc ...), alors seulement on pourra accepter cette image stylisée. Par moments (rares), la lisibilité est limite mais, à d'autres instants (gros plans du chanteur), la restitution est superbe. Le résultat est donc surprenant mais, pourquoi pas !  

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Anglais
2.0
Anglais
5.1
Au programme Dolby Digital 2.0 et 5.1 ainsi que DTS 5.1.
En DD 2.0, les informations sonores sont retranscrites avec beaucoup d'énergie, au détriment des détails et de la précision. Les voix ne sont pas localisables et il est difficile de distinguer les différents intruments.
En DD 5.1, on retrouve les mêmes défauts qu'en stéréo mais avec l'ajout d'écho sur les surround et un mixage qui les privilégie abusivement.
En DTS 5.1, toujours le même "gros son" dénué de finesse. Seules les voix bénéficient d'une meilleure présence.
Dans tous les cas, le côté exubérant du traitement audio rend l'écoute fatigante à long terme.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
28 min
Boitier
Amaray
Les menus bénéficient de quelques animations et d'un fond musical, leur dessin est typé "high-tech" avec un côté minimaliste : le résultat est un petit peu "froid". Les sélections sont :
- Play
- Select songs : un chapitrage dépouillé, des chiffres, des titres ...
- Bonus features
2 clips video : "Beneath a Spielberg sky" (4min03) et "Move me" (4min09" en Dolby Digital 2.0. Les clips sont agréables à regarder mais ne laisseront pas un souvenir impérissable.
3 titres acoustic (Dolby Digital 2.0) : "No regrets" (3min45), "Vienna" (6min16) et "Dancing with tears in my eyes" (3min50). Là encore, c'est une section plaisante mais qui souffre d' un air de "déjà vu".
Bonus interview : En 10 minutes, l'artiste aborde 15 sujets (Vienna, no regrets, if I was, Ultravox, the voice, démos, hymn, lament, call of the wild, breathe, beneath a Spielberg sky, move me, one small day, dancing with tears in my eyes, love's great adventure). Les rubriques vont de 25 à 55 secondes, mais ne comptez pas apprendre grand chose. De plus, il vous faudra comprendre l'anglais car il n'y a pas de sous-titres. A noter que la brochure du DVD stipule 19 sujets abordés lors de l'interview, probablement une erreur.
- Audio set-up : un exemple du genre, les trois formats proposés sont clairement mentionnés, petits graphiques à l'appui : bravo !

Le premier mérite des suppléments est celui d'exister, ce n'est pas toujours le cas. En dehors de cela, il faut bien reconnaître que les bonus n'apportent pas grand chose. Impardonnable, l'absence de sous-titrage pour l'interview. Donc, on passera vite ... heureusement que le concert est long.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage