Braquages

Titre Original
Heist
Genre
Pays
USA (2002)
Date de sortie
mercredi 25 juin 2003
Durée
100 Min
Réalisateur
Producteurs
Art Linson et Elie Samaha
Scénaristes
David Mamet
Compositeur
Theodore Shapiro
Format
Dvd 9
Site Internet
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Arabe
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Nicolas Polteau
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
100 min
Nb Dvd
1


Joe Moore (Gene Hackman) excelle dans l’art du cambriolage. Son dernier contrat, celui du vol d’une importante bijouterie a été couronné de succès. Une seule ombre au tableau : une caméra de surveillance l’a filmé en pleine action. Après avoir livré les bijoux à son receleur, Joe compte bien quitter la ville et prendre une retraite bien méritée. Mais Mickey (Danny De Vito), le receleur, ne l’entend pas de la même manière, il n’a pas l’intention de payer Joe tant qu’il n’aura pas fait un dernier gros coup : intercepter à l’aéroport un transfert d’or en provenance de Suisse...

 
Critique subjective

 

Les films de "hold-up" ou de "vol" ont toujours eu la côte au cinéma, que ce soit en France ou aux Etats-Unis, et ceux, à toute époque ! Qui ne connaît pas Bonnie and Clyde (1967) d’Arthur Penn, Le Cercle rouge (1970) de Jean-Pierre Melville, L’Ultime razzia (1956) de Stanley Kubrick ou encore Le Clan des Siciliens (1969) d’Henri Verneuil. Ce genre a particulièrement pris de l’ampleur ces dernières années, du fait, sans doute d’un engouement plus prononcé du public pour ce type d’oeuvre. Par conséquent, une multitude de films évoquant ce sujet sont sortis sur nos écrans, dont par exemple, L’Affaire Karen Mc Coy (1994) de Russell Mulcahy, Dobermann (1996) de Jan Kounen, Haute Voltige (1998) de Jon Amiel, The Score (2001) de Frank Oz, en passant par Ocean’s Eleven (2001) de Steven Soderbergh,  Ni pour ni contre (bien au contraire) de Cédric Klapisch (2002) et tout récemment Braquage à l’italienne (2003) de F. Gary Gray. Braquages de David Mamet s’inscrit dans cette droite lignée, bien plus proche de The Score que de Dobermann. Etonnamment similaire même de The Score, on remarque que les deux films ont des éléments scénaristiques en commun, qu’ils sont tous les deux sortis la même année (2001) et on constate également, une trame quasiment identique : un maître du cambriolage tente un dernier gros casse pour couler des jours heureux au soleil auprès de sa blonde. Cependant, une chose les différencie totalement l’un de l’autre : David Mamet !

 
L’embrouille totale

 

David Mamet, le réalisateur, a débuté sa carrière cinématographique en tant que scénariste. Sous sa plume, de nombreux classiques ont vu le jour comme Le facteur sonne toujours deux fois (1980) ou Les Incorruptibles (1987). Cette année 1987 marque un tournant dans la vie professionnelle de Mamet, il endosse pour la première fois la casquette de réalisateur avec Engrenages (1987), un film sur les arnaques. Depuis, il alterne la réalisation (L’honneur des Winslow, La prisonnière espagnole) et l’écriture (A couteaux tirés, Ronin et Hannibal). Braquages est son neuvième film en qualité de metteur en scène. David Mamet nous livre, ici, un scénario alambiqué, pleins d’arnaques savamment calculées et de rebondissements étourdissants. Chaque fois que l’on pense que le coup de théâtre que l’on vient de voir est le dernier, un autre apparaît ! Maître hors pair de l’embrouille et de l’arnaque, on se demande même si il n’a pas été braqueur lorsqu’il était plus jeune tant il connaît les ficelles de ces escroqueries, David Mamet retrouve le talent indéniable qu’on avait pu observer sur La prisonnière espagnole (1997).

 
Un casting aux petits oignons

 

Si Mamet apporte un soin tout particulier à la structure de Braquages, le même souci d’efficacité est constaté dans le choix du casting. Le personnage de Joe Moore est interprété par le toujours fringuant Gene Hackman. Sa filmographie laisse rêveur : Bonnie and Clyde (1967), French Connection (1971), Un pont trop loin (1977), Superman (1978), Impitoyable (1992) et Les Pleins pouvoirs (1996). Pour lui donner la réplique, le réalisateur a engagé le bouillonnant Danny De Vito. Acteur fantasque, connu pour sa petite taille mais surtout, pour son grand talent ! On se souvient de ses formidables interprétations dans Vol au-dessus d’un nid de coucou (1975) ou dans Batman, le défi (1992). Pour compléter le trio de Braquages, on retrouve Delroy Lindo, vu auparavant dans Malcom X (1992), Get Shorty (1995) et La Rançon (1996).

 
Bilan
Au final, Braquages est un film réussi mêlant intelligemment une mise en scène brillante avec un scénario captivant et des acteurs remarquables. Le film souffre seulement d'un léger manque d’émotion.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Signalons tout d’abord une erreur sur la jaquette, il est indiqué que le film est diffusé en 2.35 alors qu’en réalité il est en 1.85. Rien de méchant !
Concernant l’image, c’est presque le sans faute avec une définition et des couleurs parfaites ! Peu de choses à signaler, sinon quelques poussières sur le master et de très légers défauts de compression.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Deux pistes sont proposées sur le DVD : la VF Dolby Digital 5.1 et la VO Dolby Digital 5.1. A première vue, la VO et la VF sont sur un pied d’égalité. Pourtant en réalisant une comparaison plus minutieuse entre les deux pistes, on remarque des différences en défaveur de la VF. Exemple le plus flagrant : à la 3ème minute du film un acteur froisse un billet de banque, le son est parfaitement audible en VO alors qu’en VF il a été tout bonnement absent ! Par ailleurs, la VO offre une bande-son légèrement plus précise que son homologue française comme lors des explosions (cf. 4’34’’) ou des coups de feu (cf.16’32’’).
Au niveau technique, on se demande parfois si les enceintes surrounds sont bien branchées car les effets arrières sont pour le moins absents du mixage sonore ! Heureusement, les frontales sont là pour nous offrir une ambiance sonore avec des effets localisés. Dans une moindre mesure, on notera également l’utilisation du caisson de basses, notamment pour les explosions.
Au final, on regrette que le mixage sonore soit beaucoup trop axé sur les enceintes avants et pas assez sur les surrounds !

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
2 min
Boitier
Amaray


Menus

 

Pour mettre un peu de gaieté dans cet ensemble immobile, l’éditeur a incorporé de la musique, mais seulement au menu principal !

 
Suppléments

 

· Bande-annonce originale non sous-titrée (2’20’’).

 

Juste une malheureuse bande-annonce en guise de suppléments, c’est bien maigre au vu d’un tel film !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage