Le Vaisseau de l'angoisse

Titre Original
Ghost Ship
Genre
Pays
USA (2003)
Date de sortie
mercredi 2 juillet 2003
Durée
83 Min
Réalisateur
Producteurs
Joel Silver, Robert Zemeckis et Gilbert Adler
Scénaristes
Mark Hanlon et Jihn Pogue
Compositeur
John Frizzell
Format
Dvd 9
Site Internet
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Italien
Oui
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Nicolas Polteau
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
83 min
Nb Dvd
1
En 1962, un luxueux paquebot de croisière l’Antonia Graza navigue vers les côtes américaines, mais le bateau est porté disparu.
2002. Quarante ans après sa disparition mystérieuse, l’épave de l’Antonia Graza est repérée au large de la mer de Béring. Le Capitaine Murphy et son équipe de l’Artic Warrior sont envoyés afin de retrouver le vaisseau et le remorquer jusqu’au port le plus proche. Mais très vite, ces récupérateurs d’épaves vont s’apercevoir que le bateau est « habité » et que l’Enfer les attend.


Critique subjective


Le Vaisseau de l’angoisse est le troisième film produit par la société Dark Castle Entertainment, compagnie fondée par Joel Silver (producteur de la trilogie Matrix) et Robert Zemeckis (réalisateur de Retour vers le futur, Forrest Gump), après La Maison de l’horreur (1999) et 13 fantômes (2001). Cette société a pour but de revisiter les classiques de l’horreur en réalisant des remakes, comme ce fut le cas pour La Maison de l’horreur, ou en créant de nouveaux films d’épouvantes. L’objectif pour eux est de sortir en moyenne un film d’horreur par an pour Halloween. Cette année pour le 31 octobre, le nouveau film prévu est Gothika avec Halle Berry et Penélope Cruz, réalisé par Mathiew Kassovitz qui franchit l’Atlantique pour la première fois. Revenons au sujet initial, Le Vaisseau de l’angoisse. Le film ne connut pas autant de succès lors de sa sortie américaine que les deux précédentes productions mais il est loin d’être un échec (350 000 entrées en France). Pourtant sur le papier tous les ingrédients sont réunis pour obtenir un film fantastique : une histoire sur le mythe du bateau fantôme (assez rare de nos jours), des acteurs de bons calibres, un réalisateur (Steve Beck) ayant fait ses preuves, bref une conjonction plutôt prometteuse ! Mais qu’en est-il réellement ?

Une histoire de fantômes


Le mythe du bateau fantôme est un sujet fort intéressant, et qui, provoque des frissons à sa seul énumération. Qui n’a jamais entendu d’étranges histoires de disparitions dans le triangle des Bermudes, ou bien pour se rapprocher de la réalité, la mystérieuse disparition - réapparition de la célèbre « Marie-Céleste » qui fut retrouvée à mille lieux de sa direction initiale et sans aucun passager à bord. Le thème est donc, pour les amateurs de fantastique, une réjouissance. Côté scénario, on retrouve tous les idées majeures du genre (le vieux bateau rouillé, des âmes errantes...). On regrette tout de même une intrigue parfois bâclée (le développement des personnes est succinct), certaines scènes s’enchaînent assez difficilement. Par contre, là où le bât blesse, c’est au niveau de l’effroi. Qu’est-ce que l’on demande à ce type de film ? D’avoir peur, très peur même. Ici, ce n’est pas le cas ! On frissonne légèrement seulement. C’est dommage car l’histoire, même si elle n’est pas extraordinaire, est relativement plaisante à regarder.

Un plateau inégal


Le plateau de tournage comprend d’agréables surprises mais aussi des déceptions. Commençons par le réalisateur, Steve Beck. Il fait son entrée dans le cinéma en signant en 2001, 13 fantômes. Pourtant ce n’est pas un novice dans le monde du cinéma. Il a travaillé en tant que directeur artistique sur Indiana Jones et la dernière croisade, A la poursuite d’Octobre Rouge ou encore Abyss. Sur Le Vaisseau de l’angoisse, il démontre des qualités de mise en scène mais n’atteint pas cependant celles des maîtres du genre. Au sujet des comédiens, les performances sont plutôt en demi-teintes. On a l’impression qu’ils n’y croient pas, par exemple Julianna Margulies, l’ex-infirmière d’Urgences, ne semble pas effrayée par la situation. Mais on retiendra, côté positif, la prestation de Gabriel Byrne qui impose son charisme inébranlable dès qu’il franchit le palier d’une porte ! Au rayon bonne surprise, comment ne pas souligner également le remarquable travail du chef décorateur : Grace Walker.

Bilan
Le Vaisseau de l’angoisse, basé sur le mythe du bateau fantôme, est au final un film assez plaisant dont le résultat aurait pu être largement meilleur avec un scénario plus élaboré. Le gros reproche réside dans le fait qu’il n’est pas assez effrayant, et pour un film d’horreur, c’est un peu ennuyeux !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
La qualité de l’image est indéniable. Les couleurs, particulièrement difficiles à retranscrire (le film se déroule le plus souvent dans la pénombre), sont merveilleuses (cf. tous les décors intérieurs du bateau avec notamment les reflets). Côté définition et propreté du master, c’est du tout bon ! Cependant, la compression pointe son nez de temps en temps. Fort regrettable car on n’était pas loin de la perfection !

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Italien
5.1
Trois pistes sont proposées sur le DVD : la VF Dolby Digital 5.1, la VO Dolby Digital 5.1 et la version italienne 5.1 dont on ne s’attardera pas. Commençons par énumérer les différences entre la VF et la VO. Après une écoute de plusieurs passages assez révélateurs et grâce également à la possibilité de changement de piste à la volée, on peut noter la mise en avant significative des voix françaises par rapport à leurs homologues américaines. Cependant, l’ambiance sonore est identique en terme de dynamique et de précision. Concernant la technique de la piste sonore, c’est du grand spectacle ! Les effets sont, certes, pas exceptionnellement forts, mais terriblement efficaces. Les surrounds sont justement significatives de cela avec des sons très précis, par exemple les gouttelettes d’eau ruisselantes sur les parois ou sur le sol. Les autres enceintes démontrent aussi de belles prouesses sonores. Une piste grandiose !

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
43 min
Boitier
Amaray
Menus



 

Le menu principal est animé avec des images du film et de la musique. Par contre, les autres menus sont fixes et muets !

 

 
Suppléments (vost)

 
· Reportage (15’05’’). Ce documentaire propose de nombreuses interviews des acteurs (Margulies, Byrne...) et de l’équipe technique (le réalisateur, les producteurs dont Joel Silver, le chef décorateur...), le tout, ponctué d’extraits du film et des coulisses du tournage. Les intervenants évoquent entre autres le caractère de leur personnage (lorsqu’il s’agit des acteurs), l’histoire proprement dite, les décors, les effets spéciaux... On regrette par contre le côté auto-promotion du reportage, du genre : « Ce film est vraiment terrifiant ! Allez le voir ! »

 

· Les secrets de l'Antonia Graz (6’06’’). Ce supplément permet de visionner quatre scènes inédites. Pour pouvoir les observer, il faut se livrer à un petit jeu. Devant-nous apparaissent les mots : WELCOME ABORED. Pour découvrir la quatrième scène (plus difficile à trouver), il faut réaliser les étapes suivantes : cliquez tout d’abord sur le premier "E" de welcome pour voir la première séquence intitulée « Ecoutez attentivement » (2mn). Ensuite, sélectionnez le "M" de welcome pour visionner la deuxième scène, « Une nuit parfaite » (1’15’’). Puis, choisissez le "O" de abored pour la troisième, « Plan de convoitise » (1’36’’). Enfin, sélectionnez le "W" de welcome, un nouveau nom apparaît « YOU ARE IN DANGER », cliquez sur le "N" de danger pour contempler la dernière séquence, « Je suis Katie » (1’15’’). Ce bonus s’avère au final intéressant car il permet de faciliter la compréhension de certains passages du film. On  peut se demander tout de même dans quelles conditions elles ont été tournées (après le montage ?) car force est de reconnaître que la plupart des plans sont des reprises du film avec des voix par-dessus !

 

· Les effets spéciaux (6’03’’). Comme le titre l’indique, le documentaire parle des effets spéciaux, aussi bien mécaniques (paquebot construit à l’échelle 1/10) que numériques. Les effets ont été confiés à Photon, une entreprise australienne.

 

· Spécial Gore (5’34’’). Tous les effets sanguinolents sont décortiqués dans cette section. Tout d’abord, la scène d’ouverture où pas moins de 80 personnes sont tranchées au niveau du buste. Puis, les maquillages pour reproduire les brûlures. Enfin, la scène où Francesca se prend un crochet dans le cou. Avis aux amateurs de Gore !

 

· La création du vaisseau (5’42’’). Ce documentaire nous fait découvrir le travail de Grace Walker (le chef décorateur) à l’intérieur du bateau. On remarque tout de suite son savoir-faire en observant la transformation du bateau, qui passe de l’état neuf à l’état d’épave toute rouillée (la proue et la passerelle sont impressionnantes).

 

· Casting et équipe technique.

 

· Clip vidéo : Club Reel  Not Falling (3’10’’).

 

· Bande-annonce originale (2’10’’) non sous-titrée !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
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